WHERE ARE YOU, BABY # colin

La nuit venait de tomber. Le vent était plutôt doux et frais. Les vagues étaient plutôt calmes et le bruit qu'elles produisaient résonnait légèrement dans les pensées de Léonie. Elle était perdue, dans son esprit, dans ses souvenirs. Les derniers moements qu'elle avait passé avec Colin étaient gravés dans sa mémoire et se répétaient sans cesse. La jeune femme ne pouvait le cacher, il lui manquait énormément. C'était peut-être un inconnu, mais dès le premier regard, elle avait eu le coup de foure et présentement, il lui manquait. À chaque fois que le vent caressait les joues de la jeune femme, elle se perdait encore plus dans ses pensés. Elle était perdue. Deux semaines de recherche et toujours aucuns résultats. L'évitait-il ? Son meilleur ami, Balthazar, avait même réussi à faire sortir Léo dans plusieurs bars pour qu'elle se change les idées mais rien. Lorsqu'elle entretenait une discussion avec lui, c'était si simple et fluide. Léonie pouvait même entendre sa douce voix lui parler. Non, elle ne devenait pas folle. Elle était seulement entrain de tombée amoureuse. D'ailleurs la seule chose qui occupait un peu Léo, c'était son boulot puis son passe-temps favori ; la photographie. Elle pouvait passer des heures à photographier des inconnus. Que ce soit les deux personnes âgées qui se tiennent par la main, le petit garçon qui s'amuse à taquiner sa mère ou bien tout simplement le chien qui était indéci, quand il était question de photos, la blondinette avait plus d'inspiration que jamais. Elle était dans son monde et elle ne pensait à rien d'autre. Ça la rendait bien heureuse. Seul chose qui la faisait sourire depuis ces deux dernières semaines. Mais lorsqu'elle sortait de sa bulle, les mêmes questions se répétaient. « Pourquoi était-il saoul ? Comment avait-il fait pour trouver mon adresse ? » Elles étaient si nombreuses. Tellement trop nombreuses. Puis voilà que ça recommençait. Lorsque Chase pensait un peu (beaucoup) à lui, ses yeux se remplissaient d'eau, sans même que la jeune femme le désire. Ces derniers temps, elle aimait bien faire un tour sur le quai de la seine, et ce, surtout le soir. La raison de sa venue était bien simple. C'était son endroit favori. les larmes continuèrent de couler sur ses joues mais elle continua observait l'horizon, essayant d'être plus forte qu'elle ne l'était vraiment. Puis quelques minutes passèrent, elle arrêta de pleurer et elle frotta vigoureusement ses yeux tout bouffi. La jeune femme prit soudain peur en entendant des bruits. Se retournant vivement, elle ne pouvait apercevoir qu'une silhouette d'homme. D'un homme en particulier. De Colin Sapovnikov.

Si seulement la vie pouvait être aussi simple que dans ces romans à l'eau de rose, comme l'histoire d'Edward et Bella. Si seulement toutes les histoires d'amour pouvaient se terminer comme les romans, comme les films ou mieux, comme nos rêves. La vie serait simple, joyeuse et elle nous donnerait le goût de vouloir profiter de chaque seconde de notre vie. J'errais dans les rues depuis déjà deux semaines environ, si ce n'est pas plus. Aussitôt que mon travail était terminé, je me promenais dans Paris, reconnaissant tous les bâtiments ou mon pied s'arrêtait devant. Je frappais aussi quelques roches qui trainaient par-ci et par-là. Le vent était doux, presque imperceptible, mais je le sentait légèrement autour de mes cheveux. D'ailleurs, je m'étais rasé la barbe ce matin, j'avais donc cette peau de bébé et le vent, je le sentais parfaitement sur mon visage. Ma veste de cuir sur mon épaule, mon chandail à manche longues gris et mes jeans noirs me donnaient un air de badboy. Marchant dans les rues de Paris, pour une énième soirée, j'avais envie d'aller au Quai de la Seine. Je trouvais cet endroit magnifique et relaxant, je ne voulais pas faire aussi cliché qu'avec cette immense Tour Eiffel. Arrivant sur le Quai, je vis cette femme que je pouvais reconnaître parmi tant d'autres. Je pouvais entendre ses pleurs, ce qui me donnait la grande envie d'aller vers elle et la consoler. Je l'admirai quelques temps, en m'assoyant sur le sol. Je ne savais pas trop quoi faire. Je me dis pleins de chose dans ma tête... « Allez ! Vas-y ! Tu peux le faire, fonce ! » Mais je ne savais pas quoi faire, lâchant un petit soupir, je me levai, ajusta mes vêtements et avança vers elle. Je faillis trébucher, laissant échapper un bruit qui la fit se retourner vers moi et je sentis mon coeur s'arrêter. Je ne bougeai plus. Soudain, mon esprit figea. Je ne bougeai plus, je ne respirais plus, mais je ne cessais de fixer ses yeux. Je pris mon courage à deux mains et tenta de dire un mot, quel qu'il soit. « Sa... salut... » Dis-je avec un petit sourire en coin, mais à la fois timide. Je me sentais mal à l'aise, je ne savais pas quoi faire si ce n'est de l'admirer de l'endroit ou mes pieds étaient posés.

