CANDICE • chupee. (finish)

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LANGLOIScandice feat. Natalie Portman

Candice Marie Langlois • Candice est une jeune femme de 24 ans. Elle est née le 31 décembre 1985 à Paris même. Elle est née dans une famille assez défavorisée. Son père était maltraitant envers sa mère. Mère qui est décédée lorsque Candice avait 15 ans. Mais malgré tous ces détails, Candice est une jeune femme plutôt épanouie. Effectivement, l'année dernière la demoiselle a obtenu son concours afin de devenir professeur des écoles. Cette année, c'est donc la première classe qu'elle a entre les mains. Une classe de CP. Mais autant vous dire que les enfants l'adorent, car elle sait rendre vivants ses cours, et c'est ça le plus important. Candice adore voir leurs sourires, c'est ce qui lui importe le plus. Candice est douce, certes, mais faites attention à l'eau qui dort. Son plus gros pêché est très certainement la colère. Candice est hétérosexuelle. Etonnament, elle ne s'est jamais posé de question sur son orientation sexuelle. Elle n'est aucunement attirée par les filles même si ça lui ai arrivé une fois d'en embrasser une, suite à un pari. Candice a de nombreuses manies & de nombreux tics de langage. L'expression qu'elle dit souvent change suivant les saisons. Ces temps-ci c'est : "Il/Elle a une touche". Dans le sens, "Oh mon dieu, quel look improbable". Candice a toujours eu plus d'amis masculins, mais de part ses études (oui, que des filles pour faire prof !), elle s'est fait quelques amies à la fac. Mais bon nombre de ses amis sont tout de même du sexe masculin. Car oui, Candice est parfois un petit garçon manqué... ! & elle est très orginale. Mais c'est ce qui la rend attachante !

PODCAST

YOUR LIFE IS... ?

CHAPITRE I - Que tes larmes cessent.
① Née dans ton regard.
② Magicienne.
③ Quand tout nous réuni.

CHAPITRE II - Et qu'arrivent les miennes.
① L'annonce.
② Le départ.
③ La colère.

CHAPITRE III - Que ton sourire me berce.
① I have a band.
② Musique, étonne-nous.
③ Enseigne-moi.

CHAPITRE IV - Que le mien t'enchaîne.
① Les rencontres sont dues au destin.
② Les séparations sont dues à la malchance.
③ Le nouveau départ.

Ben moi, c'est Youyou. J'suis pas connue dans le monde du RP, cherchez-pas =) Mais j'vous aime déjà, parce que WAHOU, quoi. MA-GNI-FI-QUE forum Je suis fan. A part ça, j'ai 20 ans, j'suis une p'tite vieille. J'suis à la fac pour devenir professeur des écoles (aa) & puis à part ça, j'suis bretonne & ça, ça fait toute la différence *sbaff* Au fait, vie parisienne ?, quel galère !

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CHAPITRE I-Que tes larmes cessent.

① Née dans ton regard.

“ Je suis née dans ton regard, oui. La première fois que j'ai ouvert les yeux, les tiens se sont immédiatement embués. C'est ce que tu m'as raconté, toujours. Comme pour me montrer que même lorsque tu pleures, tu es au moins heureuse d'une chose : de ma présence. ”
▬ MA...MAN. BAN. BAN. MA.
▬ Ma puce, tu... tu parles ! dit-elle en tapotant les mains de sa fille l'une contre l'autre. Richard, viens-voir, Candice parle !

