love is the best thing in this world, truth is in second place (ROXANNE)

L'amour n'a jamais été simple dans ce monde. On trompe sa femme, on embrasse une lycéenne, on drague la professeure de son fils. Alors on peut dire que Paris, c'est exactement comme l'amour.. Quel galère! L'amour n'a jamais été un sentiment facile à avouer. Un sentiment qui ne demande que fidèlité et affection. Un sentiment que chaque personne désire vivre un jour ou l'autre. Le soleil se levait sur la ville lumière qu'était Paris. Payten était éveillée depuis plusieurs minutes. Lorsqu'elle aperçu les rayons du soleil transpercés les rideaux blancs qui couvrait la fenêtre de sa chambre, Payten leva la tête. Elle la laissa presqu'instantanément retombé sur ce coussin moelleux qui lui servait d'oreiller. Elle soupira doucement et posa son regard au plafond. Ce baiser. Ce baiser la rendait complètement dingue. Ce baiser lui rappelait qu'elle ne s'était jamais posé de questions.. Pouvait-elle vraiment aimer une femme ? Pour l'instant, elle n'avait aucune réponse à cette question qui la hantait à chaque jour depuis près d'une semaine. Et oui. Déjà une semaine était passée depuis que Roxanne avait posé ses lèvres sur celles de Payten. Et ce, suite à une soirée qui n'avait pas été bien arrosée. Alors.. Roxanne avait-elle fait ce geste consciemment ? Sûrement.. Mais voilà qu'elle n'adressait presque plus la parole à sa colocataire. Toujours éprise par ces pensées, Payten se leva, et je peux vous assurez que ses cheveux étaient seulement.. un vrai bazzart! Son habillement était plutôt banal. Une petite culotte bleue ainsi qu'une camisole un peu trop petite de couleur beige. À vrai dire, c'était la tenue parfaite pour faire craquer Roxanne! La jeune brunette accéléra le pas et elle fut légèrement surprise de retrouver sa locataire dans cette fameuse cuisine. Pay ouvrit le frigidaire et elle prit la première chose qu'elle vit, soit un verre de vodka a moitié vide. Elle se dirigea ensuite vers le garde-manger où elle trouva des petits biscuits au fromage. T'as bien dormi ? Pour ma part, j'ai dormi comme un petit bébé! Mais j'ai eu froid, enfin, seulement un peu.

J'avais passer la nuit en la charmante compagnie de Hugo. Et quand je dis charmante, on voit toute de suite le genre de soirée que j'avais pu passer. Oui, Hugo c'était juste l'explosion totale de chaque sens. Un ami avec tout les avantages dessus. Il savait que j'aimais presque éperdument Payten, j'en étais folle. Et il faisait tout pour m'en dissuader. Une chose que je lui avais demandé de faire, ne supportant pas l'idée d'aimer une autre femme. Je ne me voyait pas du tout en compagnie de Payten à l'embrasser fougueusement devant la télé et une pizza. Oh non, c'était juste trop bizarre. Et pourtant, tout, absolument tout, me disait d'aller vers elle et de la prendre dans les bras. Mais loin cette idée et vite. Ça ne devrait être que ma meilleure amie et encore, depuis ce baiser, elle ne devrait être qu'une femme avec qui j'ai ris. Je me réveillais dans les bras de mon charmant jeune homme. Et finalement, je compris très vite que je n'étais pas chez moi, mais chez lui. Alors, avant que huit heures ne sonne pour les cours. Je me leva lentement, le laissant dormir, l'embrassa sur la joue. Remis la robe bustier noir et blanche de la veille, réajusta ma coiffure, pris mes talons à la main et m'en alla doucement, sans aucun bruit.
En moins de vingt minutes, je me retrouvais chez moi, la porte d'entrée grande ouverte. Il était à peu près six heures du matin. Et je déposais tout dans l'entrée, fermer la porte et me rendit dans ma chambre où je me projetais sur le lit afin de dormir encore une demi-heure. Et une heure passa. Sept heures, et j'étais encore habillée de ma robe, et de cette coiffure élégante. Ainsi, un déjeuner s'imposa. Seule dans l'appartement, je me servis un grand vert de jus d'orange, un croissant et des céréales. Vous savez, le truc normal du matin. Alors vous voyez mon visage quand est apparu Payten un verre de wisky à la main en me disant : « T'as bien dormi ? Pour ma part, j'ai dormi comme un petit bébé! Mais j'ai eu froid, enfin, seulement un peu. » Alors, je fis comme d'habitude, mon regard déchiré du matin, ma voix pâteuse et mon air froid. « Prends toi une deuxième couette. » L'odeur du wisky dès le matin m'enchanta peu, mais vraiment très peu. Alors que déjà j'essayais de cuver, et de faire descendre le taux d'alcool dans mon sang, elle mettait ce verre de wisky sous mon nez. « Tu es vraiment sérieuse ? Je te signal que je vais en cour moi. » Alors, je quittais la cuisine pour ainsi me mettre sur le canapé. Plateau déjeuner sur les jambes, je regardais la télévision.