LUCAS ♣ feel the freedom.

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DURAND - LESAGE & LUCAS. feat. alex pettyfer

DURAND - LESAGE & LUCAS. • Allez, vas-y ; rigole parce que mon nom te fait marrer ! Pas de soucis, j'ai l'habitude ; depuis que je sais l'écrire, ce foutu nom, on se fout d'ma gueule. Alors te gênes surtout pas ; tu verras, ça te passera..
Tu te demandes surement pourquoi j'ai deux noms au lieu d'un seul ? Ahah, c'est mon côté original qui ressort, encore. (x Sérieus'ment ? Mes parents se sont séparés y'a quatre ans, soit, quand j'avais quinze. Si t'es bon en maths, t'as déjà trouvé quel âge j'ai. Si tu l'es pas, tant pis pour toi. Je suis né un vingt-et-un mars 9o, ça me fait penser que c'est bientôt l'heure d'organiser une grosse fête dans Paris, parce que dans un mois, j'ai vingt ans, quand même. Parce que ouais, j'aime faire la fête ; t'apprendras qu'il n'y a pas que des avantages à ce que tes parents soient séparés, par exemple, deux maisons égal deux endroits pour faire la fiesta.. J'habite Paris, dans le seizième ; j'y ai toujours vécu. J'suis une sorte de putain d'parisien pure souche, je n'ai jamais rien connu d'autre. Que dire de plus ? J'aime les filles. Et je veux devenir médecin. HÉÉÉ OUAIS. 8D

Je m'appelle Marcie, j'ai seize ans et j'suis petite. (aa) Très joli forum, tant que j'y pense. Sérieusement, en plus l'accueil y est super chaleureux ; parfait quoi. Pourvu que ça dure. AH, et j'ai découvert ce forum sur PRD bien-sûr, en cherchant un forum où perdre mes heures, et j'suis tombée sur celui-là. Me voilà donc les amis. (: le code ; vie parisienne ? quelle galère. ;D

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PODCAST
« Ma Lili', déjà, pardon pour le retard ! J'espère que tu m'en veux pas trop, en même temps, j'te jure que j'ai mes raisons. Et puis comme t'es une A-DO-RA-BLE Lili, tu vas les comprendre sans broncher, pas vrai ? De toutes façons j'en n'ai rien à foutre ; tu vois, c'est ça l'avantage des lettres, c'est que la personne n'a absolument aucun moyen de te répondre directement.

J'te disais donc que j'étais plutôt occupé ; ça y est, mes parents ont divorcé officiellement. Aux yeux de la loi, je suis passé de Lucas Lesage à Lucas Durand - Lesage. Et tu sais quoi ? Je m'en fous. Au moins, les gens vont arrêtez de me saouler avec le « Lucas le saaage » ! T'es bien placé pour savoir combien ça m'énerve, hein ? Quand je pense que j'avais failli te frapper, le jour où tu me l'as répété vingt fois sans pause ; et pourtant, tu sais bien que je suis pas violent, hein ! Ouais, donc j'te disais que mes parents sont enfin séparés pour de vrai. J'ai vu mon père fricoter avec une autre blondasse, ça m'a fait rire ; et dire que ma mère me traite de Don Juan alors qu'il y encore une semaine de cela, elle était marié avec un coureur de jupons. Pour l'instant, je reste chez ma mère, parce que j'ai la flemme de faire mes valises et parce que ce week-end, je revois enfiiin Marion - ahh, ça fait des mois que j'attends ça ; la pauvre débarque le week-end du déménagement. Ouais, parce que papa a décidé de partir, il quitte le seizième, bizarre hein ? Il m'a dit qu'il en avait assez de cette ambiance, qu'il voulait commencer quelque chose de nouveau après le divorce. Genre qu'à bientôt cinquante ans, on refait sa vie ; il se tapera encore une bonne dizaine de poupées-barbies, et qui sait, peut-être qu'après ça, il réalisera qu'il ne vaut plus rien que des millions d'euros. J'suis pas certains, mais je crois qu'il le sait déjà ; il en profite, c'est tout. Enfin, tant qu'il se les tape pas quand je suis chez-lui, ça va. J'te jure que si un jour je les entends baiser.. Ah, je rentre dans sa chambre et je lui demande s'il a pas quelques capotes. (:

