OLIVIER - Présentation Terminée -

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BEAUREGARD, OLIVIER KIM
feat. Sean Faris

BEAUREGARD, OLIVIER KIM • 17 juillet 1992. Jour de grand bonheur pour Kimberly Tahoma Beauregard; elle venait de mettre au monde un magnifique petit garçon qu'elle prénomma Olivier. Jour de grand malheur pour Ludovik Beauregard; la femme qu'il chérissait plus que tout l'abandonnait dans ce monde, seul avec un bébé naissant à élever. Olivier Kim (en hommage à sa mère) Beauregard, voici le nom que son père lui donna. L'enfant, quelques jours à peine après sa naissance, vit son éducation confiée à une dame russe d'un âge certain appelée Elena. Ce fut cette dernière qui lui apprit « tout ce qu'un bon petit garrrçon bien élévé se doit de savoirrr! ». Bien sûr, Olivier développa très rapidement une grande affection pour sa nounou, comme une seconde mère, ou disons plutôt une grand-mère vu son âge avancé. À l'école primaire, le jeune garçon était qualifié par tous ses professeurs d'une « tenue irréprochable » et par tous ses camarades de soit-disant « tapette » ! Bien sûr, sa façon d'agir si douce et son apparence si menue et soignée ne tendait pas à démentir cette dernière affirmation. Lorsqu'il entra au lycée, cependant, ce fut soudainement une autre paire de manche. Les plaisanteries et les moqueries des autres avaient commencé à toucher l'adolescent qui s'était finalement lancé dans une révolte sans limite. Certes, il était devenu un beau jeune homme bien bâti qui faisait rêver les filles, mais d'un autre côté il se laissa également entrainer dans le tourbillon des fêtes, des drogues et de l'alcool. Oui, il avait trouvé un moyen si simple et si amusant de dépenser la fortune de son pauvre père, bourreau de travail et à la limite de la dépression nerveuse. Même sa nounou n'arrive plus à reconnaitre son si « gentil petit garrrçon ». Olivier buvait, fumait, découchait fréquemment pour dormir on ne savait où! Parfois dans un hotel luxueux, dans un motel miteux, parfois sur un simple banc de parc, dans la rue, dans le lit d'une fille quelconque ou même dans les bras d'un homme à l'occasion... Il avait de fréquentes sautes d'humeur, il se bagarait, portait des vieux vêtements troués, séchait plusieurs de ses cours, rentrait souvent ivre et/ou complètement stone. Les crises de son père, les supplications d'Elena; rien ne parvenait à calmer l'adolescent qui était trop content d'alimenter les ragots à son sujet pour enfin avoir une réputation digne de ce nom! 21 novembre 2009. Jour de grand bonheur pour Elena Moskovski qui quitte enfin ce monde après une dure et longue vie. Jour de grand malheur pour Olivier Kim Beauregard qui perd alors la seule mère qu'il lui restait et la seule personne qui dégnait lui accorder une réelle attention. De son plein gré, le jeune homme organisa pour sa tendre nounou des funérailles digne d'une grand Duchesse et entra en cure de désintoxication dès le lendemain, pour honnorer sa mémoire.

© Queen P

Donc, vous pouvez tout simplement m'appeller Joannie, JoO. ou même Joanness pour les intimes! Je suis sur le point d'entâmer mon 19e (et 20e à la fois en réalité) printemps. Le lien du forum m'a été donné par Evelyne C. Dumont-Alyn et je m'y suis inscrite, déjà parce que j'avais envie de reprendre le RPG, mais aussi parce qu'étant Québécoise, je n'ai visité Paris qu'une seule fois et cela reste un merveilleux souvenir pour moi! Même si, franchement, la vie Parisienne : Quelle galère!

© Queen P

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PODCAST

19 juillet 1992, Quelque part entre Koursk et Paris.

Cher Journal,
Aujourd'hui, c'est le début de ma nouvelle vie. Je me trouve présentement dans le train qui me mène vers la France. Je ne sais toujours pas ce que je trouverai devant moi, mais je sais ce que je laisse derrière par contre. Le passé. Un passé qui n'est pas très glorieux d'ailleurs. Il n'y a plus rien pour moi en Russie. J'ai quitté mon mari, je n'ai plus de parents depuis des années, pas d'enfant, pas d'emploi non plus... Qu'est-ce qui aurait bien pu me retenir? Rien du tout.
Je suis fatiguée. J'ai encore quelques heures avant d'arriver à Paris où je me chercherai un travail et un endroit où habiter. En attendant, je vais dormir un peu.

