you listened my voice far away. ARMAND

DON'T TRUST ME - 3OH!3



La nuit arrive doucement et le soleil part se coucher. Dans la maison, une seule personne s'active, Marie, tandis que l'autre s'affale le téléphone à la main sur le canapé. La jeune fille s'active, se change, se rechange, cherche ses clés, son sac à main, sa carte de métro. De nouveau son sac. Mais sitôt sortie c'est pour rentrer aussitôt, chercher son ipod. Tout une histoire d'amour qui la suit depuis longtemps. La brunette en a un de chaque couleur allant d'une coque doré au noir commun. Elle sort sur la rue pavé, claquant les talons qu'elle a tant détesté jusqu'à la fin de sa puberté. La jeune fille avance, tête baissée sur sa liste déroulante de musique, elle ne se soucie même des quelques personnes qui grognent en l'évitant de justesse dans le hall du métro. Marie se met toujours à peut près la même place, appuyée sur le poteau au milieu de wagon. Labelle reçoit un sms, un texto du jeune Belleroche. A une vitesse incroyable, oui les jeunes de nos jours tapotent hypra vite, la jeune fille l'invite à son show ce soir, espérant ne pas choquer son âme.

Elle descend, parvenant à se frayer un chemin dans la foule de vingt-deux heures, bousculant plus qu'une personne. Les rues se désertes petit à petit, seule une très longue file d'attente reste devant le cabaret rouge. Marie passe devant tout le monde, comme une habituée à qui on ne peut rien dire, déclenchant des sifflements puériles à son passage. Au milieu des loges, c'est l'excitation la plus totale pour les nouvelles recrues du cabaret. Enfilage de la tenue traditionnelle, devenue trop commune cette dernière année. Labelle est une des anciennes danseuses du Moulin Rouge car depuis sa rupture avec ses parents, elle veut obtenir de l'argent par elle-même. Elle monte sur scène. Les applaudissements s'enchaînent et les yeux la fixent comme jamais. Puis la brune danse, danse encore et encore même numéro de tous les lundi soir, un numéro solo aimé des habitués. La chanson s'arrête, un autre tonnerre de mains qui frappent, elle salue puis repart toujours plus fière d'elle. Devant son miroir, on vient l'aborder. « on fait quoi du gars canon qui te demande devant la coulisse ? » Il a suffit d'un mot, d'un adjectif pour que la jeune fille réagisse de suite. Elle se tourne sur sa chaise, ignorant l'identité de celui qui l'attends et insiste du regard sur la jeune femme venue l'aborder. « tu attends quoi fais le entrer ! »

« Please me, show me how it's done . »

Paris, dix neuf heures trente.
Plus les minutes passaient et plus Armand sentait cette journée se terminer, une journée qui fut très chargée pour le jeune photographe qui avait fait venir des mannequins du Royaume Uni dans le but de leur faire passer un casting pour une nouvelle publicité de parfums d'une grande marque. Les mannequins étaient aux environs de cent, et chacune défilaient devant lui et les responsables du parfum. Elles étaient toutes aussi jolies, il était donc très difficile d'en choisir dix au départ pour enfin en choisir une. Mais d'après les responsables, aucune ne correspondait à leurs critères. Cette journée n'avait en quelque sorte, servie un peu à rien, mais au moins elle était terminée, à lui la liberté. Qu'allait il faire de sa soirée maintenant qu'il était seul? Les premiers jours après sa rupture il ne faisait rien de spécial, mais plus il se sentait célibataire et plus il y voyait beaucoup d'avantages. D'ailleurs, il s'empressa d'envoyer un sms à Marie, une jeune femme avec qui il discutait beaucoup sur twitter ces temps ci. Aussitôt avait il envoyé un message que celle ci lui répondit, l'invitant à venir la voir dans son show de ce soir, au Moulin Rouge. Qu'est ce que ça faisait un moment qu'il n'y était pas allé, et cette invitation venant de Marie lui plaisait bien, il allait la voir dans son métier, un métier qui était spécial à son goût, mais qui faisait du bien à regarder. A peine avait il lu le message de la jeune brune qu'il s'empressa de s'y rendre, le show n'allait pas tarder à commencer.