Richard ne viendrait jamais. Il n'était pas réellement un bon père. Il estimait même ne pas être père du tout. Il avait à peine 20 ans, il était passionné de football et il voulait tout au monde, sauf rester enfermer avec sa femme et ce gosse qui chiale. Richard voulait faire la fête, draguer, se saouler, joueur à la console avec des copains. Il estimait avoir été contraint d'épouser cette idiote, Sarah. Finalement, peut-être que le crétin, dans cette histoire, c'est bien lui. Ce garçon pressé de tirer son coup, ne voulant pas mettre de préservatif. Exceptionnellement. La fois exceptionnelle de trop. Sarah tomba enceinte et tous les évènements se précipitèrent. Richard se retrouva forcé par ses parents d'épouser la demoiselle, tandis que Sarah, bien décidée à garder cet enfant, espérait bien qu'il serait là pour l'aider. Richard fut présent pour Sarah durant toute la grossesse. Mais dès que le bébé vit le jour, il se referma comme une coquille d'huître, faisant comme si l'enfant n'était pas de lui.
▬ Richard. Cette enfant a besoin d'un père. Je me fiche que ne veuille pas de moi comme femme, fais juste ce qu'il faut pour notre petite Candice.
▬ Ta petite Candice me gâche la vie. J'ai 20 ans & tu me demandes de m'occuper d'une gamine. Je suis encore un gamin.
▬ Moi aussi je suis une gamine Richard. J'ai 19 ans. Mais je m'occupe de Candice, je l'aime, je la chérie. Quand je la regarde, je vois que ses yeux pétillent. Tu ne comprends donc pas ? Le cadeau que je t'ai fait en t'offrant cette adorable fillette, c'est inestimable.

Cette discussion s'était terminée en dispute. Richard avait fini par cogner de son poing sur la porte d'entrée. Laissant une marque autant sur sa main que sur la porte. Comme bon nombre de fois, Sarah s'était mise à pleurer, berçant doucement la petite Candice, qui elle, ne pleurait pas. Elle regardait sa mère avec de grands yeux, comme si elle savait déjà que sa mère portait bien de malheurs sur ses épaules. Et Sarah s'était mise à chanter, tendrement. Sa voix s'envolant dans les airs, et Candice fermant légèrement les yeux, jusqu'à s'endormir profondément dans l'enveloppe chaude que lui faisaient les bras de sa mère.

② Magicienne.

▬ Maman, je veux faire comme toi plus tard.
▬ C'est à dire, ma puce ?
▬ Rendre heureuse les enfants. Tu es un peu comme... une magicienne. dit la petite fille en souriant & en venant se serrer contre les jambes de sa main, enroulant ses petits bras autour.

Candice avait déjà cinq ans. Elle allait à l'école depuis maintenant deux ans et même si les maîtresses ne cessaient de se dire entre elles que vu le milieu qu'elle fréquentait, elle ne devrait pas s'en sortir aussi bien, Candice se débrouillait comme un chef. Elle était dynamique & avait la langue bien pendue. Un peu bavarde, ce n'était pas rare qu'elle se fasse taper sur les doigts par sa maîtresse qui ne cessait de la reprendre & d'essayer de la faire taire. A la maison, Richard était une espèce de fantôme. Candice n'était pas très câline avec lui, pour la simple & bonne raison qu'il ne l'était pas non plus. La relation que Candice entretenait avec son père était totalement différente de celle qu'elle avait avec sa mère. Et malgré ses cinq ans, Candice était dégourdie. Elle avait bien comprit que si sa mère et son père ne dormaient pas toujours dans la même chambre, c'était parce qu'ils n'étaient pas de vrais amoureux. Et Candice entendait Sarah pleurer, souvent. Alors la petite fille allait se blottir contre sa mère, l'embrassant, l'étouffant presque de baisers, voulant lui faire ressentir qu'elle était là. Que sa fille ferait tout pour lui remonter le moral. Oui, Candice était très mature, un peu différente des filles de son âge. Peut-être bien, parce qu'elle devait un peu être la maman de sa mère & la consoler.
▬ Aujourd'hui, ma chérie, on va aller au zoo !
▬ Papa vient ?
▬ Non, mais tu sais, tu en verras d'autres, des singes poilus.

Candice avait réussi à transformer sa déception du moment en un véritable éclat de rire. Puis elle avait prit la main de sa mère, se disant que vraiment, c'était ça que voulaient les enfants : qu'on les fasse rire, qu'on leur fasse oublier leurs malheurs. Et Sarah était vraiment la plus douée des magiciennes pour cela.

