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 Tu veux du soleil ? Passe me voir ! [JIMMY]

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MessageSujet: Tu veux du soleil ? Passe me voir ! [JIMMY]   Tu veux du soleil ? Passe me voir !  [JIMMY] Icon_minitimeMar 23 Mar - 20:30

You & Me & My Colgate Smile !
Tu veux du soleil ? Passe me voir !  [JIMMY] Iconreggie2 Tu veux du soleil ? Passe me voir !  [JIMMY] 090620021337907265
Jimmy & Wolwerin

Réveil matin 10h. Je me lève de mon nid douillet déjà de bonne humeur. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. Passage au pipiroom obligatoire avec d'aller en cuisine prendre un petit déjeuner léger. En fait, il allait juste consister a boire un grand verre de lait. Retournant en chantonnant dans ma chambre, j'attrapai violemment mon téléphone portable en me jetant sur mon lit et commençai a écrire un texto. J'étais d'humeur sociable en effet. Il ne fallait donc pas manquer ça pour voir quelqu'un. Je ne savais pas encore qui mais en parcourant mon répertoire, le choix fut très rapidement fait : Jimmy ! Cela faisait un petit moment que je ne l'avais pas revu. On garde contact certes, mais nos temps libres sont si différents. Il était difficile de pouvoir ce voir. Je tentais donc ma chance. Peut être que ma bonne humeur était prédicatrice! Oh me voilà médium ! Mon dieu! Bon bon bon... « Hello mon Shou ! Tu vas bien ? Dis-moi, je vais me boire un café chez Flore. Tu peux m’y rejoindre ou pas ? If it’s good, 11h dedans. Sinon tant pis... Biyouh ! » Quoi ? Vous êtes étonnés de voir que je m'applique même sur l'écriture d'un texto ? Rien de bien mirobolant moi je vous dis. Il n'y a peut être pas autant de touches que de lettres, ce n'est pas une raison pour écrire bêtement. Un peu de réflexion voyons ! D'accord. Chacun fait comme il veut. Mais je persisterai dans ma bon français. Encore merci maman, merci papa. Ahum. What ? Parler pour ne rien dire ? Moi ? Jamais de la vie ! Je ne vois pas où vous trouvez ça ! Hiii ! Bref. Il était déjà 10h20. Une douche, un habillage et marchons mauvaise troupe !

10h45, j'approchais du café de Flore a grand pas. Finalement, je me suis brusquée, mais j'avais de l'avance sur l'horaire ! Tant mieux je dirai. Je n'aime pas arriver après quelqu'un. Déjà je suis un peu miro alors il faut que ça fasse tilt dans ma tête avant que je ne trouve la personne que je cherche donc bon. Affichage officiel, je suis une professionnelle. J'en étais où ? Ah oui je marchais sur le trottoir a grand pas, mon sac dans le creux du coude comme une petite pintade. Oui pintade. Je n'en suis pas une, c'est juste que j'ai les mains occupées pour un quelconque remontage de sac. Je mange ! Des Princes de Lu. Bah oui, faut de prince charmant, on mange des princes de lu. Ah. Très drôle. Nan, le plus drôle est de voir une jeune femme de vingt-quatre ans manger ça dans la rue et en plus en décollant les deux parties gardant le chocolat sur un seul coté. Jusque là, a la limite, ça ne gène pas. Le plus embêtant ce produit lorsque.. SBAFFF ! « Et MERDE . » Le biscuit craque en plein léchage de chocolat. Et vu la pression exercée sur le gâteau, inconsciemment, vous vous le collez le pleine face, la bouche barbouillée de chocolat comme une petite fille de quatre ans. J'ai perdu vingts années d'un coup là. Et me voici chez Flore avec cinq minutes d'avance. J'étais délicieuse. J'avais fini de manger dignement mon gâteau, frotté mes mains et essuyé ma bouche. Enfin a la va vite puisque je n'avais pas de miroir sur moi. Fichtre. J'en avais rien a faire de toute façon. Je pénétrais chez Flore en allant m'installer sur une banquette. Je n'avais plus qu'à attendre, personne peut être. Mais après tout, un café peu se boire seul !
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MessageSujet: Re: Tu veux du soleil ? Passe me voir ! [JIMMY]   Tu veux du soleil ? Passe me voir !  [JIMMY] Icon_minitimeMer 24 Mar - 13:37