Armand était présent au Moulin Rouge, il s'installa dans les premiers rangs afin de bien reconnaitre Marie. Les lumières s'éteignaient, le show allait commencer. Les premières femmes qui faisaient leur show n'étaient pas celle qu'il attendait, jusqu'à qu'elle fasse son entrée, c'était la première fois qu'il la voyait comme cela, elle était vraiment magnifique. « C'est celle qu'il faut . », à peine avait il dit ça qu'il sortit son appareil photo et prit quelques photographies de Marie, mais il en prit sans flash, peur de déranger le show, il se disait qu'il allait la prendre une prochaine fois. Le show terminé, Armand s'empressa de se rendre aux coulisses, ne sachant à qui demander, il questionna une jeune femme qui lui rendit ce service d'aller parler à Marie. Ce n'est que quelques secondes plus tard qu'elle revint le voir lui disant de rentrer. Armand poussa la porte et remarqua la jolie brune devant son miroir, il ne voyait que son reflet mais il se contenta de ça. « Splendide! Ta prestation était splendide »

COSMIC DANCER - T REX



Elle pose son coton sur la table imprégné d'alcool et rajuste ses cheveux devant le miroir, entouré de petits spots lumineux blancs. Son sourire s'illumine lui aussi en voyant la tête du jeune homme dans le reflet. Elle regarda ce reflet puis pivote sur sa chaise et s'appuie à son dossier. Toujours ce même sourire, un peu gêné. « merci, j'suis heureuse que t'es pu venir » Les filles rentrent et sortent des ces loges, interloqués par le Belleroche, se demandant tout bas ce qui peut bien faire ici. Marie a l'air de prendre ces remarques avec le sourire, dépose un baiser sur la joue du jeune homme en guise d'un bonjour, ou d'un bonsoir en y rajoutant une courte étreinte. La brune se balade à travers la pièce et enfile enfin son haut par dessus son débardeur. Voyant que le show des filles est terminé, Labelle s'avance vers Armand, un sourire décontracté mais en même temps vous savez, cette petit pointe de malice qui vous conseille de vous méfiez de la personne en face de vous. « tu veux pas qu'on aille dehors, j'ai fini » et elle n'a même pas laissé le jeune homme répondre que déjà elle a passé son bras sous le sien, le traînant jusqu'à l'arrière loge, à la belle étoile.

Ils sont dehors à arpenter le goudron. Marie s'est posée sur le banc en métal tout près de la porte, la tête dans ses mains mais toujours avec le sourire et la bonne humeur. « alors pour parler, quoi de beau ? tu vas bien ? et tes mannequins ... non je déconne pour ça » La jeune fille a relevé ses yeux pour les plonger dans ceux du jeune homme. Attendant et entendant sa réponse, elle sort d'une mauvaise habitude son paquet de cigarette et commence à en tripoter une dans ses mains et dans sa bouche avant de l'allumer et de s'avachir dans le banc froid. Son arme meurtrière dans une main, de l'autre elle tapote la place libre à côté d'elle sur le métal, y faisant claquer sa bague et croisant les jambes.

