EMILIE ♠ ma chambre a la forme d'une cage.

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GAUTIER (DUPONT) JULIE EMILIE. feat. kikigoddessbell ♥.

GAUTIER (DUPONT) Julie Emilie • Emilie est née il y maintenant vingt-six années de cela, à Paris, cette magnifique ville, un vingt-quatre mars. Elle est donc Française, aux origines russes et françaises du côté de son père et norvégiennes du côté de sa mère. Mademoiselle est une pure hétérosexuelle, le monde étant rempli d'hommes bien trop beaux pour les laisser passer. Cependant, elle n'a pas vraiment plusieurs hommes, et la seule fois où elle n'en a eu qu'un, cela s'est terminé par une procédure de divorce. Elle était donc volage, et va certainement rechuter après ce divorce. Elle adore prononcer "mon petit bébé adoré", et s'empiffrer aux pots de crème glacée. Pour l'instant, Emilie, niveau financier, ça glisse comme un couteau sur du beurre. Son futur ex-mari lui verse une pension alimentaire tout à fait honorable. Parce que oui, notre blondie est une jeune maman, d'une petite fille de huit mois, Lizéa. Son petit rayon de soleil. Elle est avocate, et oui, et n'est donc pas une petite inculte si je puis dire, bien qu'elle n'ait rien contre un brin de folie parfois.

Mouahahaha, c'est là que je parle de moi. Aloooors. Je n'ai pas vraiment de pseudo fixe, mais une personne qui compte genre énormément pour moi m'a un jour appelée GODDESS, et depuis, c'est ainsi que je me prénomme sur les forums. J'ai trouvé ce magnifique forum moi toute seule, comme une grande, nah En fait non, PRD m'a un peu aidée, je l'avoue. Mais il est de toute façon trop beau, et je l'aurais trouvé un jour ou l'autre ♥. Quant au code, c'est vie parisienne ?, quel galère !

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Woody Pepper
EMILIE ♠ ma chambre a la forme d'une cage. Fthvs5

PODCAST

CHAPTER ONE • « Maman, c'est quoi la grande tour en fer là ? » Souriant tendrement à sa progéniture, la jeune femme répondit. « C'est la tour Eiffel mon ange. Elle est belle, n'est-ce pas ? » La fillette détourna son regard, pour le poser de nouveau sur l'édifice. Mouais, beau, c'était à voir. « Bof. Je la trouve pas si belle que ça moi. » Sa mère ne sut que répondre. Depuis qu'elle vivait à Paris, elle n'avait jamais entendu quiconque dire que la tour Eiffel n'était pas belle. Ce serait aller à l'encontre de ce qu'elle pensait des Parisiens. Comme s'ils étaient tous ébahis devant cet édifice. Il fallait ouvrir les yeux une bonne fois pour toute. En même temps, on ne peut pas en vouloir à une Norvégienne, qui ne connaissait pas vraiment le pays, ou du moins, qu'à travers les yeux de son époux. Pierre-Henri Dupont, un nom un peu huppé, pour un simple Parisien, qui venait d'une simple famille franco-russe. Et un jour, il avait rencontré cette jolie petite blonde, à l'accent attendrissant, perdue en plein métro. Le français, pour elle, représentait pratiquement du chinois pour nous, et la demoiselle ne comprenait presque rien. Et Pierre-Henri, le gentil petit comptable la rencontra, ce jour-là, se perdant dans ses magnifiques yeux. Le coup de foudre, comme dans tous ces films romantiques avec lesquels on vous bassine chaque année. Et bien sachez que ces fameuses histoires arrivent réellement dans la vraie vie. Elles sont rares, mais lorsqu'elles vous touchent, c'était pour la vie. Quelques jours plus tard, PH, alias Pierre-Henri, n'arrêtait pas de faire les cent pas dans son appartement. Portable à la main. Il attendait qu'il sonne, enfin, depuis sept jours maintenant. Il n'attendait que d'entendre cette voix une nouvelle fois, et qu'elle lui dise qu'elle voulait le revoir. Paf, sonnerie. Une, puis deux, et à la troisième, il réagit enfin, et décrocha. C'est d'une voix fébrile qu'il accepta son rendez-vous pour le lendemain. Et quelques mois plus tard, ils étaient fiancés, puis mariés. Un an plus tard, leur petite arriva, la seule et unique, Emilie, une petite Parisienne. Le fruit de leur amour, et l'enfant dont ils avaient toujours rêvé. Ils l'avaient donc élevée dans un amour total, et la firent passer en premier dans tous les domaines. La seule qui comptait, ainsi que leur couple. D'ailleurs, ses parents sont le plus grand exemple qu'a Emilie. Elle les admire, d'être encore ensemble après trente ans de mariage. Un phénomène assez rare de nos jours, mais eux, tiennent bon. S'ils pouvaient donner leur secret à leur fille, ça l'aiderait peut-être. Enfin, passons.