C'était... C'était sa voix. Celle qui résonnait dans ma tête à chaque seconde de mon existence. J'eus l'impression de ne plus respiré malgré le fait que je sentais mon coeur battre à cent mille à l'heure. Je n'osais pas le regarder. Je me sentais stupide. Stupide de pleurer pour un mec que je ne connaissais qu'à peine, un mec presqu'inconnu. Mais ses lèvres me manquaient, son sourire et sa voix aussi. Je me retournai doucement, montrant mon visage remplit de larmes ainsi que mes yeux rouges. Que devais-je faire ? Certe, il me manquait mais sauté dans les bras d'un inconnu serait plutôt... bizarre. le regardant droit dans les yeux, j'étais légèrement gênée et ce, pour la première fois de ma vie. Quelques larmes parcouraient encore mes joues. « Sa... Salut. Je... Je... » Je n'étais point capable de prononcé d'autres mots. J'avais cette impression de noeud dans ma gorge, de papillons dans mon estomac. Que pouvais-je bien lui dire ? Que sans lui, j'étais perdue ? Qu'il m'avait manqué ? Je n'avais pas la force de lui dire, en ce moment. Puis je me décidai. Sans faire un bruit et en aregardant où je mettais les pieds, je me dirigeai vers celui dont j'étais entrain de tombée amoureuse. Ce petit sourire qu'il avait en coin me faisait à mon tour sourire de plus belle. « Tu... Je... Non, rien. » Je me retournai d'un seul coup. Je détestais lorsqu'on me voyait pleurer. Mais son visage me manquait déjà. Je lui fis face à nouveau, le regardant une nouvelle fois dans le blanc des yeux. Il était tellement beau, tellement parfait, tellement... lui-même ! En quelques secondes à peine, je posai mes lèvres sur les siennes pour la deuxième fois dans toute mon existence. Je voulais avoir ces lèvres pour moi et moi seulement. Je voulais qu'il soit celui à mes côtés lorsque je me réveillerais. je voulais simplement qu'il soit à moi pour l'éternité. Je voulais vivre une de ces histoires à l'eau de rose. Mais son apparence démontrait un véritable coureur de jupon. Malgré cela, j'avais le sentiment qu'au fond, il ne rêvait qu'au vrai amour. Après avoir mit fin à ce baiser si tendre, je ne pus m'empêcher de me blottir dans ses bras. J'avais froid.

Non, je ne rêvais pas, son visage de petit ange me faisait toujours aussi rêver. Je rêvais d'elle, elle m'obsédait, il m'était difficile d'avouer tout cela du jour au lendemain à une amie, ou un ami. C'était difficile de tout avouer, mais maintenant je le sais. Je voyais son visage triste, ses yeux rouges, mais malgré ce visage, elle était resplendissante. J'avais juste envie de sentir la chaleur de son corps contre le mien. Je voulais sentir sa peau contre la mienne, ses lèvres prendre contacte avec les miennes, son corps épouser les miennes, tant de chose à la fois vous donne ce gros tournis impossible à contrôler. J'avais remarqué comment elle paraissait mal à l'aise, très peu de mots sortaient de sa bouche, des mots dont j'aurais pu deviner la signification en un claquement de doigt. Mais elle m'avait charmée, à croire que ce pauvre taxi bleu avait fait ce miracle. Lorsqu'elle se leva, mon coeur se mit à battre la chamade, je commençais à avoir chaud et je ne savais pas quoi faire si ce n'est que de la regarder s'avancer vers moi. J'avais envie d'avancer vers elle, de l'embrasser et la sentir contre moi, mais tout mon corps était gelé sur place. Nos yeux se rencontrèrent, son regard dans le mien, je sentais mes jambes se ramollirent à une vitesse folle. Et quand enfin je sentis ses lèvres contre les miennes. Tous mes sens m'ont abandonnés, ma veste tomba au sol et j'eus le réflexe automatique d'attirer Léonie vers moi. Son corps contre le mien me réchauffait d'une certaine façon. J'aurais voulu que le temps s'arrête que pour nous deux. Quand le baiser fut terminé, je restai planté là comme un idiot lorsqu'elle vint se blottir contre moi, elle semblait avoir si froid. Je ramassai donc du pied ma veste et la mit sur ses épaules. J'appuyai alors sa tête sur mon torse de façon à ce que nous soyons parfaitement collés ensemble. Déposant un léger baiser sur le dessus de sa tête pour enfin y déposer la tête, je ne savais pas quoi. En plein milieu de ce quai, nous avions l'air de tout sauf idiots, en tout cas, pour moi. Je ne savais pas si je devais le dire, l'hésitation me gagna. Je laissai échapper quelques paroles, simples et pourtant dites si souvent: «Je... hum... Je t'aime Léonie.». Ces mots me firent frissonner, ce qui me donna le réflexe automatique de la serrer un peu plus contre moi.