③ Quand tout nous réuni.

▬ Candice, prends ton pyjama & ton manteau. Dépêches-toi, on va chez Mamie.

Il faisait nuit noire. Il devait déjà être plus de minuit. Pourtant, Candice ne dormait pas vraiment. Effectivement, cela faisait plus d'une demi-heure qu'elle entendait ses parents se crier dessus & elle entendait des claques, des bouts de verres sur le sol. Mais étrangement, elle en avait l'habitude. Alors lorsqu'elle était réveillée par ces disputes, elle se recroquevillait dans sa couette & pleurait doucement. Candice avait neuf ans & elle rêvait que son père meurt. Cela faisait déjà trois ans qu'il s'était mis à boire, & qu'il rentrait tous les vendredi soirs saoul, et violent. Il frappait Sarah, parfois. Candice avait essayé de la défendre, une fois, mais sa mère lui avait hurlé de retourner dans sa chambre. Candice savait qu'elle ne voulait qu'il lui fasse du mal. Alors elle restait dans sa chambre et elle tremblait, pleurait, attendait que ça passe. Les fois où ça dégénérait vraiment, Sarah venait la chercher en pleurant, lui disant d'assembler quelques affaires, qu'elles iraient dormir chez mamie, qui habitait la maison d'à côté. Et cette fois-ci, cela dégénéra. Candice les entendait se dire des choses horribles. Si bien que quand sa mère arriva pour la chercher, Candice avait déjà préparé ses affaires. Elle descendit l'escalier derrière sa mère, courut pour ne pas croiser le regard de son père :
▬ Une fille de salope.

Candice eut peur, courut plus vite, sa mère lui attrapa violemment la main, voyant Richard qui les poursuivait. Elles sortirent dans la rue, courant. Il faisait froid, et Candice n'avait pas eu le temps de prendre ses chaussures. Alors elle courait jusqu'à la maison de sa grand-mère, son sac sur les épaules, et ses chaussettes baignant dans les flaques d'eau. Puis elles arrivaient chez la grand-mère, elles mettaient Candice au lit, mais bien sûr, la petite fille ne fermait pas l'œil. Elle écoutait ce que les deux femmes se disaient, & tremblait comme une feuille, ayant encore peur.
▬ Il va falloir que tu fasses quelque chose, Sarah. Ca ne peut pas continuer comme ça. Tu sais, je suis heureuse de t'héberger, là n'est pas problème. Il est juste temps que tu quittes cet homme qui te fait souffrir.
▬ Je sais, maman. sanglotait Sarah. Mais je crois que je l'aime cet idiot. Il fait de moi la plus soumise des femmes, mais je l'aime.
▬ Mais il est temps que tu te rendes compte qu'il ne t'aime pas.
▬ Alors pourquoi il ne me quitte pas ? Je ne lui apporte rien à part une bouche supplémentaire à nourrir.

Mamie avait baissé les yeux, Candice le sentait. Sarah ne se rendait pas compte qu'elle ne pouvait pas souffrir indéfiniment comme ça, que ça devait se terminer un jour. Les trois générations espéraient juste que cette histoire finirait bien. Vous savez... Les contes de fées. Après cette discussion, Sarah se glissa dans les draps auprès de sa fille chérie & l'enlaça. Finalement, tous ces évènements rendaient leur relation encore plus fusionnelle.

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CANDICE • chupee. (finish) NataliePortmanedgmid

CANDICE • chupee. (finish) NataliePortmanpubsmi

CHAPITRE III-Que ton sourire me berce.

① I have a band.

▬ T'es qu'une poule mouillée, Langlois.
▬ T'as de la chance d'être canon, sinon, on t'aurait déjà lynchée.
▬ J'vous emmerde les gars, franchement. Vous n'êtes que des crétins sans cervelle.
▬ N'empêche que t'es pas cap. Tu nous déçois.