Le sourire de la jolie était vraiment chaleureux et dégageait beaucoup de choses. Armand ne pouvait s'empêcher de lui rendre ce petit sourire aux coins des lèvres qui voulait en dire beaucoup pour lui, et peut-être pour elle aussi. Mais à peine avait il eu le temps d'observer son visage que de nombreuses femmes venaient dans les coulisses, rentrant et sortant, le jeune homme ne savait plus vraiment où donner de la tête, il n'avait peut-être pas sa place dans cet endroit, soit. Malgré le brouahah, dû aux agitations, qui se dégageait des coulisses, le jeune français arrivait en quelque sorte à déchiffrer ce que lui disait Marie, après avoir écouté attentivement ces propos, il se mit à sourire une nouvelle fois, « Oh tu n'as pas à me remercier, ce fut un plaisir de te voir. » Déjà qu'il avait envie de la revoir, mais alors la revoir dans un endroit tel que le Moulin Rouge était vraiment le summum qu'il pouvait obtenir, il ne demandait rien de plus, quoi que. C'est alors que figé dans cette loge, le photographe regarde Labelle enfiler quelque chose au dessus de son débardeur, pour enfin venir vers lui. Armand écouta ce qu'elle avait à lui dire, elle lui proposait de sortir, une proposition à laquelle le jeune homme ne dirait pas non, il ne se sentait pas si bien que ça parmi toutes ces femmes qui ne le connaissaient pas. Elle le prit rapidement par le bras et le fit sortir de cet endroit bondé d'inconnues qui certes étaient très mignonnes.

Le vent frais tapait sur le visage d'Armand qui marchait au même rythme que Marie. Vêtu d'une veste noire, il observa la jeune femme qui elle n'était habillée que d'un haut, elle devait sûrement avoir froid. Comme tout bon gentleman, Armand s'empressa de retirer sa veste dans le but de la passer à Marie pour que celle ci se réchauffe. Puis la voix de Labelle vint interrompre ce moment, « La routine tu sais, journées chargées comme d'habitude, j'ai même plus de temps pour moi mais que veux tu. Et oui toujours avec les mannequins mais aucune ne convenait... Sinon ça va bien et toi? Qu'est ce que ça raconte? » Puis Armand vint s'installer à côté d'elle, il n'aimait pas que les regards ne soient pas à la même hauteur et puis il n'avait pas l'air très intelligent à être debout tout seul.

UNDISCLOSED DESIRES - MUSE



Le regardant s'asseoir près d'elle, rajustant la veste qu'elle avait de posée sur ses épaules, histoire de la couper du vent frais qui régnait dehors. La jeune fille tire une bouffée de cigarette et rejette sa fumée blanche devant elle, formant un nuage. « La routine tu sais, journées chargées comme d'habitude, j'ai même plus de temps pour moi mais que veux tu. Et oui toujours avec les mannequins mais aucune ne convenait... Sinon ça va bien et toi? Qu'est ce que ça raconte? » Oui, quand on est photographe on se doit apparemment de se plier à certains engagements. Le seul avantage. Voir toutes les journées, de magnifiques filles ou des mâles plus que virils. Quel beau métier. Marie aurait du faire ça si seulement elle savait allumer un appareil photo déjà. Labelle tendit sa cigarette à Armand crachant la dernière bouffée, mettant les mains dans les poches de la veste et se plaça, s'appuya dans le creux de l'épaule du jeune homme. « Moi aussi toujours la même chose. Le colocataire est dans sa période mauvaise humeur je le sens, j'ai trouvé un autre emploi, j'ai de bonnes notes. Que du bonheur ! » Oui la vie est belle, rose à Paris tout le monde le sait voyons. On y est. C'est le noir plus que complet si seulement il n'y avait pas les quelques lampadaires qui cernent le parking et les loges.

La tête vers le ciel, la jeune fille admire les quelques étoiles épargnées de la pollution urbaine. Bien installée, elle bouge ses bras pour décrocher l'appareil photo de sa lanière et le retourne dans tous les sens, cherchant le bouton d'allumage. Marie tire son cou pour regarder le jeune homme. « Et sinon avec toutes ses mannequins, tu dois baver non ? ... Dis comment on l'allume ce truc ? Je suis pas blonde mais ... » Avec son air enfantin, elle lui tend l'appareil pour qu'il le mette en route et attend qu'il lui raconte sa vie. En attendant la machine, elle se tripote les mains faisant tourner sa bague entre les doigts, venant mettre ses pieds et replier ses jambes sur le banc, pendant que les filles sortent du travail. Labelle considère Armand comme un gars qui la juge pas et à qui elle peut se confier à n'importe quel moment. Comme cette nuit, vers une heure du matin, où elle l'a appelé.