    Gris. Voilà comment est le temps en banlieue. Même quand il fait grand soleil et que les gamins du quartier transpirent en jouant les Thierry Henry sur un terrain de football sans filets, il n'y a pas vraiment de place pour le soleil ici, caché par ces grandes tours de béton toutes grise. Jimmy ne travaillait pas aujourd'hui. En réalité, son travail ou du moins le temps qu'il y passait correspondait plutôt à un 80% qu'à un temps pleins, même si il était payé comme tel. Pas une injustice en considérant la difficulté de celui-ci et surtout le salaire net que ça faisait, à fortiori pour un titulaire d'un master.

    Même lorsqu'il ne travaille pas, Jimmy est quand même sur le terrain. Les jeunes n'attendent pas ces horaires de travail pour déraper après tout. Jamais très loin d'eux, le jeune homme prend son petit déjeuner au grec du coin en compagnie de certains de ces amis de sa génération, repentis et pères pour la plupart, certains ici les surnomment "les sages". En simple jean, basket, t-shirt blanc sous son débardeur et cuir noir sur le dos, il n'a rien de prévu après ce petit déjeuner. Il n'y a pas grand chose à faire ici, lorsqu'on fait parti de ces "sages" du moins... Fuyant Paris comme la peste autant que possible de crainte de recroiser un jour son ex-compagne, voilà qu'un jeune gosse du coin vient l'aborder.

    « Jimmy! Oh Jimmy! Jim'! Tu bouges cette après-midi? Y a moyen que tu me traînes à paname. Hey, y a un meuf, ma parole Jimmy elle est trop bonne, je dois la rejoindre sur les champs. Tu peux me déposer ou quoi? »
    « C'est sûr que tu vas aller loin Roméo en lui parlant comme ça. Nan je vais pas sur Paris aujourd'hui, désolé. » répondit-il mort de rire avec ces amis.

    Ralala... Les gosses d'aujourd'hui. Même à 15 ans, dans la génération de Jimmy ils parlaient mieux que ça. Enfin bref, il ne comptait pas aller à Paris et le jeune garçon pouvait abandonner ces plans avec cette fameuse lolita. Au moins ça l'aurait sortit un peu et éloigner des tentations vicieuses du quartier pensa-t-il tout de mêe en le regardant repartir errer non loin du grec. L'éducateur fut vite sortit de ces pensées lorsqu'il sentit son portable vivrer dans la poche de son cuir et le sortit pour y voir un message de Wolwerin. Une amie qu'il n'avait pas souvent l'occasion de voir et qui l'invitait à aller boire un café sur Paris.

    Esquissant un sourire, content d'avoir de ces nouvelles, il prit le temps de terminer ses croissants le temps de réfléchir avant de lui répondre en acceptant son invitation. « Coucou. 11h ça roule, j'y serais. A plus tard. Bise » Sortant pour se diriger vers sa mercedes noir, l'adolescent qui l'avait interpellé était toujours non loin et il l'appella en lui faisait signe de venir le voir. Il l'emmenerait voir sa copine en même temps c'était l'occasion. Voilà donc Jimmy et le jeune en route vers la capitale, ce dernier un peu trop curieux sur la route lui demandant si il allait également voir une fille. Tout le monde là-bas était au courant pour la dépression dans laquelle il avait baigner un long moment après sa rupture et au fond, avec l'amitié ou la pitié, voyez ça comme vous voulez, pour le bon Jimmy que les gens du quartier lui portait espéraient qu'il retrouve ce qu'il avait perdu depuis... Souriant et esquivant ces questions pour ne pas alimenter les ragots locaux, il faisait fausse route de toute façon. La jeune femme qu'il allait voir n'était qu'une simple amie, connaissance ponctuelle. Arrivé à Paris après quelques minutes, il déposa le jeune non loin de son point de rendez-vous où il devait retrouver sa copine.

    « Allez roule. »
    « Ok. Merci hein, Jim'! » lança-t-il en commençant ouvrir la portière pour s'enfuir come un voleur
    « Et, attend... T'as des protections?»
    « Des quoi?! »
    « Tsss... Tiens, allez prends ça et roule. Je te reprend ici à 17h. 17 heures, pas une minute de plus. T'as pas intérêt à être en retard ou tu devras te débrouiller pour te faire adopter par les parents de ta juliette et vu ton language, c'est pas gagné crois moi. » lui glissa-t-il en prenant un préservatif dans sa boite à gant et lui donnant.