Et finalement, Candice les regarda avec une pointe de défi dans les yeux et elle se leva. C'était banal, certes, à la différence près qu'elle était en classe & qu'immédiatement cela provoqua une réaction chez Mr Caër, le professeur de littérature. Candice, 16 ans et demi, était certainement l'une de ses meilleures élèves, mais aussi l'une des plus dissipée. Alors, il fronça les sourcils et montra du doigt la chaise pour qu'elle aille se rassoir. Sauf que Candice ne fit pas attention à son geste & continua de marcher jusqu'au professeur, se moquant des petits commentaires que l'on faisait sur son passage. Elle arriva à la hauteur du professeur et droit dans les yeux, elle lui dit :
▬ Mr Caër. Vous êtes mon fantasme vivant, alors embrassez-moi maintenant, ou je meure ou bien regrettez-le à jamais.

Mr Caër avait environ 45 ans, bedonnant, crâne dégarni. Il n'y avait rien d'excitant chez lui. Candice tendit les lèvres vers lui, mais le professeur lui attrapa le bras et la dirigea vers la porte en disant :
▬ Chez le CPE, Langlois. Vous n'êtes pas dans un cirque ici, mademoiselle.

Candice lança un regard à ses camarades et leur fit une grimace. Ceux-ci étaient morts de rire & avant qu'elle ne sorte de la salle, l'un de ses amis, Théo, ne put s'empêcher de dire :
▬ Vous ne pouvez pas refuser d'embrasser une déesse comme Candice, Mr Caër. Avec tout le respect que je vous dois.
▬ Et moi j'avoue que j'ai aussi vraiment envie de vous embrasser, Monsieur. renchérit Jérémy.
▬ Très bien. Tous les trois, chez le CPE. Et plus vite que ça.

Bien sûr, lorsque les trois se retrouvèrent hors de la classe, ils allèrent partout dans le lycée sauf dans le bureau du CPE, bien trop occupés à rire et à se moquer de la tête du professeur de littérature. Candice était enfin une jeune fille comme toutes les autres. Un peu plus garçon manqué peut-être. Un peu plus déjantée aussi. Plus naturelle. Plus colérique... Mais aujourd'hui, elle avait des amis sur qui elle pouvait comptait. Ils étaient un groupe.

② Musique, étonne-nous.

▬ Joyeux anniversaire, Candice.

Candice murmura un léger remerciement avant d'ouvrir le paquet cadeau géant qui lui était tendu par son père. Apparemment c'était quelque chose d'imposant et la jeune femme se demandait bien ce qu'il avait bien pu lui acheter pour essayer de l'amadouer. Puis quand Candice aperçut l'emballage de la guitare, elle ouvrit de grands yeux. Wahou. Là, son père l'épatait. Elle le regarda, interdite.
▬ Je sais que tu ne me pardonneras jamais ce que je vous ai fait endurer à toi et à Sarah. Mais... je savais que ce cadeau te ferait plaisir.

Candice sourit légèrement et certainement pour l'une des premières fois dans sa vie, elle se mit sur la pointe des pieds et elle déposa un baiser sur les joues de son père. Puis après l'avoir remercié une nouvelle fois, elle avait téléphoné à Théo & Jérémy. Ils s'étaient retrouvés au skate park & Théo avait commencé à lui apprendre les accords de base. Candice se révéla très doué. Et après quelques semaines, elle put même commencer à composer elle-même. Par la même occasion, elle écrit quelques paroles de chanson. Et lorsqu'un soir Théo trouva l'une d'entre elle dans le fond d'un sac de Candice, il dit :
▬ Wahou. C'est magnifique Candice. T'as du talent, tu sais ?
▬ Tu parles, c'est nul.
▬ Tu sais, avec Jerem' qui joue de la basse, moi j'maîtrise aussi la guitare, & je connais Luc, un copain, il gère à la batterie. On pourrait monter un groupe. Je t'ai entendu chanter et... Ta voix est magnifique.
▬ Arrête, tu charries.