Elena

21 juillet 1992, Paris.

Cher Journal,
Voici 3 jours que je ère dans les rues de Paris, à la recherche d'un emploi, sans succès. Je commençais à croire que j'ai été idiote de partir de chez moi. Au moins, en Russie, j'avais un toît sur la tête et un repas chaud tous les jours. Mais voilà que, ce matin, la chance me sourit enfin. Un brave homme, ce Monsieur Beauregard que je dis moi! Un homme fatigué, de toute évidence, mais un homme bon. Je l'ai croisé à la sortie d'un super marché. Alors que j'essayais de convaincre le propriétaire de me donner un travail, lui patientait pour payer ses achats. Il a dû entendre notre conversation, parce qu'à la sortie du commerce, il m'a offert un travail de bonne dans sa maison. Dans la voiture, le pauvre homme s'est mis à me raconter la mort de sa femme, décédée juste après avoir mis au monde un beau garçon. Le pauvre petit que je dis! Ne jamais connaître sa mère. Dès que j'ai posé mes yeux sur ce petit ange, je l'ai tout de suite aimé. C'était un beau bébé le petit Olivier; le teint ni trop foncé ni trop pâle, les yeux sombres et un sourire à tomber par terre!
J'ai tout de suite pris l'enfant sous mon aile. Je lui ai fait prendre un bain, puis je l'ai habillé et bercé longuement, lui chantant les berceuses russes de mon enfance. Je me sentais déjà chez moi dans cette grande maison. Cet enfant, pour moi, est une bénédiction que je dis! Et j'ai bien l'intention de veiller sur lui comme s'il était mon propre fils. Je crois que j'ai trouvé une famille.

Elena

[...]

17 juillet 1999, Paris.

Cher Journal,
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire d'Olivier et je lui ai fait son gâteau préféré. Il a maintenant 7 ans et grandit beaucoup trop vite. À l'école, il est le plus brillant. Je lui ai appris tout ce qu'un jeune homme digne de son rang se doit de savoir. Chaque matin, j'inspecte sa tenue pour qu'il soit impecable. Je peigne soyeusement ses cheveux et lui prépare un petit déjeuner hautement vitaminé! Comme ça, il va devenir un beau jeune homme qui va faire beaucoup d'effet aux demoiselles, que je dis! Lorsqu'il rentre de l'école, nous attaquons ses devoirs ensemble. Ensuite, il m'aide parfois à la cuisine ou alors il va jouer dans sa chambre. Nous passons de longues heures ensemble chaque jour. Plus il vieillit, plus j'ai l'impression que ce petit est le fils que Dieu n'a jamais pu me donner. Il faut bien que quelqu'un s'occupe de lui! Son père ne sait que se surcharger de travail! Il rentre toujours tard et repart tôt le lendemain matin. Il ne connait presque rien de son fils. Un jour, il va faire une bonne dépression nerveuse, que je dis moi! Mais mes réprimandes ne servent à rien, il n'écoute personne.
L'autre soir, mon petit Olivier m'a confié qu'il arrivait que les autres enfants se moquent de lui à l'école ou au parc. Ils lui donnent des surnoms comme « Olive » ou le traitent même parfois de « tapette » comme il dit. La plupart d'entre eux le rejètent et refusent de jouer avec lui parce qu'il est soit-disant différent. Je lui ai répondu que c'était pas pure jalousie, et alors il a répliqué qu'il ne voulait pas qu'on soit jaloux de lui, juste qu'on l'apprécie. De la part d'un enfant de 7 ans à peine, c'est une grande marque de sagesse que je dis moi!
Ce petit me rend tellement fière!

Elena

[...]

24 avril 2006, Paris.

Cher Journal,
Je ne sais plus quoi faire. Depuis qu'Olivier a fait son entrée au lycée, la grande école, il est devenu différent. Petit, il était un ange. Maintenant, c'est le démon qui l'habite que je dis! Il commence à avoir de très mauvaises fréquentations. Une bande de petits gaillards mal élevés qui ne viennent ici que pour salir mes beaux tapis et dévaliser le frigo! Je trouve qu'ils sont grossiers, vulgaires et manquent de savoir-vivre. J'en ai discuté avec Olivier, mais il m'a fait une scène incroyable. C'est la première fois qu'on se dispute lui et moi... Mais pas la dernière apparemment! Pas plus tard qu'hier, j'ai trouvé sous son lit (en passant la vadrouille) des tonnes de revues peu recommendables, une bouteille de vodka à moitié entâmée et un paquet de cigarettes. Deuxième crise! Selon lui, j'empiète sur son espace vital. Je devrais peut-être calmer le jeu avec lui...