    Son café avec Wolwy n'allant sûrement pas durer tout ce temps, Jimmy irait faire quelques boutiques en l'attendant, c'était l'occasion tant ces visites sur Paris étaient rares. En priant pour qu'il ne recroise pas Gaëlle, son ex-compagne. Attendant que l'ado disparaisse, il reprit ensuite la route pour se rendre au café de Flore où il devait rejoindre son amie, jetant un bref coup d'oeil à sa montre pour constater qu'il avait déjà quelques minutes de retard, chose qu'il détestait. Il arriva enfin à destination après quelques minutes de chemin et trouva tant bien que mal une place au plus près pour se garer avant de se rendre à l'intérieur du café. La cherchant un moment du regard il finit par l'appercevoir installée sur une banquette vers laquelle il se dirigea et se pencha pour lui faire la bise

    « Hey... Salut. » lui glissa-t-il avant de se mettre à rire discrètement pour passer son majeur sur le coin de sa joue et se frotter les doigts ensuite. « Je sais pas ce que t'as mangé, mais il t'en reste » ajouta le jeune éducateur amusé en s'installant en face d'elle.

    « Ca va toi? »
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MessageSujet: Re: Tu veux du soleil ? Passe me voir ! [JIMMY]   Tu veux du soleil ? Passe me voir !  [JIMMY] Icon_minitimeJeu 25 Mar - 13:18

Assise a ma table, j'avais déjà toisé une fois un serveur trop pressé de me servir. Qu'est ce que j'avais horreur de ça que l'on te saute dessus en arrivant dans un endroit, que ce soit café, bar, resto' ou pire ! Une boutique de fringues avec une ribambelle de vendeuse qui te demandent a tour de rôle " Ca va aller madame ? Vous avez besoin d'un renseignement ? " Non pauvre conne, je regarde simplement et vu comment tu me casses les pieds, je préfère repartir les mains vides. Ralala. Il y avait des choses comme ça dans la vie qui avait tendance a nous insupporter. Bon personnellement, je vous l'avoue, j'ai du mal tout cours a supporter des choses ! Parfois je me demande même si je me supporte moi même ! Entre temps, j'avais tout de même eu l'ingéniosité de regarder mon téléphone portable. Ah ! Un texto reçu. Je croisais les doigts pour que ce ne soit pas une réponse négative. Il était déjà 11h un peu passé. J'ouvris alors le texte de Jimmy pour y découvrir qu'il serait bien ici au café à 11h. Je ne pus m'empêcher d'agrandir mon sourire. Un jour moi je dis, je vais me retrouver avec les oreilles dans la bouche ! Oh que c'était con ça.

Ah ! Ma compagnie arrive. J'eu un petit temps de réflexion a son visage illuminé a la limite rieur en passant son doigt sur la commissure de mes lèvres. NON ! Il me restait du chocolat ! Je du taper un léger phare. Oui je rougissais assez facilement, bien que j'assumais parfaitement la plupart de mes bêtises. Me laissant alors débarbouiller par ce doigt dirigé avec délicatesse, je pensais alors a une chanson des Chevaliers du Fiel : La simca 1000. Bon l'histoire était loin d'être la même, bien que je mange comme une conne, c'est pas une calzonne. Mais on y reconnait quand même le menu avec mes restes pour vingt francs !

Trêve de plaisanterie, je finis pas le saluer une fois la bouche propre. « Salut ! » C'était bref, mais enjoué. « Euh.. Je mange des Princes, faute de pas avoir de prince. Mais a vrai dire même ces foutus biscuits on pas l'air de m'apprécier. Ils m'explosent a la figure ! » Voilà que je riais. Qu'est ce que je pouvais être bête parfois ! Bien que.. Le ridicule ne tue pas. Loin de là. De toute façon je n'aurai pas passé l'adolescence sous ces conditions ! Il s'installais en face de moi et du coin de l'oeil, derrière lui, je voyais déjà le regard perfide du serveur qui aller sans doute débouler a fond de train pour empocher quelques foutus euros. Je fronça légèrement les sourcils en le regardant. Avec un peu de chance, on aura dix minutes de tranquillité avant qu'il ne rapplique.