Théo n'avait rien répondu alors elle en conclut que finalement, il ne la charriait peut-être pas. Et une semaine plus tard, ils se retrouvaient pour la première fois tous les quatre pour une répétition. Un mois plus tard, ils décrochaient leur premier concert dans un bar. Désormais, les quatre amis étaient inséparables. La musique & l'amitié les liant.

③ Enseigne-moi.

Les mois passèrent et la fin du lycée avait sonné. Chacun avait décidé d'aller dans une fac différente. Théo partait pour Sciences Po, Jérémy s'en allait pour Lyon dans une école de commerce, tandis que Luc restait à Paris étudier la musique. Il en fut de même pour Candice qui resta sur Paris et se trouva une fac de psycho. Candice avait déjà 18 ans, et comme prévu, elle venait de quitter la maison pour s'installer dans un appart' en banlieue chic. Avec l'argent qu'elle avait gagné les étés précédents, elle avait pu se louer un 18m². Vu que Jérémy et Théo n'étaient plus dans la même ville, Candice se rapprocha de Luc. Ensemble, ils jouaient de la musique jusqu'à pas d'heure, ils regardaient des films en se tenant la main. Et tout ça en pensant que ce n'était qu'une simple amitié. Jusqu'au soir où tout cela dérapa. Ils venaient de regarder un film d'amour, et Candice se lança dans de la philosophie :
▬ Tu sais, j'adorerais que ça m'arrive. Un homme qui me regarde droit dans les yeux et qui n'a rien besoin de me dire pour que je laisse embrasser.

Luc avait sourit et l'avait regardé droit dans les yeux. C'est à ce moment-là que Candice tomba pour la première fois amoureuse. Son coeur rata un battement et elle se laissa embrasser par ce garçon aux lèvres douces. Le même soir, ils voulurent passer au niveau supérieur. Mais Candice fut gênée et ne put s'empêcher d'avouer.
▬ Luc, je... C'est ma première fois.
▬ Ce n'est pas grave, je t'apprendrais.

Et cette nuit-là, Candice perdit sa virginité. Mais elle ne la perdit pas avec le premier venu. Elle la perdit avec cet ami qu'elle aimait tant & qui lui apprit ce que voulait dire faire l'amour.

CHAPITRE IV-Que le mien t'enchaîne.

① Les rencontres sont dues au destin.

Candice venait d'avoir 20 ans. Pendant près d'un an elle était sortie avec Luc, mais finalement, leur relation n'était plus aussi passionnelle qu'aux débuts et ils ne cessaient de se disputer plutôt que de passer de bons moments ensemble. C'était donc d'un commun accord qu'ils s'étaient séparés et avaient décidé de rester amis. Mais Candice comprit que cette légende de rester ami avec son ex n'était qu'une légende. Trois semaines plus tard, Candice & Luc ne se disaient plus que salut dans les couloirs, au plus grand désespoir de Candice. La jeune femme passait en troisième année de psychologie. C'était la rentrée pour elle, et elle avait une flemme monumentale. Elle avait passé une partie des vacances avec son père, et mine de rien, elle s'était bien amusée. Candice ne lui avait pas pardonné, mais elle avait apprit à relativiser. Alors elle avait décidé de passer quelques moments avec lui, ne voulant pas qu'il meurt de tristesse. Candice arriva donc à la fac, sac en bandoulière sur l'épaule, cheveux remontés en chignon, lunettes sur le nez, tee-shirt des Beatles & tongs. Elle repéra certaines de ses connaissances des années d'avant & alla discuter avec eux. Puis en cours, elle se retrouva à côté d'un nouveau qui, pendant qu'ils s'installaient, lui dit :
▬ Moi c'est Gwen, et toi ?
▬ Et moi Candice.
▬ T'étais déjà là l'année dernière ?
▬ Oui, et l'année d'avant aussi !
▬ Ca t'embêterait de me faire visiter les locaux, après le cours ?
▬ Aucun soucis, je suis une guide-née.

