Invité
Invité
 | Sujet: ♣ les rituels dirigent notre vie -cassie&shann  Dim 7 Mar - 20:11 | |
|    WHEN THE PAST COME PRESENTUne jolie chambre, un joli lit rond, et une jolie demoiselle qui dort paisiblement. Les volet on été à peine fermé pour que le jour soit le seul et unique qui la réveille. Il ne fait pas bien chaud en se moi de février parisien mais il arrive que de jolies éclaircies nous chatouille tendrement le visage qui émerge d'une tonne de couverture entre mêlé dans le corps gracieux de la belle. Sa sent le réveille en douceur hein ? Il manque plus que les petit oiseaux à la cendrillon et on se croirait presque dans un compte de fée. Mais faut pas rêver la vie de la petite Gaulbert est loin d'être rose au contraire. Rien ne se passe jamais comme prévu au départ elle ne s'en plaignait pas puisqu'elle aime la spontanéité et l'imprévu. Mais quand les choses deviennent incontrôlable on se dit qu'on aimerais bien de temps en temps avoir une vie plate et insipide. Au lieu d'un réveille en douceur elle eu un bon petit réveille en fanfare. Le portable sur la table de nuit qui vibre, vibre et continue de vibrer. Un bruit horrible, un bruit qu'on ne peut supporter à moins d'être stone ou cinglé. Et croyez le ou nom ce n'est pas le cas de Luce. Il était 9h00 du matin, un samedi c'est bien trop tôt ! Bien trop tôt pour se lever sachant que le vendredi soir on a bien fêter l'arriver du week end. Elle finit par se forcer à répondre sortant sa main de sous toute ses couvertures et partant à 'aveugle vers la table de nuit. Une fois le téléphone trouvé il s'arrêta de sonner. Elle regarda l'écran et vit qu'elle avait 7 appels manqué de sa mère. Elle lève un sourcil depuis quand sa mère l'appelle le matin, ou plutôt l'appelle tout cours. Même pas le temps de reposer le téléphone que le 8ème appelle de la harpie se fit entendre. Luce répondit à contre cœur. « Maman mais t'as vu l'heure qu'il est ? Quoi ? Comment ça je dois être dans une heure à l'hôtel de ville ? Et depuis quand ? Quoi mais non tu m'as jamais dit qu'on devait faire croire qu'on était une famille parfaite ce jour là. Mais t'es folle je serais jamais prête dans une heure faut que je me douche, je m'habille... Oui je mettrais quelque chose de sobre. Oui maman je te le promet je suis pas d'humeur à me faire remarquer. Y aura la presse ? Oh mon dieu bon je te laisse c'est à contre cœur mais je serais là dans un heure. Bye. » Elle soupira et hésita à faire faux bons à sa famille. Elle était fille unique et son père visant la mairie de paris aux prochaines élections il fallait bien qu'elle essaye de faire bonne figure. « Joséphine tu peux préparer mon petit dèj le temps que je prends ma douche s'il te plait et me trouver des vêtements adéquate pour une obligation familiale merci ! » Elle passa devant le calendrier de sa chambre... Elle eu un pincement au cœur aujourd'hui normalement elle devrait se rendre aux quais de la seine muni d'une bonne bouteille de vin blanc et de kebab. C'était la tradition avec Cassandre et Shannon elles faisait ça depuis toujours ou presque se retrouver aux quais de la seine pour parler de leur avenir, mais ça fait trois ans que Luce n'y est pas aller.. Depuis.. enfin depuis le drame. Elle chassa se souvenir de sa tête et se pressa pour aller sous la douche. Lorsqu'elle en sortie elle vit sur son lit une robe noire sobre et élégante sans décolter, un collier de perle des bas, et une paire d'escarpin vernis. Joséphine savait exactement ce qui ferait plaisir à sa mère et son père comme tenue. Elle sourit et muni de son peignoir elle se dirigeas vers la cuisine il lui restait 45 minutes pour manger s'habiller se coiffer, se maquiller et se rendre à l'hôtel de ville, autant de le dire mission impossible. Elle but son café à grosse gorgé et mangea ses tartines plus vite que la lumière. Le jus d'orange elle le boira juste avant de partir. Après brossage de dent, application de crème, maquillage, et enfilage des vêtements et des bijoux Luce était méconnaissable une vraie petite fille de politicien. Elle mit son manteau beige, et pris son gros sac en cuire noire. Il lui restait 10 minutes pour être au lieu de rendez-vous. Elle arriva pile à l'heure et surpris son père qui disait à sa mère: « Elle va encore nous faire honte soit, elle va arriver en tenue indécente, soit elle va arriver totalement saoul, cette fille est vraiment un problème pour ma carrière on aurait mieux fait d'engager cette actrice pour prendre sa place... » Il se tut lorsqu'il vit sa fille arriver donnant son sac et son manteau au personnel et laissant voire une magnifique robe élégante et sobre. Luce avait les larmes aux yeux d'avoir entendu ces mots si durs mais si vrais. Elle se retint et embrassa son père et sa mère devant la presse. C'est bon la conférence de presse pouvait commencer. Une fois tout ça terminé elle s'empressa de s'en aller elle n'avait aucunement envie de parler avec ses parents et certainement pas à son père après avoir entendu ça. De toute façon ils ne se parlaient déjà pas avant ça alors ça change pas grand chose. Elle se souvint de ce rituel, et elle se surprit à avoir envie de retourner à cet endroit. Elle passa devant un bon caviste et acheta une bouteille de vin blanc prestigieuse et délicieuse, puis trois verres même si elle n'était pas sûre de voir ses anciennes amies. Puis un détour par le Kébab, elle s'en offrit un. C'était comme ça, elle apportait toujours le vin blanc et chacune allait chercher son Kébab. Après un petit peu de marche elle se trouva sur les quais de la seine. Les files n'était pas là, elle posa les verres s'en servit un puis posa la bouteille. Elle leva son verre face à la seine et murmura « Je suis désolée. » Elle ne put s'empêcher de fondre en larme au souvenir de cette terrible viré à St Tropez. Comment décrire ce qu'elle ressent à ce moment là, elle avait juste horreur de sa personne, elle se donnait envie de vomir et n'avait plus aucune estime d'elle même. Elle avait honte d'avoir fait ça, et honte de n'avoir rien fait pour que les choses changent. Une vie de famille aussi brulante que le purgatoire, une vie sentimentale désertique-ment compliqué, et un mort sur la conscience. Elle était persuadé que Cassie et Shann ne ferait pas leur apparition, que cette tradition était morte en même temps que ce petit garçon. Mais elle se trompait, les deux jeunes femmes n'avait cessé de venir ici ces trois dernières années dans l'espoir de revoir Luce. Mais peut-être que leur espoir c'était fané. Midi sonna, Luce était seule face à la seine buvant une seconde gorgée de vin blanc et mordant ensuite dans on Kébab, qui se mêlait au la douce amertume de ses larmes. |
|