Le visage adoucit et souriant de nouveau, je reportais mon attention sur le jeune homme. Bien que je ne le voyais pas souvent, il ne changeait pas. Toujours cette classe a sa manière. « Ca va toi? » me demanda t-il simplement. « Ca va, Ca va. Bien que la routine est en train de me flinguer. Et toi Shou ? La forme ? » Attendant sa réponse, j'avais des tas de choses se bousculaient dans ma petite tête qui ne tourne que rarement rond. En effet, j'étais usée de mon métro boulot dodo. C'était la vie, je le savais, mais je ne m'y attachais pas tellement a cette façon de vivre. Trop plat. Bien qu'il m'arrive souvent de faire des boulettes et faire rire, voir me faire rire toute seule. Parfois je me demande si je ne suis pas folle d'ailleurs ! Je parle a un poisson aussi crétin qu'un caillou. Y'a de quoi s'inquiéter !
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MessageSujet: Re: Tu veux du soleil ? Passe me voir ! [JIMMY]   Tu veux du soleil ? Passe me voir !  [JIMMY] Icon_minitimeDim 28 Mar - 5:30

    Wolwerin avait toujours été quelqu'un de très enjouée et rayonnante aux yeux de Jimmy. Loin de son quotidien pas très ensoleillé en banlieue, cette jeune femme respirait la vie et l'amour de celle-ci, d'en profiter à chaque secondes en permanence. Même lors de leur rencontre, aux circonstances pourtant on ne peut plus spéciales lors de son agression, elle avait trouvé le moyen de dédramatiser ça assez rapidemment pour tourner les choses en ironie.

    Et chaque fois qu'ils s'étaient revus, c'était la même chose. Un vrai bonheur, un bol d'air cette fille. Aujourd'hui déjà ne semblait pas différer des rares précédentes rencontres. Dévorer des princes jusqu'à s'en laisser sur le coin des lèvres au moment d'un rendez-vous était pour le moins cocasse et ne manqua pas de tirer les rires du jeune éducateur. Heureusement qu'il s'agissait de lui et pas d'un potentiel futur employeur dans un entretien d'embauche. Sa remarque de la même veine sur la résistance de ces gateaux ne fit qu'accentuer son amusement et son impression sur elle.

    S'asseyant en face d'elle en s'assurant de son état d'esprit du moment, plus par politesse que réelle intrigue après le petit spectacle angélique auquel il avait eu le droit, il retira sa veste pour la poser à côté de lui au moment où elle lui répondit que la routine lui pesait. Il est vrai qu'il imaginait la lassitude de son travail, répéter les mêmes choses chaque jour aux visiteurs du chateau de Versailles. Mais enfin avec une fille comme elle, elle devait toujours trouver le moyen de rendre chaque visite spéciale ou différentes en y ajoutant son grain de soleil ou d'humour.

    Wolwy lui retourna ensuite la question dans ce surnom qu'elle se plaisait à lui donner de "Shou", et qui ne manqua pas de lui arracher un sourire. "Shou", allez trouvez un parrallèle entre un chou, de 150 grammes, vert et un grand noir de 92 kilos... Enfin sans chercher trop loin l'origine de ce petit surnom, c'était affectif et ça traduisait bien l'amitié et les bons sentiments qu'elle lui portait.

    « Un peu pareil, c'est beaucoup de routine de mon côté aussi... Même si dedans j'ai absolument aucun moyen de m'ennuyer, hélàs, j'aimerais bien dèsfois... Ca voudrait dire que les jeunes dont je m'occupe se tiennent à carreau et n'ont pas besoin de moi. » glissa-t-il avant de se tourner pour jeter un bref coup d'oeil vers le serveur avant de se retourner face à son hôte. « Tiens tu vois aujourd'hui, j'étais pas censé travailler et voilà qu'en venant ici je me suis retrouvé à déposer un gamin sur les champs, complètement hypnotisé par une petite... Tu vois un peu ce qu'ils me font faire! »

    Il se mit à rire avec le recul de la situation. Enfin, c'était toujours mieux que de les voir shooter dans des caillous en bas d'une tour ou fumer des joints dans une cage d'escalier et puis c'était aussi ça le véritable sens de son rôle de grand frère, ça ne se réduisait pas à des heures de travail comptés et celles-ci terminés, on fermait boutique, non, ça c'était inconcevable dans son métier. Au contraire du Chateau de Versailles de Wolvy, une cité vivait 24 heures sur 24 et pouvait déraper à chaque instant et nécessiter sa présence, pour essayer d'arranger les choses, à son niveau...