Le professeur les interrompit car il commençait à se présenter & à parler de son cours. Pendant le cours, Gwen & Candice se lançaient quelques regards & la jeune femme ne put s'empêcher de constater qu'il avait des yeux magnifiques. Les rencontres sont dues au destin. Si cet homme-là lui avait adressé cette parole, c'était forcément un signe. Oui, Candice était une véritable fleur bleue. Quatre semaines plus tard, les deux jeunes gens échangeaient leur premier baiser, dans un pub irlandais. Gwen était un garçon expansif & déjanté, il entraînait Candice dans des histoires pas possibles. Et c'est cela que Candice adorait chez lui.
▬ Candice, si tu m'aimes, va prendre un bain dans la fontaine.

Candice avait tout d'abord regardé le monde dans les rues de Paris, puis elle avait sauté dans la fontaine avant que Gwen ne la mitraille de photos. Puis lorsqu'elle sortit de l'eau, morte de rire en voyant les têtes des passants, Gwen vint l'embrasser et lui dit :
▬ Le meilleur concours de tee-shirt mouillé que je n'ai jamais vu.

② Les séparations sont dues à la malchance.

▬ C'est fini, Candice. J'ai rencontré une autre fille. Elle... Je ne sais pas ce qu'elle a de plus que toi, mais elle l'a.
▬ T'es pas franchement délicat, Gwen.
▬ Que veux-tu que j'te dise ? Que je te dise des beaux mots pour te larguer ? Non, je ne suis pas du genre à faire dans la demi-mesure. Et l'on ai pas dans une comédie romantique.

Candice le laissa partir sans rien dire. Pendant toute une soirée, elle pleura, invita quelques copines à regarder une comédie romantique et vida un énorme pot de glace à elle toute seule. Elle avait vu les filles faire ça dans les séries américaines et c'était vrai que ça faisait du bien. Gwen et Candice sortaient ensemble depuis huit mois quand il décida que c'était fini. Candice ne comprit pas vraiment, mais elle ne chercha pas plus loin. Elle n'en avait pas la force, elle n'en avait pas le courage. Pendant près d'un mois, elle vit Luc traîner avec sa poufiasse. Enfin, ce fut les vacances et Candice put déprimer tranquille pendant une semaine entière. Elle ne prit même pas la peine de se laver. Puis ses copains de toujours, Théo & Jérémy, vinrent à sa rescousse, eux aussi étant rentrés pour les vacances :
▬ Tu pues. Alors bouge tes fesses, on va en boîte. Les séparations sont dues à la malchance ma belle. T'aurais plus de chance avec un autre.

Candice avait sourit puis les avait suivi en boîte. Les vacances avaient passé vite. Puis elle avait commencé ses études pour devenir professeur des écoles, son rêve depuis toujours. Candice aussi voulait être magicienne et faire sourire les enfants.

③ Le nouveau départ.

Aujourd'hui, Candice est professeur des écoles. C'est la première classe qu'elle a, une classe de CP. Elle est heureuse, très. Elle revoie son père, parfois. Elle a 24 ans, n'a pas de petit copain, rien de sérieux du moins. Mais aujourd'hui, la magicienne veut prendre un nouveau départ. Oublier toutes ses désillusions, rendre hommage à sa mère. Elle sait que son comportement est cliché, mais c'est comme ça qu'elle a besoin de le vivre. Mais Candice garde ce petit côté original qui la rend totalement différente des autres jeunes femmes. Croyez-moi, Candice Langlois sort du lot. Elle est encore une grande enfant. Et avec Théo & Jérémy, ils leur arrivent encore de donner quelques concerts, sans Luc aujourd'hui. Parfois, lorsqu'elle pense à ce qu'elle a vécu, elle se dit qu'elle s'en sort plutôt bien. Mais maintenant, elle veut mieux.