Requiem _ Vivre n'importe comment, mais vivre

Requiem Rain WHITAMER
feat. Malin Akerman

Requiem Rain Whitamer • Vous trouvez ce prénom original ? Rien de très étonnant. Même en Angleterre, certains trouvaient ce prénom peu commun. Quoi qu'il en soit, vous pouvez toujours prendre la seconde option et me surnommer Angel. Ah, là encore, c'est toute une histoire. En réalité, d'après mes plus proches amis, j'ai un grand cœur et suis toujours là quand ils ont besoin d'aide. Dès lors, ils me considéraient un peu comme leur ange gardien. Et puis, gardant en tête mes origines anglaises, ils ont jugé bon de transformer le mot "ange" en sa traduction anglaise. Sinon, je suis née à Londres, un fameux 28 Décembre, il y a de cela vingt-cinq années. A cette époque, j'étais loin de me douter du calvaire qu'allait être ma vie... Oui... Très loin de m'en douter. Fille d'une jeune mannequin, j'ai grandit sans mon père, ayant pour seule compagnie masculine la présence de mon frère ainé qui d'ailleurs, se voulait peut-être bien trop protecteur à mon égard. Combien de fois a-t-il renvoyé un garçon de chez nous, ne le pensant pas assez sérieux pour avoir une quelconque relation avec moi ? Sous la pression de mon destin, à mes dix-huit ans, j'ai quitté Londres pour la capitale française, commençant alors des études en psychologie et commençant aussi à faire de nombreux retours à l'hôpital. Quoi dire d'autre si ce n'est que j'habite dans un petit appartement assez luxueux, la part de l'héritage m'étant destinée aidant surement à payer le loyer. Bientôt accompagnée de mon salaire de psychologue, métier que j'exerce pleinement depuis quelques mois maintenant.

Hum vous savez, à l'origine, je n'aime pas me présenter. Si si, je vous jure xD. Enfin, juste parce que c'est vous, je vais le faire (de toute façon j'ai pas le choix unh ?). Donc, je me prénomme Audrey mais, je suis sans doute plus connue sous le pseudo de Moony, que j'arbore sur PRD. C'est d'ailleurs sur PRD que j'ai connu votre forum ^^. Je m'appelle Non ça je l'ai déjà dit xD J'ai 16 ans, bientôt 17... Du moins c'est ce que dit ma carte d'identité car des fois, on pourrait surement se poser des questions sur mon âge mental XD... Que dire d'autre si ce n'est que je suis une grande folle ^^ (je préfère vous prévenir tout de même)... Bon bah voilà ... Ah non, j'allais oublier: La vie parisienne ? quel galère ! (d'ailleurs, 'quel' ne devrait pas plutôt être écrit 'quelle' ? C'est une galère logiquement non ?)