    Reportant son regard sur elle en reprenant quelque peu son sérieux, assez parler de ces aventures rocambolesques et sans intérêts. Jimmy était intrigué par la conception de routine qu'elle pouvait avoir tant ces journées devaient être ponctuées de choses bien plus drôles que les siennes au regard des seules quelques heures qu'ils avaient déjà passé ensemble.

    « Bon et toi alors? Va faloir que tu m'expliques comment la routine peut s'emparer de l'ouragan Wolwerine parce que là, je t'avoue que je reste perplexe... » reprit Jimmy en rigolant de plus belle.
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MessageSujet: Re: Tu veux du soleil ? Passe me voir ! [JIMMY]   Tu veux du soleil ? Passe me voir !  [JIMMY] Icon_minitimeMar 30 Mar - 0:56

Pendant qu’il s’installait et que je faisais le pitre avec mes conneries légendaires, mon manteau avait glissé de la banquette. Encore pour ma pomme quoi. Je soupirais regardant mon pauvre manteau avec peine. Je n’allais plus avoir un trench écru mais gris a cette allure. Ce n’est pas grave ! C’est ma toupine la machine qui se coltine le lavage ! Ah. Oui j’en suis amoureuse ! Bref. Je le ramassais alors délicatement en évitant tout frottement superflu sur le sol histoire de ne pas passer le reste de ma journée avec un manteau des plus dégueulasses. En me redressant, j’aperçu sans grande surprise le serveur. Je lâchais instinctivement un grognement. Déposant délicatement mon manteau sur la banquette, je commençais déjà à réfléchir a ce que je pouvais demander de bien chiant a préparer. En général, les diabolos ça emmerde le monde, mais j’avais plus besoin d’un café, un truc gourmand aussi… « Vous désirez ? » nous demanda-t-il d’un ton hautain. Je fronçais un sourcil et là, j’avais l’idée pour l’obliger à préparer quelque chose.

« Un Café Liégeois s’il vous plait. Et toi Jim’ ? »

J’avais pris un de ces airs des plus hautains moi aussi pour répondre a ce prout-prout de serveur a dix balles. Je ne l’aimais pas. Ce n’est pas ma faute ! Je sais qu’on ne juge pas sur les apparences, mais là, c’est plus fort que moi. Je n’aime pas sa tronche de coincé du cul. J’attendais que le garçon de café passe sa route le temps qu’il aille nous préparer les commandes avant de me payer sa tronche avec beaucoup d’humour et d’ironie. Oui, je m’étais quelque peu énervée. Je savais être impulsive. Ce qui n’était pas forcement toujours bien. Voir même rarement bien.
Subitement, je revenais alors sur la discussion précédente. Oui je suis aussi comme ça moi. Je n’oublis rien, j’en parle quand j’ai de quoi sortir un monologue long, con et rigolo. Mon pauvre Shou vivait lui aussi une routine. Enfin pas la même que la mienne, ces gamins doivent beaucoup plus bougés et lui prendre de temps que mon boulot où je m’y pointe toujours en touriste, le cerveau plein de connaissance et de débilité. Nan, ce que je préfère, ce sont les gamins, quand on te demande pourquoi le cheval sur le tableau il a les cheveux frisés, là tu peux rire et te dire qu’il y a du niveau ! Mais moi, mon travaille ne débordait quasiment jamais sur mon temps libre. Bien que parfois, je ne cache pas que certains gentlemen visiteurs n’ont pas fait que visiter Versailles. Ah. Bon bref. Ce n’est pas bien tout ça. C’est pour l’hygiène ? Plutôt pathétique oui, mais il faut savoir rester maitre du jeu ! Jimmy avait alors déposé un gamin sur les champs pour qu’il rencontre une minette. Après tout, ça ne peut pas lui faire de mal. Bien au contraire, cela lui permet de s’aérer. Je ne pus m’empêcher de sourire.