Elena

[...]

7 octobre 2006, Paris.

Cher Journal,
Olivier n'a pas dormi dans sa chambre hier soir! et il n'est toujours pas rentré! Pas de mot, pas d'appel téléphonique, pas de texto... Où peut-il bien être? Son père ne semble pas s'inquiéter de la situation, comme toujours. Ludovik Beauregard est trop absorbé par ses clients pour s'apercevoir que son propre fils est en train de devenir quelqu'un de mauvais.

Elena

[...]

12 décembre 2007, Paris.

Cher Journal,
Je n'en reviens tout simplement pas! Cette fois, j'ai trouvé bien plus que de simples cigarettes sous le matelas d'Olivier! De la marijuana! Quand il rentrera ce soir (s'il rentre bien sûr, il a pris la mauvaise habitude de fuguer en douce), ça va barder que je dis, moi! Je ne laisserai certainement pas ce petit fouttre son avenir en l'air juste pour que ses amis l'apprécient! D'ailleurs, j'en profiterai sans doute pour lui parler de sa nouvelle petite amie par la même occasion. Une très mauvaise influence qu'elle a sur lui, celle-là, que je dis! Ce n'est pas une fille pour lui.

Elena

14 décembre 2007, Paris.

[justify] Cher Journal,
Cette fois-ci, ça dépasse les bornes! Mon petit ange, MON Olivier qui m'a traitée de... Non! Je ne dirai pas de quoi il m'a traitée! C'est impossible, je désespère. Pourtant, je ne lâcherai pas prise. À partir de maintenant, il devra me dire où il passe chaque nuit et avec qui il se trouve. S'il se conduit en gamin, je vais le traiter en gamin moi aussi!

Elena

15 décembre 2007, Paris.

[justify] Cher Journal,
Il m'a frappée... C'est la première fois qu'Olivier a un geste violent envers moi, ou même envers qui que ce soit à ma connaissance. Non, j'oubliais que j'avais dû aller le chercher à l'école une fois, parce qu'il s'était bagaré avec un camarade de classe. Mais il m'avait bien expliqué que ce n'était pas sa faute.
Mais là n'est pas la question! Comment aurait-il pu lever la main sur moi ainsi? Exactement comme cette pourriture qui me servait de mari, autrefois! Non! Je refuse de comparer mon Olivier à cette odure! C'est un bon garçon! Mais il a des problèmes... Il refuse que je lui vienne en aide, cela me brise le coeur... C'est décidé, je vais lui laisser plus de liberté, peut-être que ça le calmera. Du moins, je l'espère...

Elena

[...]

8 août 2008, Paris.

[justify] Cher Journal,
Je suis sous le choc. « Vous avez un cancer du poumon, Madame Moskovski. Il vous reste environ un an à vivre, sinon moins. Je suis désolé. » C'est ce qu'il a dit le docteur. Moi, j'ai un cancer. Hors de question que je me rabaisse à en parler à Olivier! De toute façon, si ça se trouve, il s'en moque bien. Plus le temps passe, plus cet enfant me crée des soucis. L'autre nuit j'ai dû aller le récupérer au poste de police. Arrêté pour « vente et possession de drogue » qu'ils ont dit! Heureusement, Monsieur Beauregard a fait jouer de ses relations et Olivier n'a pas eu de répercutions sérieuses. Des heures de travaux publics, seulement. Je voulais le punir également, mais je sais pertinement maintenant que cela n'aurait servi à rien. Son père a proposé de l'envoyer dans une école de redressement s'il causait trop de problèmes, mais j'ai clairement signifié mon désaccord! Je crois que le petit m'en a été reconnaissant. Du moins, il s'est calmé pendant quelques jours après cela. Mais, la semaine suivante, le délinquant était de retour en lui!
Un école de redressement... Serait-ce une bonne idée finalement? Je refuse d'abandonner mon petit aux griffes des surveillants sévères et sans coeur de ce genre d'établissement. Pas question, que je dis!

Elena

[...]

15 novembre 2009, Paris.

Cher Journal,
Je suis à l'hôpital. J'ai fait une crise d'hyperventilation suivie d'une chute de tension. Je me sens faiblir de jour en jour. Mais ce n'est pas grave, je suis prête à mourir. À 72 ans, je dois dire que j'ai déjà eu une vie bien remplie. Une fois au ciel, je serai bien. Je serai en paix.
Je m'inquiète seulement pour mon petit Olivier. Je ne veux pas le laisser seul sur cette Terre. Hier, il a pleuré dans mes bras lors de sa première visite à l'hôpital. Premier signe de faiblesse de sa part depuis plusieurs années. Il m'a promis de revenir me voir tous les jours, jusqu'à la fin... Cela m'a bien fait sourire, mais j'ai peu d'espoir.

