Une soirée qui commence mal. Mais... [Pv Jimmy]

Enfin une semaine de travail terminée. Non pas qu'elle n'aimait pas son job loin de là. C'est juste qu'une pause de temps en temps ce n'était pas de refus. En effet, elle donnait tellement d'elle même dans son travail, qu'elle était contente d'être en week-end par moment. Ce soir là, Samantha avait décidé de sortir avec quelques amis et de se rendre à l'Olympia pour voir un concert. Le chanteur ou la chanteuse? Elle se moquait pas mal de savoir de qui il s'agissait, tout ce qu'elle voulait s'était profiter de sa soirée avec ses amis. Évidemment comme toujours, elle avait passé une bonne heure à se préparer et quand enfin elle fut prête, la jeune brunette prit sa voiture et passa chercher ses amis avant de se rendre sur le lieu de son travail. Et oui, même quand elle ne travaillait pas, il arrivait à la jeune femme de revenir sur son lieu de travail afin de profiter des spectacles qu'elle ne pouvait pas voir en temps normal.

Après quarante cinq minutes de trajet, Samantha arriva enfin devant l'Olympia, grâce à sa réputation, son fric et surtout son travail, elle pu entrer sans problèmes et n'eut pas à attendre dans la file d'attente. Rapidement suivie par ses amis, elle se rendit aux vestiaires afin de déposer sa veste et son... sac! Non mais puis quoi encore?! Alors même qu'elle allait déposer son sac, croyant que ses amis la suivait, la jeune femme aperçu un ado, qui avait l'air d'avoir 15 ans tout juste, la main dans son sac. La jeune femme tira alors son sac à elle et s'énerva :

_ Non mais oh! Tu veux que je t'aide! Tu crois que parce que tu as 15 ans tu peux te permettre de voler dans le sac des autres tranquillement? Hey, hey, hey... Non, non, non tu ne vas pas t'en tirer comme ça crois-moi, je vais appeler la sécurité et tu vas t'expliquer avec eux... Tout de suite d'ailleurs...

Mais voilà qu'alors qu'elle prenait son portable pour appeler la sécurité, un homme intervint auprès d'eux. Qu'est-ce qu'il voulait celui la? Il devait encore faire parti de ses personnes qui avait l'habitude de se mêler de la vie des autres sans doute. D'ailleurs cette pensée se confirma lorsque ce dernier prit la parole à son égard...

Ce week end Jimmy et les autres éducateurs de sa ville avaient organisé une sortie sur Paris. Un concert à l'Olympia où il emmenerait quatre jeunes, dont les places seraient payés par la mairie et l'association du quartier. Chose suffisament rare pour être soulignée. Le jeune homme avait passé la semaine à organiser cette sortie entre les places à aller chercher sur Paris, les disponibilités des éducateurs et le transport. Tous les détails réglés, il ne restait plus qu'à atendre ce samedi où il rejoint son collègue et les quatre jeune à la MJC où le rendez-vous avait été fixé à 19 heures, deux avant le concert. Trois d'entre eux montèrent avec l'autre éducateur et Jimmy prit soin d'en prendre un en particulier, seul dans sa mercedes noir pour lui parler durant le chemin.

Il avait en effet apprit sa garde à vue plus tôt cette semaine pour possession de stupéfiant et avait d'ailleurs hésité à l'emmener au concert ce jour-ci. Mais il avait déjà été suffisament sanctionné et c'était l'occasion de lui en toucher deux mots. Pas moraliste, Jimmy chercha à comprendre ses motivations à vendre des barettes de shit puisque c'est de ça qu'il s'agissait et à lui faire entendre raison sur l'impasse de ce chemin qu'il prenait. Evidemment comme il l'entendait souvent chaque fois qu'il parlait de la voie des études à privilégier, ce jeunes lui répliquait son propre exemple en anti-thèse... Bah oui, il avait un Bac +5 et au final était toujours dans le même quartier avec ces jeunes. Est-ce que ça voulait dire que ça en serait de même pour eux? Non, surtout que Jimmy avait eu des circonstances défavorables au moment où il dû abandonner ces projets après cette rupture qui l'avait abattu...