« En fait, t’es une vrai mère poule pour eux ! Mais bon je comprends, le truc c’est que si il sait se tenir un minimum, qu’il soit a Paname avec une nana ne peu lui faire que le plus grand bien. J’espère qu’ils se rendent compte de la ‘chance’ qu’ils ont de t’avoir.»

Jimmy pouvait être sérieux et sévère pour les mater un peu ces petites graines de vermines, mais il savait tout autant les récompenser dans leurs efforts ainsi que toujours être là pour eux. C’était une grande vertu que j’admirais. Je ne sais pas si j’en aurais la patience. Mais bon, rien de comparable, je n’ai jamais vécu dans les mêmes conditions que lui, ce qui fait sans doute cette différence de potentiel. Malgré ça, je ne suis pas une personne mauvaise même si j’ai déjà viré de l’autre côté du miroir ! J’ai pu en faire des conneries. Je ne sais pas comment j’ai pu m’en sortir toujours aussi bien ! Chanceuse sans doute.
Jimmy c’était repris et continuais la conversation. Je l’aimais bien, on ne s’ennuyait pas avec lui, toujours de quoi parler. La grande classe quoi . J’aimais ce genre de personnage, même si sa vie n’est pas forcement toujours rose et que ces gosses lui mène parfois la vie dure voir le mettent dans la merde, il relativisait. Ou n’était ce qu’une façade. Je n’en savais rien en fait. Je constatais juste qu’il allait beaucoup mieux qu’il y a quelques temps suite a sa dépression. Je le comprenais là-dessus, et je le plaignais. Un si bon garçon lâchement jeté par une miss qui voulait péter plus haut que son cul… L’amour est traitre. Je n’aime pas l’amour même si il m’arrive d’y succomber. Souvent, on en tombe de haut. Heureusement on s’en relève plus fort. Bien que parfois on se le demande puisque l’on finit toujours par retomber dans les mailles du filet. D’ailleurs ça faisait un moment que je n’avais ‘subis’ l’amour. Oui moi je subis. Trop souvent je me sens privé. Mais depuis que je me suis calmée, sans doute cela comblerait il mon manque d’activité. Voilà que mon interlocuteur vient parler de ma routine d’ailleurs. Il me fit rire. Me voici comparée à un ouragan ! Nan mais et puis quoi encore ! Je le regardais avec un regard pétillant et étonné même si je ne l’étais pas vraiment.

« Un ouragan.. ! Il ne faut pas trop exagérer non plus Shou ! Je sais juste faire en sorte que des conneries pimentent mon quotidien ! »

Hormis ceci, il était vrai que l’ouragan était tombé dans la routine. Il balayait toujours les mêmes côtes des pays outre atlantique. Enfin pour en revenir à mon cas, je finissais toujours par tourner en rond entre mon lit, le métro et le boulot. Je ne sortais plus. Je ne sais pas pourquoi. Peut être que finalement je me suis renfermée sur moi-même, dans ma solitude. Quand on pense que j’arrive à tenir la discussion avec un poisson, ce n’est pas étonnant. Mais bon, il était vrai que j’avais besoin d’en faire plus dans ma vie. Je pris un minimum mon sérieux avant de faire la moue en terminant ma phrase.

« Et oui, même si je fais des bêtises pour m’amuser et amuser le monde, volontairement ou non, je me retrouve dans l’engrenage du parisien concon : Métro Boulot Dodo. Ca m’énerve, j’ai rien à faire de mes soirées, je regarde mon poisson tourner en carré ! Ca m’énerve parceque, bon parler a un poisson me ressemble, mais ne rien faire et m’ennuyer non. Et voilà. Je fais la nostalgie de ma jeunesse folle ! »
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MessageSujet: Re: Tu veux du soleil ? Passe me voir ! [JIMMY]   Tu veux du soleil ? Passe me voir !  [JIMMY] Icon_minitimeMar 30 Mar - 5:37

