SWANN • fly, little butterfly. (finish.)

Invité

swann elizabeth gautier. feat. scarlett johansson.

swann elizabeth gautier. • Gautier est un nom très français. En effet, il s'agit du nom de jeune fille de la mère, son père étant anglais. Swann a 30 ans. Elle est la première de la famille, suivie de son frère Charles-Henry. Elle est d'ailleurs restée très proche de ce dernier. Elle est par ailleurs en instance de divorce. La situation est très difficile pour elle étant donné qu'elle connait son mari depuis qu'elle a 15 ans. Elle l'a aimé éperdumment mais la naissance de leur fils a eu raison de leur couple. Elle ne veut pas s'éloigner de lui cependant et cherche absolument à entretenir des relations amicales avec le père pour éviter de le chambouler. En outre, la jeune femme travaille dans le milieu de la mode. Elle gère le planning du grand John Galliano. En effet, elle est son assistante. Elle mène une vie plutôt aisée de ce côté mais ne le crie pas. L'argent est loin d'être important pour elle. Elle restera modeste en toutes circonstances.

Chaque fois qu'on parle d'amour,
c'est avec "jamais" et "toujours".

« Charles. »
Je regardais mon frère, le visage abattu. Je crois bien qu’il a tout de suite compris ce qui n’allait pas parce il s’approcha presque aussitôt de moi. J’avais honte, honte de me montrer de cette façon, de m’exhiber face à lui. Il était mon frère certes mais je n’ai jamais été celui ou celle qu’il fallait consoler, rassurer auparavant. Et là, venir comme ça chez lui à l’improviste me gênait grandement mais je n’avais pas le choix. J’avais besoin de lui. « Charles il faut que je te parles. » Il hocha d’un signe de tête, grave. Il semblait sentir ce que j’allais lui avouer, comme si il lisait dans mes pensées. Je m’avançais un peu plus et me retournais courageusement face en lui en soupirant. « Jack et moi allons divorcer. » Je voulais pleurer, m’effondrer mais je n’en n’avais plus la force. Je n’avais plus de force pour rien. « J’ai longtemps reculé cette conversation. Je croyais que ça allait s’arranger, que tout allait redevenir comme avant mais je me suis mentie à moi-même. Je ne voulais pas faire subir ça à Noah, il a 3 ans tu comprends ? Alors j’ai attendu, attendu jusqu’au jour où il est venu vers moi et m’a demandé le divorce. Je crois que je pensais à ça depuis longtemps mais je n’avais pas la force de lui dire. Je l’aime tu sais, malgré ça il reste le seul homme que j’ai jamais aimé. Et maintenant il s’en va loin de moi et de notre fils. Cela me fout en l’air rien qu’à y penser mais je n’ai plus le choix. Je ne veux pas être celle qui détruit ces rêves, je ne veux pas. » C’est alors que je me laissais tomber lentement le long du mur, totalement vidée. Charles s’avança vers moi. Son visage peiné et inquiet ne m’aidait pas. Je ne voulais pas qu’il se fasse du soucis pour moi, j’avais juste besoin de quelqu’un à qui parler, à qui me confier. Il s’asseyait doucement à mes côtés, me frôlant presque. « Tout va bien se passer d’accord ? Je serais toujours là pour toi Swann, toujours. » A ces mots, je posais ma tête sur son épaule. « Merci » murmurai-je simplement. Il comprenait la suite.

Je n'ai pas de pseudo mais appelez moi elodie. Un prénom tout moche, tout banal que tout le monde porte, i know. J'ai dix-sept ans et je suis déjà hyper-amoureuse de votre forum. Bah oui, parce que il est génial quoi et puis Paris ! Ah oui, j'allais oublié : Paris, je t'aime ! Ayez pitié de moi j'avais oublié autre chose : vie parisienne ?, quel galère !

Invité

« Il parait qu’elle l’a trompé avec un mec d’ici, genre le standardiste poilu. »
« Elle a pas un gamin ? »
« Si ! Et si ça se trouve c’est son fils. J’ai toujours dis qu’il ne ressemblait pas du tout à son mari. »
Paris et ses rumeurs incessantes. Cela grouille de partout, surtout dans mon travail. Des milliers de filles seraient prêtes à se damner pour avoir ma place. Ce qu’elles comprennent pas elles, c’est que je fais pas ça pour l’argent, loin de là. Non moi j’aime réellement le milieu de la mode. J’aime l’effervescence autour de la prochaine collection printemps-été, j’aime tout. Je ne cache pas que toutes ces remarques sont blessantes mais je fais avec, j’ai toujours fais avec.
« Elle a peut-être une maladie ? Non parce que ça expliquerait le départ du mari tu crois pas ? »
« Elle a une aventure avec l’autre là, je suis sûre. Tu sais le mec qui vient souvent la voir au bureau… »
« Charles ? Peut-être bien. Il est vraiment canon. »
« Trop canon pour elle, tu veux dire ? »
« Carrément. »
Je n’en croyais pas mes oreilles. Elles étaient vraiment et purement méchantes. Charles venait souvent me voir et tout le monde savait que c’est mon frère. Où allaient-elles chercher des bêtises pareilles ? Désireuse de régler mes comptes, je m’approchais des deux jeunes femmes, sourire aux lèvres.
« On parle de moi ici ? Non parce que j’ai cru entendre mon nom dans la conversation. » Je décidais de ne pas les laisser répondre, après tout elles avaient cherché.« Sachez que Charles est mon petit frère et non pas un mec avec qui je couche. Mon ex-mari et moi avons divorcé pour des raisons personnelles et je doute fortement que ça vous regarde. Je rajouterais que vous êtes des pauvres filles malfaisantes et complètement insignifiantes. » M’apprêtant à partir, je me rappelais d’une chose. « Je serais vous, je ne ferais pas la maligne. Parce que toi - je montrais la première fille du doigt - tu as couché avec ton supérieur pour avoir le poste et toi - je montrais l’autre - tu couches avec le copain de ta copine qui est juste à côté de toi. » Je souris, ravie de mon effet et me retirais. On ne s’en prenait pas à Swann Gautier sans dommages. Non mais.