Après une longue discussion toute le long du chemin jusqu'à Paris où il cru obtenir au moins sa promesse qu'il ne vendrait plus de shit et traveillerait avec un de ces cousins sur le marché le mercredi pour se faire un peu d'argent, ils arrivèrent enfin à l'Olympia. Bon terminé la morale, l'heure était à l'amusemente et à la bonne soirée, c'était le but de cette soirée. Les sortir et leur faire voir du monde, s'insérer dans la masse et les faire se sentir intégrés. Jimmy, son collègue et les quatre jeunes firent donc la file d'attente un bon moment avant d'arriver sur les lieux lorsque non loin du groupe, il entendit une vive voix s'énerver et s'emporter. Cherchant d'où cela venait en réalisant qu'ils n'étaient plus que cinq, Jimmy finit par voir ce fameux jeune avec qui il avait fait la route avec une jeune femme lui hurlant dessus en lui montrant son sac à main... Il comprit tout de suite...

S'avançant alors vers eux, gêné autant qu'énervé et déçu par ce gosse à qui il venait pourtant de donner sa confiance, il arriva dans son dos pour lui mettre une petite tappe sur le haut du crâne et le chopant par le col, il le regarda noir, le pointant du doigt se son autre main

« Mais t'es idiot ou quoi? J'te sors, j'te fais confiance et toi tu viens braquer un sac?! »
« Ca va, j'ai rien fais, lâche moi Jim'! C'est elle là elle halucine, j'ai pas fouillé dans son sac! Et Jim', elle est trop fraîche quand elle s'énerve la bourge! »
« Vas-y dégage! Va rejoindre les autres, on règlera ça après toi et moi... »

Le jeune partant rejoindre le reste du groupe poussé par Jimmy, en colère et déçu surtout après lui, de sa bêtise plus que de s'être fait remarqué, il se metta face à la jeune femme, comme lui dire de ne pas le suivre et de le laisser partir. L'observant un moment, c'est vrai qu'elle avait l'ait d'être issue d'un milieu aisé et il comprit sa colère envers ce geste. Gêné par la situation, il ne trouva pas grand chose à dire à froid sur le moment et s'excusa pour le jeune et sa tentative de voler dans son sac en écartant les bras...

« Je... Je suis vraiment désolé... »

Son sac serré contre elle, la jeune brunette ne décolérait pas. Depuis quand est-ce qu'on pouvait fouiller dans les affaires de quelqu'un sans même être puni par la suite ? Évidemment quand le jeune homme en ajouta un peu plus en parlant à l'homme qui venait de partir, la concernant, elle cru halluciner. Mais alors même qu'elle allait prendre la parole pour répondre à cet ado, l'homme en question lui demanda de dégager de là, tout en le remettant légèrement à sa place. Alors comme ça, ils se connaissaient tout les deux... Toutefois aussi énervée qu'elle puisse l'être, elle ne s'emporta pas pour autant contre l'homme qui était intervenu quelques minutes plus tôt. Ainsi quand il prit de nouveau la parole à son égard, s'excusant alors pour l'attitude du jeune homme, Samantha secoua négativement la tête puis lui répondit :

_ Non, ce n'est rien. Ce n'est pas à vous de vous excuser pour lui vous savez. Enfin bref ! Je pense qu'il aura comprit que ce n'est pas à refaire. Heureusement pour lui que vous êtes intervenu parce que sinon il aurait sans doute fini sa soirée aux postes des vigiles. Je ne les aurai pas laissé l'emmener au commissariat, mais sans doute que je lui aurai trouver quelques choses à faire qui lui aurait empêcher de recommencer ses conneries. Et je pense que les envoyer au commissariat ce n'est pas leur rendre service.

Qu'est-ce qu'elle en savait? Elle n'avait jamais eu d'enfant pourtant. Mais elle avait tout simplement été plus jeune elle aussi et on ne peut pas dire qu'elle était une enfant des plus calmes. Même si ses parents étaient riches, elle avait fait pas mal de conneries elle aussi et pas que des petites évidemment. Tout ça pour attirer l'attention de ses parents. Passant ensuite une main dans ses cheveux et tendant son sac à la personne qui s'occupait du vestiaire ce soir là, Sam reprit la parole :

_ En tout cas si des personnes comme vous existaient chez "les riches", il n'y aurait certainement pas ces satanés préjugés qui pourrissent la vie de tout le monde. Ce n'est pas parce qu'un tel est riche ou qu'un autre est pauvre qu'il est mieux ou moins bien éduqué. La preuve, je connais des personnes riches qui ne connaissent pas non plus la politesse. Enfin merci d'être intervenu quand même... On ne sait jamais comment les choses auraient tourné autrement.