C'était fou comment Armand pouvait désirer la nuit, cette nuit était vraiment à son goût. Etoilée et l'air frais qui frappait à une vitesse lente, c'était vraiment ce qu'il aimait, ça lui rappelait le nombre de fois où il fuguait le soir pendant les vacances d'été, lorsqu'il habitait encore chez ses parents et que ceux ci lui interdisaient de sortir le soir. Se balader main dans la main de sa protégée, au bord de la Seine ou dans les champs Élysée, ah c'était le bon vieux temps, l'adolescence parfaite. Remis de ces pensées, il posa son regard sur Marie qui lui tendit sa cigarette, le jeune homme en prit la dernière bouffée et l'écrasa sur le sol. La jolie brune s'appuya sur l'épaule d'Armand et se mit à lui raconter ce qu'elle avait fait de beau ou non « Moi aussi toujours la même chose. Le colocataire est dans sa période mauvaise humeur je le sens, j'ai trouvé un autre emploi, j'ai de bonnes notes. Que du bonheur ! », un sourire se dessina sur le visage de Belleroche, la façon dont Marie s'exprimait entrainait un sourire chez le jeune homme, même si ce n'était pas si hilarant que cela. Après l'avoir écouté, Armand enlaça Marie de son bras et la laissa poser sa tête sur ses jambes, il posa son bras sur elle et la regarda d'un air amusé, galérer en quelque sorte avec son appareil photo. Il savait que la jeune femme n'était pas très douée avec ce genre d'appareils électroniques, elle n'avait même pas besoin de l'avertir qu'il avait tout compris. « Moi baver? Et puis quoi encore, je sais encore m'abstenir quand il le faut! ... Attends je vais te l'allumer. » Il appuya sur quelques boutons afin que celle ci arrive à visionner les quelques photographies qu'il avait pu prendre durant la journée. D'ailleurs à sa plus grande surprise, ce furent les dernières photographies qui apparaissaient, soit celles de Marie lors du show. Armand avait de la chance qu'il faisait nuit car il sentait quelques chaudes bouffées lui venir au visage, il rougissait rapidement ce petit Belleroche. « Ah oui je te l'ai pas dit mais je t'ai prise en photo, t'étais vraiment jolie j'ai pas pu m'empêcher, tu me comprends hein... » Il ne savait pas comment Labelle allait réagir mais il espérait qu'elle le prenne bien, certes ce n'était pas toujours très amusant d'être pris en photographie sans le savoir mais là Armand avait un argument valable à lui avouer.

NEVER SAY NEVER - (THE)FRAY



Maintenant l'appareil infernal allumé et en main, la jeune fille tâcha de le tenir fermement de ses deux mains afin qu'il ne tombe pas par mégarde. Voyant le bouton vert s'éclairait, Labelle appuya sur le bouton en guise de suivant. Au moins dix photos du show s'affichèrent les unes à la suite des autres. D'un air suspect mais enthousiaste, Marie leva les yeux de la machine et les posa dans ceux du jeune homme. « tu n'arrêteras donc jamais ... oh t'es tout rouge » Elle caressa la joue de Belleroche comme si ça avait été un enfant avant de lâché un rire comme quoi les photos n'étaient pas bien graves après tout, elle lui en avait donner le droit. La brune relança son admiration sur l'appareil photo et arriva enfin aux visages d'une vingtaine de mannequins, toutes aussi belles les unes que les autres. Elle n'avait jamais compris et ne voulait pas comprendre comment ces gens pouvaient se montrer aussi parfait extérieurement malgré que certains soit trop maigres, trop pâles ou trop musclés par moment. « tu vas pas me faire que t'as pas trouver ton bonheur dans toutes ses merveilles là ?! c'est du gâchis ! » Lui agitant l'écran de photo sous le nez pour lui faire comprendre sa bêtise. Mais peut-être que vraiment aucune ne correspondait aux attentes du contrat ce qui aurait étonné plus d'un.

