When Paris is illuminated.. [Cassie L.]

J'avais passé une nuit courte, dans un hôtel, en charmante compagnie.. M'enfin, il était déjà 17h30. Je n'avais pas été en cours, tss.. Pour deux heures ! On s'en passera bien et on n'en boitera pas. Et puis j'avais bien autre chose a faire. J'avais bien bullé depuis quelque jour. Du coup, je n'avais pas préparé mon projet photographique pour la fac. Je devais donc m'y mettre un peu avant de repartir pour une nuit endiablée mais trop courte. Mais bon. Il fallait bien s'occuper. Et dire que je suis ici, a Paris, a me lamenter. Mais comment font les gens coincés dans leur foutu village que quasi personne ne connais ! Hum.. Peut être que la vie y est plus facile. Après tout, je troquerai mes night pour rien au monde. Ni mes lunettes d'ailleurs ! En effet, sans elle, ah.. Je serais un mort vivant aux yeux de tous ! J'avais de vives cernes bien marqués. Mais qu'importe, j'avais fait une cure de caféine avant de quitter ce fameux hôtel. Passons.

Le ciel n'était pas couvert. Pour une fois, enfin, il ne faut pas oublier la couleur grise de ce dernier. Mais on s'y fait avec le temps a cette couleur si triste, foutu pollution. Bon aller, je ronchonne encore, mais après tout, j'avais de la chance, la nuit allait bientôt tomber, le temps n'étais pas moche, et je pouvais ainsi sortir de beau clichés. J'avais déjà parcouru les champs de long en large et de travers pour prendre des photos de la grande roue, a l'autre bout, jusqu'à l'arc. Maintenant que j'étais sur la place de l'étoile, je continuais a photographier le monument dans ses détails. Il faut avouer que les sculptures sont assez impressionnantes et magnifique. Celles ci pourront sans doute me permettre de finaliser mon projet. Je n'ai pas trop d'ambition. Je vais encore bâcler mon travail par manque de temps et de sommeil. Mais j'aurai fait un effort notable ! J'en ai la conscience tranquille. Oui² !
Il me fallait maintenant aller en haut de l'arche afin de prendre des clichés de la ville lumière en hauteur. C'était maintenant ou jamais. Sinon, j'allais me retrouver avec trop de points parasites jaunes ou rouges représentant ces foutues automobiles. Je n'aimais pas la circulation ici. De véritables sauvages, une jungle, et piéton ici ? Gare a tes arrières ! C'est une véritable galère. Je préfère donc le métro. Au moins, en monde sous terrain, nous somme tranquille, bon évidement, faut pas se jeter sur les rails du train.. Sinon, le résultat est le même pauvre mortel ! Me voici au sommet. Finalement, je vais pouvoir conclure ma séance assez tôt pour pouvoir aller me doucher et me changer avant d'aller fêter. Fêter quoi ? Qui ? Si il nous fallait une raison ! Mon seul plaisir est de bouffer l'héritage de mes vieux qui persiste depuis des générations. Petits dépensiers qu'ils sont, c'est incroyable ! Et pourtant.. Ça vie dans le luxe tout ça.. Il doit y avoir un sacré pactole a l'abri! Ah.. Une autre de mes passions.. Ne jamais rentrer seul, toujours avoir un peu de viande pour ma nuit. Hum ! Malsain? Non, même si j'ai des tendances sadiques, je reste couvert et puis.. J'ai un tableau de chasse immense ! C'est plus la classe qu'autre chose ! Hey ouais mec !

J'avais tiré suffisamment de photo *Oui pas de femmes, ça je doute que je m'en lasserai un jour !*, et je redescendais de l'arc jusqu'à coté nord de la place de l'étoile. Il y avait bien plus d'affluence que lorsque je suis arrivé. Bientôt les gens allaient se battre pour accéder au sommet. Quelle bande de cons. Vraiment. Et dire que des parisiens sont de la partie, eux qui peuvent le voir chaque jour ! Il faut être fou pour vivre ici..
Je rangeais alors avec délicatesse mon appareil photo dans sa sacoche pour, par la suite, me rouler un petit remontant. Et hop, un bon petit joint. Il n'y a pas meilleure récompense pour avoir travaillé un peu pour ses études. De toute façon, les partiels me suffisent pour avoir l'année. Ce n'est qui chiqué et superflu pour moi que d'avoir des devoirs.
Posé contre une bite de laiton, un jean en guise de bas et une chemise blanche surmonté d'un veste, je fumais en paix avant d'apercevoir une vieille connaissance. Cassandre Leroy. Ici! Hum ! Je gardais alors mon joint au bec avant de ressortir mon appareil photo. De ce pas, je me mis a la shooter discrètement. Je ne savais guère ce qu'elle faisait ici, mais, elle était toujours aussi resplendissante !