J'te disais donc que ce week-end, je revois ma cousine adorée ; elle vient dormir à la maison, enfin, chez ma mère. (: C'est cool, ça me rappellera le bon vieux temps, tu sais, l'époque des soirées chez-moi où tu l'appelais Marionnette ; on devait avoir quoi, huit ans, et elle onze ? C'était si bon. Elle revient donc ce week-end ; je l'avais pas vu depuis les dernières grandes vacances, parce qu'on est pas dans la même zone, vu qu'elle habite à Lyon. Comme ça craint... J'en reviens pas que vous soyez parties à un mois d'intervalle, que vous m'ayez lâché toutes les deux ! Les deux blondes de ma vie, hein ? Elle me manque. Toi aussi. Ça m'fait penser que j'me demandais si tu voulais venir, bientôt. J'voulais que tu ramènes tes fesses ce week-end, histoire qu'on soit enfin réuni ensemble, mais comme cette foutue lettre arrivera surement après le week-end, ça risque d'être un peu mort.. Du coup, j'me demandais si tu comptais venir aux prochaines vacances ; deux ou trois jours ? Ou même une semaine entière, hein. Faudra juste s'arranger pour savoir si on ira chez mon père ou chez ma mère - comme ça fait bizarre de dire ça. J'vais m'y habituer, hein. N'empêche, beaucoup de gens détestent le fait que leurs parents ne soient plus ensemble, mais moi, depuis qu'ils ont divorcés - soit, depuis hier - j'me sens mieux. Tu m'as toujours dit que j'étais bizarre.. En voilà la preuve.

Piouf, tu sais quoi ? J'ai mal à la main. J'ai trop écrit, j'écris trop parce que je bosse trop. Et ouais ; toujours médecin, hein ? Au fait, j'espère que ta mère va mieux, et j'espère que tu vas bien aussi, ma Lili chérie. Tu m'manques à mort, si tu savais.. Rah, ça m'gave. Tu m'manques, tu m'manques, tu m'manques. Ahah ; je t'aime mon Alix. Reviens vite sur Paris, parce que sans toi, je crève, tu sais. »

▬ Essuyant doucement ses petits joues rougit par la tristesse, Lucas renifla tristement ; un an, ça faisait un an qu'il n'avait pas eu de ses nouvelles. Elle, Alix, sa meilleure amie, la presque-femme-de-sa-vie, son amie de toujours, parce que son amie d'enfance. Elle avait toujours été là, oui, toujours. Jusqu'à ce que sa mère apprenne qu'elle était malade, et jusqu'à ce que son père décide de la ramené sur Marseille, sa ville natale. Alix avait suivi sa petite famille, elle était partie. Ils avaient commencé par le téléphone, plusieurs heures par semaine. Puis plusieurs encore, mais par mois. Et finalement, ils avaient commencé les lettres, parce que le crédit commençait à couter cher. Une lettre par semaine. Puis une par mois.. Et puis, comme ça, du jour au lendemain, elle ne lui avait plus jamais donné aucune nouvelle. Il avait essayé de la recontacter, mais elle ne répondait plus. Il avait même été jusque Marseille ! Mais apparemment, elle avait déménagé. Et allez chercher une ado banale dans une ville comme Marseille, vous. Après deux jours, il avait renoncé et était retourné sur Paris. Alix lui manquait. Alors oui, maintenant, en relisant une lettre écrite à l'âge de quinze ans, quatre ans plus tard, Lucas pleurait. Oui, Lucas Durand - Lesage, blondinet de bientôt vingt ans, fêtard, fier et sur de lui, pleurait dans sa chambre en repensant à celle qu'il ne voyait plus. Parce que malgré les apparences, oui, Lucas Durand - Lesage était un mec, un putain de mec exactement comme les autres.