PODCAST

20 Décembre 2003
Cher Bowee
Te connaissant, tu as sans doute déjà remué ciel et terre à la maison pour essayer de trouver une vulgaire trace de mon existence, t'apercevant alors du vide terrifiant ayant pris place au fin fond de mon armoire. Grand frère, je t'en supplie, ne m'en veux pas et sois compréhensif face à ce qui va suivre. Ces derniers temps, tu auras sans doute remarqué un quelconque changement de personnalité s'opérant en moi. Mon sourire quotidien s'est trouvé masqué par un visage pâle sur lequel, chaque soir, des perlées de larmes s'échappaient. Ma bonne humeur s'est volatilisé, laissant place à des doutes permanents, à des questionnements intempestifs, à des souvenirs se voulant machiavéliques. La faiblesse s'est tout simplement emparé de moi. Cette nuit, j'ai pris ma décision, sans juger bon de t'en faire part. A quoi bon après tout, tu aurais tout fait pour me retenir à tes côtés à Londres... Cette ville maudite. Bowee, je ne sais pas ce qu'il en était pour toi, certes, mais, de mon côté, je supportais de moins en moins notre chère ville natale. A chaque coin de rue, des images, des senteurs, des voix me revenaient en tête, faisant de moi la prisonnière de notre passé. Un jour, un mois, un an puis deux... Je pensais qu'avec le temps, j'arriverais à oublier mais, le vide en moi est toujours présent, tout comme cette tristesse qui s'empare de moi un peu plus chaque jour. Au fond, est-ce que je ne cherche pas a oublier l'inoubliable ? Tu sais, bien souvent on se dit que le malheur ne touche que les autres mais, ne trouves-tu pas que le hasard s'acharne sur nos têtes ? Que reste-t-il de notre si belle famille si ce n'est nos deux personnes Bowee ? Il n'en reste plus rien... non, rien. Ma vie se résume en un enchainement d'obstacles que je gravit avec difficulté. Depuis ma naissance, un manque s'opère en mon cœur, un manque paternel. Certains naissent d'autre meurent. C'est la dure loi de la vie me diras-tu mais, toi, au moins, tu auras connu papa. Moi non. En réalité, je crois que je me sens fautive de sa mort. Si je n'avais pas eu à naître, papa ne serait pas parti de toute urgence à la maternité, il ne se serait pas trouvé sur la route à ce moment donné, non, son véhicule n'aurait pas percuté ce foutu camion et bien évidemment, il n'aurait pas perdu la vie...
Bien sûr, toi tu étais là, le seul et dernier homme de la maison. Mais, avec nos trois ans d'écart, il faut avouer que ta protection n'était pas la même que celle qu'il aurait pu m'apporter. Quoi qu'il en soit, on a appris à vivre avec... ou plutôt sans. Une petite famille très soudée toujours prête à s'entraider, voilà ce que nous étions devenus. Une mère aimante envers ses deux enfants, un frère protecteur envers sa sœur et moi, la petite dernière, je n'attendais que de découvrir la vie sous un meilleur angle. Ah si j'avais su. Oui. si j'avais su ce que le destin nous réservait encore, je n'aurais pas été si pressée de découvrir mon avenir. Bowee, crois-moi, je pensais qu'on avait déjà été suffisamment touché par le malheur avec la mort de papa et je n'aurais jamais imaginé que cette diabolique faucheuse nous aurait aussi arraché notre chère mère si tôt. J'avais seize ans, tu en avais dix-neuf, te souviens-tu ? Je n'en doute pas. Au fond, maman était faible, de plus en plus faible. Comme moi aujourd'hui. La maladie s'est installée en elle si vite, pourquoi ? Je me revois encore dans sa chambre d'hôpital ce fameux jour où tout a basculé. Assise à ses côtés, je lui tenais la main, ne cessant de lui parler, espérant alors obtenir un mot de sa part. Comme chaque jour, mes yeux étaient emplis de larmes. Dieu sait que je n'aimais pas la voir dans cet état. Au fond de mon être, je pensais que ce jour allait être comme les autres mais, le sifflement intempestif qui se dégagea rapidement des machines la tenant en vie m'alerta et m'inquiéta au plus au point. Mes cris commençaient alors à résonner dans les couloirs de l'hôpital et des infirmiers arrivèrent en courant dans la chambre où je stagnais, incompréhensive. Une des femmes venant d'entrer dans la chambre m'agrippa par le bras, me priant de quitter la chambre et de les laisser faire. J'étais inquiète, désemparée, déboussolée et le sifflement des machines se propageait encore et toujours dans ma tête. Soudain, la main du médecin s'abattit sur mon épaule, je ressens encore la peur monter en moi au moment où ma tête pivota en sa direction. Crois-moi, il n'avait suffit que d'un hochement de tête négatif de sa part pour que je comprenne que le monde s'écroulait encore sur nous Bowee... La maladie l'avait emporté sans gènes. Te souviens-tu aussi que ce jour-là, les médecins nous avaient déclaré que cette maladie était peut-être héréditaire ? Toi, confiant, tu étais immédiatement parti faire des tests s'avouant rassurants. Alors que moi, j'hésitais, encore et toujours, ayant sans doute trop peur du diagnostic. Quoi qu'il en soit, saches que récemment, j'ai été faire ces fameux tests, sans t'en toucher mot. J'ai reçu les résultats hier matin, confirmant alors les frayeurs que j'avais au plus profond de moi. Bowee, je suis malade... La maladie de maman... je l'ai aussi. Mon cœur n'est pas en état normal. D'après le médecin, je ne suis pas à l'article de la mort et le diagnostic précoce de la maladie me permet un traitement. Cependant, je sais que si jamais je m'énerve de trop, si jamais je fais un effort trop violent, mon coeur risque de lâcher à tout moment... Bowee, j'ai peur, crois moi.Tu sais, je me souviens de tes paroles le jour de la mort de maman: "Ça fait mal petite sœur, je sais. Mais dis-toi qu'elle ne souffrira plus maintenant"... Non, elle ne souffrait plus, j'en étais consciente mais, la souffrance s'était désormais emparée de mon cœur, dans tous les sens du terme. Cela fait désormais deux ans qu'elle a quitté ce monde. Deux ans que je souffre à chaque pas que j'effectue dans Londres. Je ne peux plus supporter cela Bowee. Comprends-moi. A l'heure où tu lis cette lettre, je suis surement déjà loin puisque je pars pour prendre le premier avion qui s'offre à moi, direction Paris. Je sais que je suis tout juste majeure mais, comme tu me le dis si bien, je suis mature depuis un bon bout de temps déjà. J'ai simplement envie de changer d'air, de changer de vie et de trouver enfin le bonheur dans ma vie. De plus, il paraît que la médecine française me permettra de guérir plus rapidement. Je veux y croire... Au moins un peu. Cependant, ne crois pas que je te fuis, loin de moi cette idée. Je t'aime et je t'aimerais toute ma vie Bowee, crois-moi. Ce n'est pas un adieu, ce n'est qu'un au revoir, et si tu tiens à moi, je suis persuadée que tu comprendra mon geste.
Ne m'oublie pas, Requiem.

Malin est un excellent choix
Bienvenue et merci de ton inscription (:
Malin t'est réservée pour une semaine, bonne continuation pour ta fiche

Merci à toi
De toute façon, je terminerai ma fiche dans la soirée ou demain matin (étant donné qu'à 20h je vais à un spectacle)...
Bref. De toute façon ^^ le plus gros est fait puisque la partie "histoire" est rédigée xD

Marie Therrien-Labelle a écrit:

Je ne la connaissais pas mais elle a des airs de Emilie

A vrai dire, hier encore je ne la connaissais pas =) Je l'ai découverte ce matin car elle était en photo dans je ne sais trop quel magazine qui stagnait dans la salle d'attente de chez mon opticienne. Bref. Tout ça pour dire ça xD

tu es validée, bon jeu parmis nous et n'oublis pas de remplir ta fiche de perso ;)