Elena

19 novembre 2009, Paris.

Cher Journal,
J'avais tort. Olivier est venu me visiter chaque jour depuis que je suis clouée dans ce lit. On ne discute pas beaucoup, j'ai trop de mal à respirer. Mais il est là. Je suis heureuse. Ce matin, il m'a dit qu'il allait se reprendre en main. Qu'il voulait suivre une thérapie. Il a dit que c'était sa faute si j'étais sur mon lit de mort, qu'il m'avait causé trop d'inquiétudes. Mon pauvre petit! J'ai eu du mal à trouver les mots pour le réconforter, lui faire comprendre qu'à mon âge, il est juste normal que la vie touche à sa fin. Ce n'est pas sa faute. Et s'il trouve ce journal, un jour, j'espère qu'il le comprendra.
J'aime mon petit Olivier. Je l'ai toujours aimé, peu importe les épreuves à traverser. Dès sa naissance, il a changé ma vie. Je dirais même qu'il m'en a donné une seconde, toute nouvelle, pleine de bonheur. Il est le fils que je n'aurai jamais et je ne veux pas qu'il s'en veuille parce que je vais mourir. Ce n'est pas ta faute mon petit ange. Je t'aime...

Elena

[...]

21 décembre 2009, je ne sais pas où je suis, cela fait partie du réglement.

Chère Elena,
Voilà presqu'un mois que je suis ici, et un mois exactement que tu as quitté ce monde. Tu me manques. Tu serais fière de moi, en ce moment, je pense. Je suis ma cure sans faire de bêtise. C'est difficile, très difficile. Surtout au début, j'avais du mal à tenir. Mais, chaque fois, je me rappelle que cette cure de désintoxication, c'est pour toi que je la fais. Parce que je te l'ai promis quand tu as lâché ton dernier souffle, dans mes bras.
J'ai lu ce journal que tu m'avais confié ce jour-là. Aujourd'hui, je te réponds. Tu disais toujours que tu irais au ciel, comme les anges. Me vois-tu en ce moment? Dans tous les cas, je sais que ces mots te parviendront d'une manière ou d'une autre. Tu me manques 'Lena... Attrocement. Tes funérailles, comme je te l'avais promis, on été grandioses! Peu de gens étaient présents, bien sûr. Le personnel de la maison, quelques autres personnes qui te connaissaient, mon père et moi. J'ai choisi l'église la plus belle, la meilleure chorale russe que j'ai pu trouver, les fleurs les plus majestueuses, la pierre tombale la plus représentative de ta glorieuse personnalité et j'y ai fait graver: « Tu n'étais pas mère, mais ton fils t'as toujours aimée comme telle. ». Puis, j'ai fait enterrer ton corps dans le jardin, derrière la maison. En rentrant, dans quelques semaines, ma première visite sera pour toi. Tu vois! Tu les as eues tes funéurailles de grande Duchesse! J'y ai veillé personnellement.
Et moi? Je me remets petit à petit de ta disparition. Chaque jour, je pense à toi. J'ai recommencé à peigner mes cheveux de façon plus soignée, comme tu me l'as appris quand j'étais petit. Je sais qu'après, j'ai changé. J'ai été un adolescent difficile à vivre. Tu as mis toute l'énergie que tu possédais à me donner la meilleure éducation possible et j'ai eu une bien piètre façon de t'en remercier, je m'en excuse. Sache que, où que tu te trouves et où que je me trouve, tu seras toujours la seule et unique mère que j'ai connue, et je t'aime comme tellement. Ma mère biologique serait fière de ce que tu as accompli avec moi.
Je t'aime Elena. Repose en paix.

Ton Olivier

Dernière édition par Olivier K. Beauregard le Dim 21 Mar - 3:04, édité 5 fois

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Merci Beaucoup! :18:

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Bienvenue !
N'hésites pas à demander aux admins si tu veux que tes messages soient à la suite (a)

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Merci beaucoup mesdemoiselles!

Victoire: Quelle excellente idée! :25:

Edelweiss: Hmmm.. Et si je te disais que j'ai terminé, il pourrait m'être réservé définitivement? ^^ Sinon, j'aimerais bien que mes 2 messages de présentation soient mis un à la suite de l'autre, s'il te plait. Merci à l'avance :) .

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Un grand MERCIII! :11:

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