Se redressant à l'aide de ses bras, la jeune fille se colla contre le côté d'Armand, levant les bras pour faire descendre les manches trop longues, regardant encore les photos. Puis ayant éteint l'appareil sans trop trop de difficulté, elle le raccrocha à sa lanière. « réponds moi sincèrement, si tu avais le choix entre une de ses mannequins parfaites et moi, tu choisirais qui ? ET SURTOUT pourquoi ?» On se serait cru dans la nouvelle interview des Cripsy News sur une chaîne typiquement américaine. Il ne devait surtout pas se sentir obligé de répondre mais ça aurait été mieux quand même. Comme toute fille, Marie se trouvait de loin parfaite et plutôt complexée mais peut-être pas autant que certaines femmes. La brune dans son moment de questionnement, trafiqua les boutons de la chemise du jeune homme pour s'occuper, les attachant un par un puis les détachant pour entrevoir le tee-shirt du dessous.

LOVE HER MADLY - (THE)DOORS



Depuis quand se connaissait les jeunes gens ? Assez longtemps pour se sentir proches et digne de confiance même si la jeune fille n'accorde pas sa confiance au premier passant qui la regarde dans la rue car il y en aurait beaucoup. Leur rencontre remonte à trop loin pou en connaître vraiment les circonstances. En tout cas ils s'apprécient beaucoup en tant qu'amis surtout. « Sincèrement, comparée à celles que j'ai vu aujourd'hui, je te choisirai sans hésiter. Car je ne sais pas tu dégages quelque chose que les autres n'ont pas. C'est difficile à expliquer. » Choisir Marie est plutôt un mauvais choix, faut pas s'accrocher à une fille comme ça et tout le monde le sait. La jeune fille collée au jeune homme se redresse surpris de sa dernière réponse. Oui parce-que à sa place elle aurait pris sans hésiter un de ses mannequins. lorsque elle fut un peu séparée de lui elle le fixa, haussant un sourcil comme pour exiger cette explication qu'elle était sûre de ne jamais recevoir. « tu sais quoi à ta place j'aurais ... non rien oublies, je te comprends pas sur ce point de toute façon » Marie leva les yeux au soleil comme désespérée et s'avachit un peu plus encore sur le banc de fer vert. Non décidément elle ne le comprenait vraiment pas, sur le coup ce qui changeait justement. Croisant les bras sur sa poitrine, elle resta longtemps la tête levait vers le ciel pour essayer de voir si comme on le disait, les étoiles formaient ces espèces de figures.

« han je sais ! c'est la faute de Jade, elle ne m'a jamais plu c'tte fille ! » Ayant prononcé cette phrase, elle s'était redressée droite comme un piquet de lampadaire. Levant les deux bras au ciel pour son éclair de lucidité, elle s'enleva du banc, dansant sur place avant de se mettre face à face avec Armand. La brune lui prit la main afin de le lever. L'attirant contre lui, elle afficha son sourire malicieux et dangereusement gentil et amical. Oui car quand la jeune fille prenait ce sourire, c'est qu'elle avait quelque chose derrière la tête. Quelque chose de pas forcément cool et bien et pourtant, sur ce coup, elle était vraiment sûre d'elle. Marie était prêt à tout pour redonner confiance au jeune homme et aussi pour être sûre d'elle. Se plaçant sur la pointe des pieds, elle approcha lentement son visage de celui de Belleroche, lui laissant le choix de reculer s'il avait envie. Mais le sentant pas bouger, la brune y déposa sensuellement ses lèvres.