    Enfin installés à ce café, il ne manquait pourtant plus que ces fameuses boissons à leur rencontre. Un serveur ne tarda pas à venir à leur table, celui-là même que Jimmy avait regardé brièvement quelques secondes auparavant, et vint prendre leur commande en leur demandant très poliment ce qu'ils désiraient. Bon, peut-être trop poliment, mais le jeune éducateur n'y prêta pas plus attention que ça, au contraire de son amie qui eu une mimique pour le moins ironique semblant le caricaturer de façon discrète pour lui répondre de la même manière sur un ton très formel et distingué qu'elle prendrait un café liégeois. Devant la scène, le petit sourire amusé de Jimmy se transforma bientôt en rire contenu, pas plus discret que sa caricature, devant ce spectacle implicitement moqueur mais non moins amusant. Difficile de retenir son sérieux avec un bout-en-train comme Wolwy et le jeune homme tenta tant bien que mal de reprendre son sérieux pour répondre à sa question et donner sa commande à ce pauvre serveur. Se redressant droit comme un i pour mimer le même genre de caractère hautain, il reprit enfin.

    « Hum... La même chose très chère. »

    Bon évidemment, sitôt le brave repartit avec leur commande, il reprit une position de buste normale pour se mettre à pouffer de rire sans retenue cette fois. Pas mal ce genre de pantins qu'il ne pouvait bien croiser que sur Paris et c'est d'ailleurs une de ces meilleures attractions pour lui, comme pour tous les gens de banlieues, sensiblement différents et éloignés de ce genre d'attitude. Quoi qu'il en soit, ça avait au moins le don de le divertir, même si il était évident qu'il avait descellé leur petite moquerie. Difficile d'imaginer qu'il aurait réagit, déjà bien trop coincé pour ça, et surtout devant un baraque noir de deux fois son envergure. Trève de plaisanterie, c'était surtout réconfortant de voir que même une personne issue d'un milieu plutôt aisé comme Wolwerine pouvait se moquer de ça et s'en amuser, et ça confirmait bien toute la bonne idée qu'il se faisait d'elle.

    « Amusant ce genre de clown. » glissa-t-il en se retournant à nouveau brièvement et en le désignant d'un hochement de tête alors qu'il tentait de reprendre enfin son sérieux.

    Revenant ensuite à leur discussion sur son activité et sa mission de grand frère, même au delà des heures de travail, sa remarque sur le fait qu'il était une mère-poule pour eux le refit rire discrètement. C'est vrai qu'il substituait parfois le rôle de parents à ces gosses en difficultés sans pour autant rentrer dans l'affectif, même si ce n'était pas toujours évident, à fortiori lorsqu'on se retrouvait dans leur image, plus jeune. Comme elle l'avait bien dit, si il pouvait se trouver une copine sur Paris et que ça pouvait le sortir de son environnement habituel, ce n'était qu'une bonne chose. Même si sa petite réserve sur le fait qu'il devait savoir se tenir, le fit secouer la tête. Ca c'est sûr, pour le coup, il n'avait rien du serveur très hautain qu'il venait de voir, mais après tout tout ça n'étaient que des codes, des formes. Le fond de ce gamin était bon. Est-ce qu'ils se rendaient compte du bien de son aide? Non, assurément pas. Est-ce qu'il était vraiment « une chance », pour eux? Non plus sans doute.

    « Ah on est pas des chances pour eux... Hélàs, on a pas ce pouvoir. On a pas les clés pour ça. Tout ce qu'on fait c'est en quelques sortes... Réparer du mieux qu'on peut les dégâts des portes qu'ils défoncent parfois parce qu'ils n'ont pas la patience de trouver ces clés... »

    Métaphore pour le moins abstraite mais ô combien juste. Essayer de les armer de patience et de les guider vers ces clés, et réparer les dégâts. Voilà quoi se résumait le métier de Jimmy. Enfin sa vocation. Son métier était bien d'être architecte, mais c'est dans la voie de l'aide et de l'humain qu'il s'était retrouvé plutôt que dans les plans et dans les pierres. Quoi qu'il en soit, Jimmy ne s'en plaignait, pas son genre d'abord et pas à le faire. Il aimait ce qu'il faisait, même si la vie et les ratures de son parcours avaient plus choisis à sa place. C'est aussi pour ça qu'il ne souhaitait pas voir la même chose chez ces jeunes, qu'ils se laissent guidés et enfermés dans ce que leur vie, et la société d'aujourd'hui voulait bien en faire. L'essentiel était de faire ce qu'on aimait et de se lever le matin sans traîner des pieds. D'ailleurs en parlant de ça, la remarque de Wolwy sur la lassitude sa routine pouvait faire sous-entendre le contraire de son côté. Son boulot de guide semblait pourtant plutôt sympa. Rebondissant à sa petite phrase la nommant l'ouragan Wolwerine en disant qu'il exagérait et qu'elle ne faisait que de petites choses pour pimenter son quotidien, Jimmy sourit et acquiesça de la tête.