CHAPTER TWO • « Charlie, j'ai quelque chose à t'annoncer. » Interloqué, il leva la tête, et regarda sa femme. « Je n'aime pas le ton que tu utilises. Quelque chose ne va pas ? » Jouant avec l'une de ses mèches, la jeune femme balbutia. « Et bien, oui et non, enfin, ça dépend de quel point on part, et dans quel 'camp' on se trouve, mais, hum, non, non, c'est rien de grave. » Alors là, il était vraiment paniqué. Il savait que lorsqu'elle ne trouvait pas ses mots, c'était parce que l'affaire était assez, voire très grave. Il se rapprocha donc d'elle, et la contempla, un moment. « Tu savais que tu étais canon quand tu avais peur ? » Elle lui fit la moue, et lui donna une tape dans l'épaule, avant de reprendre. « Arrête, je suis sérieuse, plus que jamais. » « Vas-y, je t'écoute, dis-moi tout. » Inspirant un bon coup, elle se jeta à l'eau. « Je suis enceinte. » Silence. Horrible, pesant. Du silence qu'on voudrait briser, vite, très vite. « Tu ne dis rien ? (...) Oh mon Dieu, je savais, j'aurais jamais dû te le dire, et voilà, on va encore se disputer, et puis ... » Elle fut coupé par Charles-Henri, qui posa un doigt sur ses lèvres, les scellant ainsi. Sourire aux lèvres, elle reprit la parole. « Cesse de paniquer veux-tu ? Qui t'as dit que tu n'aurais pas dû me le dire ? Je n'ai tout simplement pas su quoi te dire sur le fait. Ca, c'est une nouvelle, et il me fallait un peu de temps. (...) Mais je suis ravi d'apprendre ça, et crois-moi, nous allons former une magnifique famille. » Purée qu'Emilie restait sur le popotin. Elle aurait parié sa voiture que CH aurait été contre, totalement. Il n'avait jamais réellement évoqué la question des enfants, mais dans son esprit, il ne voulait pas entendre parler, préférant son petit couple, sans y installer quelconque vie de famille. Et non, tout le monde peut se tromper, même Emilie. Elle déposa ensuite un magnifique baiser sur les lèvres de son mari, étant rassurée. Pour le moment. Parce qu'au fond, monsieur ne trouvait pas cette idée si brillante, puisqu'il la trompa, en long et en large, pendant sa grossesse. Rentrant à des heures indues, n'ayant que de pitoyables excuses, Emilie décida de mener sa petite enquête après la naissance de leur enfant. Et ce qu'elle redoutait s'avéra vrai. Charles-Henri avait osé, il avait osé lui mentir, et la détruire. Pourquoi ? Elle n'essaya même pas de comprendre, et la ficha à la porte. A quoi bon, il ne changerait certainement jamais. Qu'elle avait été naïve ! S'en voulant, elle resta là, contre la porte d'entrée, toute une nuit, à pleurer toutes les larmes de son corps. Mais tout ça, c'était avant. Avant qu'elle ne se rendre compte qu'un petit être avait besoin d'elle.

CHAPTER THREE • « Gouzi, gouzi, c'est qui le beau bébé ? » « Emilie, tu veux arrêter de faire cette tête, c'est genre flippant. » Lui lançant un regard noir, elle reprit, tout en jouant avec la petite. « Mais non que c'est pas flippant, hein ma puce ? Tu n'aurais quand même pas peur de ta propre maman, hein mon ange ? » « Moi je te dis que si. Enfin, tu fais une tête trop bizarre là, je te le promets. » Se retournant, voyant ainsi sa cousine, elle prit la parole. « Tu as certainement raison. Alors vas-y, montre-moi la tête que toi tu ferais. » Se concentrant, l'adolescente essaya une expression, qui paraissait tout à fait normale, puis une autre, en la montrant du doigt. Horrible. « Non, je ne fais pas ça. (...) Okay, tu as peut-être raison, je vais me calmer. » Riant gaiement, la jeune fille se rapprocha du berceau, et contempla la jolie petite Lizéa. A huit mois, elle était déjà presque parfaite. Un petit sourire à croquer, des yeux captivants, et surtout, un rire communicatif. Dieu que les bébés étaient fascinants. Surtout pour Emilie, qui avait toujours voulu en avoir un. Lors de la naissance de Lizéa, elle se sentit réellement femme, accomplie. Elle était le petit truc qui manquait à sa vie, et maintenant, elle était complètement heureuse. Ou presque. « Dis, son père n'est pas encore venue la voir, je me trompe ? » Emilie ne répondit pas de suite, sachant qu'elle avait totalement raison. « Il viendra ce weekend. » « Tu dis toujours ça Mimi, et il vient pas. » Allant s'assoir sur une chaise présente dans la chambre, elle posa sa tête entre ses mains, et d'un air las, dit. « Si, il vient. Mais c'est moi qui ne sais pas comment agir avec lui. Qui suis complètement gênée, et qui ne sais ce qu'elle doit faire. Lui cracher à la figure, ou le laisser entrer, souriante, parce qu'il est le père de ma fille. (...) Voilà. » Compatissante, sa cousine s'approcha d'elle, et passa un bras autour d'elle. « Je te comprends, ça doit pas être facile tout le temps en plus. Mais bon, faut tirer un trait, et penser au bien de Liz', d'accord ? » « Pourquoi est-ce que tu penses autant à ton âge ? J'étais pas comme ça moi. » « Les temps changent. » « Tu as raison. Pour tout. Mais c'est difficile de faire comme si de rien n'était. Moi je l'ai aimé cet homme. Enfin, c'est peut-être mieux comme ça. » La serrant dans ses bras, l'adolescente la consola du mieux qu'elle put. Oh, n'allez pas croire que ce mariage avait complètement détruit la magnifique jeune femme qu'était Emilie, mais cette situation la perturbait. Il fallait choisir, soit le voir, ou pas. Et arrêter de se torturer comme ça. Charles-Henri était difficile à oublier, et le voir comme si de rien n'était, souvent, c'était genre de la torture. Quelque chose à bannir. Mais peut-on réellement réparer les pots cassés ?