JULES. ♦ finish.

Invité

GAINSBOURG, JULES ALEXANDRE feat. Ashton Kutcher

GAINSBOURG, JULES ALEXANDRE • Cet homme s'appelle Jules Alexandre Gainsbourg, non, je vous arrête, aucun lien avec le fameux Gainsbourg. Il est né le douze Mai, il y a vingt-cinq ans, déjà. C'est qu'il se fait vieux, mais il le vit vraiment bien. Il est né à Paris, dans le seizième. Sa mère est espagnol. Mais elle parle très bien le français, c'est une ancienne mannequin. Son père, quant à lui, est un homme qui vit sur les revenus qu'il a, il est français de pur souche. Jules n'a jamais été fixé sur son orientation sexuelle. Il se clame hétérosexuel. Pourtant, il a déjà couché avec des hommes, il s'est même déjà entiché de l'un d'entre eux. Il n'assume pas entièrement, c'est pourquoi il ne parle pas de bisexualité. Il vit très bien, je veux dire par là, qu'il ne manque de rien. Il n'a aucun enfant et est célibataire. Il ne supporte pas d'être en couple. Parce qu'il a l'impression que l'autre a un quelconque pouvoir sur sa personne. Il travaille, oui, il ne compte pas sur l'argent de ses parents, même si sa mère lui verse souvent de l'argent. Il est peintre. Il vend ses peintures sur internet, même s'il n'est pas bien connu, ça lui permet de mieux vivre. À côté de ça, il est serveur, parce qu'il n'aime pas rester sans rien faire. Étonnant, pour un gosse de riches.

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PODCAST
« Alexi,

C'est horrible. Oui, c'est horrible ce putain de vide que t'as laissé dans mon lit, dans ma vie, dans mon cœur. Tu me fais de la peine, tu es tellement con. Mais merde, je crois que je suis tombé amoureux de toi. Je n'arrive pas à le croire. Moi, amoureux d'un homme. D'un jeune homme, même. Puisque tu n'es pas bien vieux, du haut de tes dix-huit ans. Ta soeur ne me plait pas, non, je crois même que je la déteste. Parce qu'elle voit clair en moi, elle a comprit ce que je ressentais pour toi. Pourquoi ? Pourquoi tu me fais ça ? Ne suis-je donc pas assez torturé comme ça ? Tu m'as reproché, hier soir, de ne pas te parler. De ne pas te dire qui j'étais. Alors, regarde, je le fais, je t'écris cette lettre que tu brûleras quand tu n'en auras plus rien à foutre.
Je suis né à Paris, dans le seizième. Des parents riches, une enfance parfaite. École privée, cours de piano, échec, peinture, livre, respect, bonne manière, sourire, argent, argent, argent, argent. Voilà ce qui a rythmait mon enfance. Que veux-tu que je te dise ? Je n'ai pas été malheureux. Je n'ai jamais manqué de rien. Je pouvais manger à ma faim, j'avais de l'eau chaude et des vêtements à ne plus savoir quoi en faire. J'avais une nourrice, une femme absolument merveilleuse. Elle était comme une mère pour moi. Je crois même qu'elle avait touché mon coeur. J'étais enfant, j'étais seul, j'étais bête. Mon meilleur ami était Henry. Un poisson rouge. Je suis pitoyable, n'est-ce pas ? Puis, j'ai grandis. J'étais bien différent de ce que je suis maintenant. Adolescent, je n'avais pas confiance en moi. J'étais complexé, parce que plus enrobé que maintenant. Je l'ai pourtant très bien vécu. Je veux dire par là que même si je manquais de confiance en moi, j'étais heureux. J'avais quelques amis sur lesquels je pouvais compter. Je n'ai pas eu une vie exceptionnelle. Je n'ai pas vécu comme tu vis maintenant. Je n'allais pas à toute les fêtes, je ne vivais pas pour l'argent. J'ai fumé ma première cigarette à dix-sept ans, c'est depuis ce jour que j'en suis accroc. J'ai eu ma première relation sexuelle à seize ans. Avec ma meilleure amie de l'époque. Une erreur, sans doute. J'ai quitté le lycée, mon bac dans la poche avec mention très bien. Je voulais faire une prépa littéraire, mais j'ai laissé tombé lors de ma première année. Non pas que ça ne me plaise pas, mais j'avais envie de vivre de mon art. J'ai très vite compris que j'étais bon, sans prétention. Alors j'ai commencé à peindre. Ne voulant pas vivre uniquement de ces ressources et ne plus être aux crochets de mes parents : j'ai acheté un appartement et j'ai pris un métier de serveur. A partir de là, j'ai pris confiance en moi, je suis devenu beaucoup moins réservé. J'ai rencontré beaucoup de monde, et je suis devenu quelqu'un qu'on apprécie, je pense.
Puis, j'ai fêté mes vingt-cinq ans. Et tu es entré dans ma vie. Toi, ce gamin capricieux qui ne vit que pour la nuit. J'avais connu quelques hommes avant toi, mais aucun ne m'avait jamais fait réagir comme toi. Tu es arrivé, alors que je fêtais mon anniversaire avec mes amis, tu t'es installé près de moi et tu m'as simplement demandé « chez toi ou chez moi ? » j'avouerais avoir été très surpris. J'ai toujours beaucoup de mal à accepter cette partie de moi, je me suis alors braqué et tu as ri. Idiot, va. Nous avons fait connaissance. Alexi, mon bel Alexi, tu m'as entrainé dans les toilettes. J'avoue ne pas avoir compris sur le coup. Puis, tu t'es mis à genoux. Et je me suis senti très gêné lorsque tu as voulu détacher mon pantalon. Dieu merci, il me restait encore assez d'esprit pour t'arrêter. Je ne suis pas comme ça, tu l'auras sans doute compris. Je ne voulais pas que ça se passe comme ça et je vois encore l'incompréhension se peindre sur ton visage. Tu ne voulais pas être emprisonné. Je ne voulais pas dire à mes parents que j'étais avec un homme, c'est pourquoi nous avons choisi de ne pas sortir ensemble. Pourtant, lorsque je suis avec toi, je me sens tellement bien. C'est comme si je pouvais mettre Paris à genoux.
Ce n'est pas la lettre d'un amoureux que tu reçois, c'est simplement celle d'un homme qui t'apprécie. D'un homme qui voudrait que tu le remarques un peu plus, qui voudrait que tu restes avec lui après avoir fait l'amour, qui voudrait pouvoir t'embrasser encore et encore et ne pas avoir à se cacher parce qu'il n'accepte pas. Il faut me pardonner, chéri, je ne suis pas celui que tu crois. J'achève ma lettre ici, j'espère que tu en auras plus appris sur moi. J'attends ton prochain caprice, pour que tu viennes me retrouver. Jules. »

Généralement, je me fais appeler Dieu. Mais je me suis dit que je serais plus humble cette fois-ci. Appelez moi, GOD. Quoi ? (a) Non, c'était drôle, avouez le ? Parfois, on m'appelle Yoda, mais citer tous mes surnoms/pseudos, ça serait long. J'ai quelques années derrière moi, en fait, j'aime bien ne rien dire sur moi. Histoire de garder un côté mystérieux. Ça fait peur, hein ? J'ai trouvé cette petite merveille sur PRD. Je n'y changerais rien pour le moment, mais si je trouve un truc, je viendrais éditer. * out * vie parisienne ?, quel galère ! ;D ( D'ailleurs, ça ne serait pas \"Quelle galère \" ? Enfin, j'dis ça, j'dis rien.)