    « C'est bien ce que je dis! C'est pas donné à tout le monde, c'est plutôt rare même... Comme un ouragan! » plaisanta-t-il alors en se penchant sur la table, se posant sur les coudes bras croisés.

    Ca lui allait bien en fin de compte. Les médias avaient toujours l'habitude de donner des noms angélique à ces évènements naturels et Wolwerine sonnait plutôt bien. Et puis en général, ils frappaient là où il y avait du soleil, ce qui lui allait deux fois mieux tant cette fille était rayonnante et apportait du soleil partout où elle passait. Bref! Elle lui confirma son sentiment en disant qu'elle ne trouvait rien à faire en dehors de sa vie active et professionnelle en dehors de parler à son poisson rouge, elle ne trouvait plus le goût de sa jeunesse dans son quotidien actuel. Jimmy ne connaissait pas trop cette jeunesse dont elle parlait, n'ayant jamais été du genre trop curieux au risque de paraître invasif. Pas son genre de poser des questions sur la vie des gens, même avec Wolwy, qui ne semblait du genre à s'offusquer de ça. Il pourrait lui demander ce qui lui manquait tant que ça dans cette nostalgie de sa jeunesse, mais ne s'y autorisa pas. Le jeune homme n'était donc pas vraiment en mesure se prononcer sur ça, mais une chose était certaine, il pouvait essayer de comprendre ce présent.

    « Pourtant, tu vois tu sors là. Tu as fait la démarche qu'on se voit aujourd'hui, je trouve que tu t'en tire pas trop mal.  » glissa-t-il d'abord toujours sur le ton de la plaisanterie avant de reprendre plus sérieusement. « Mais tu aimes ce que tu fais? Je veux dire... Ton boulot ça va? C'est plutôt à côté que ça cloche en fait c'est ça? »

    Si Jimmy pouvait être de bons conseils quelque part, c'était bien dans ça. En réalité, c'est dans ce genre de conseils qu'il passait une bonne partie de son temps dans sa cité à essayer de faire bouger ces jeunes qui, à défauts de parler à des poissons rouges, parlaient à des cages d'escalier ou à des bancs. Plus difficile d'y parvenir qu'il n'y paraît, même par rapport au défi d'une jeune parisienne déjà bien active.

    « Je sais pas, tu pourrais te trouver une activité. Tu aimes le sport? Tiens, je me suis inscrit y a deux mois dans un club de football américain à La Courneuve, le Flash... Je sais, c'est pas commun, mais ça me plait bien et ça occupe mes fins d'après-midi trois fois par semaine. Ou je sais pas un club d'échec, aller voir un concert... Enfin c'est pas à Paris que t'es limité... Au pire tu sais que tu peux toujours me passer un coup de fil, je serais ravi de combler cet ennui. Je suis même capable d'imiter le poisson rouge si t'as envie! »

    Se mettant à esquisser une grimace pour le moins comique avec une moue de joues et de lèvres cherchant à imiter maladroitement un poisson, Jimmy resta dans l'esprit léger qui entourait leur rendez-vous et qui les sortait au moins pour ce temps-ci de cette routine ennuyante. Tiens, en parlant d'imitation, au moment même de sa moue de poisson, voilà que le serveur revenait avec leur deux cafés liégeois en mains et s'arrêta net l'air intrigué. Ils devaient vraiment les prendre pour des fous, mais peu importe, ni Wolwy ni Jimmy n'étaient du genre à se soucier de ça, surtout venant de ce genre d'individu coincé. Reprenant des traits plus naturels, le jeune homme le regarda en arquant les sourcils, lui rendant son regard interloqué en tentant de toutes ces forces de ne pas se remettre à rire sous son nez, par correction.

    « Hum... Merci. »
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