Mon coeur s'emballait. Lorsque j'étais près de lui, je me sentais en sécurité. Je pouvais être moi-même car il m'aimait comme j'étais. Il ne voulait pas que je sois une autre, il voulait que je sois moi-même. Comment je le sais ? Il me l'avait spécifié le soir où il a débarqué chez moi. Je le revois encore , debut sur le pat de ma porte, tremblant comme une feuille et mouillé de la tête aux pieds suite à l'orage dehors. Il avait à peine la force pour se tenir debout. Je dus même l'aider à atteindre le salon de mon appartement. Heureusement pour moi, ma soeur cadette n'était pas là. Sinon j'aurais eu droit à un vrai discours de lycenne immature. Bref, j'étais ravie qcar elle était partie chez notre mère pendant quelques semaines. Cela faisait déjà quelques minutes que nous étions situés en plein milieu du quai, s'entrelaçant et s'embrassant de temps à autre. Puis les deux mots et sept lettres qui sont sortis de sa bouche m'on presque étouffé. Venait-il vraiment de m'avouer qu'il m'aimait ? Ou se n'était qu'un mauvais rêve ? Dans les deux cas, je ne désirais qu,être heureuse et avec lui, je ne pouvais que l'être. Il était unique et c'est ce que j'adorais chez lui. Peut lui importait ce que les autres pensait de sa personne. Il s'aimait comem il était et il n'allait pas changer pour les autres. « Je... Je t'aime aussi. » Je lui souris puis je ne pus m'empêcher de laisser échappé un petit rire. « Honnêtement, je n'aurais jamais cru dire à un chauffeur de taxi que je l'aimais. Mais je suis heureuse de te l'avoir dit parce que c'est ce que je ressens. Peut-être que tu trouves cela exagéré qu'en deux semaines seulement je sois tant attaché à toi mais je suis comme ça. À présent, t'es mon chauffeur de taxi, et je veux pas que ça change. » Je lui souris de nouveau puis je l'embrassé passionnément. « Vient, on va chez moi. » Je le pris par la main et nous nous dirigâmes vers la cours de l'élysées.

« On peut vaincre avec une épée et être vaincu par un baiser. »

Mon coeur battait la chamade, la vitesse à laquelle il battait était surnaturelle. Quand je l'ai vue s'approcher de moi, tout autour devenait flou mis à part elle. Je n'ai pas eu peur d'elle, elle m'intimidait, c'est étrange. Après les trois maudits dit, mon coeur commençait à se calmer, mais pas quand elle m'a dit que c'était réciproque, je crois bien que j'ai failli tomber dans les pommes. Ses lèvres touchèrent à nouveau les miennes, ce fut un de ces baisers que l'on ne pouvait pas ignorer, c'est fou. Je sentais ses lèvres sur les miennes, son corps sur le mien, une sorte de rêve devenu réalité à vrai dire. Je me mis à rire lorsqu'elle dit qu'elle ne pensait pas tomber amoureuse d'un chauffeur de taxi. Je ne savais que répondre alors je répondis un truc idiot: «Dis-toi que t'as ton chauffeur personnel.» La serrant contre moi un peu plus, je voulais être sûr que je ne rêvais pas, car si ce serait le cas, je ne voudrais pas me réveiller. Tous les baisers qu'elle pouvait bien m'offrir me faisait rêver, je rêvassait réveillé, mais je ne voulais pas tomber dans un piège. Je la laissais faire et je fus transporté par elle vers sa maison. Nous sommes arrivés quelques minutes plus tard de marche, quelques baisers par-ci et par-là, nous sommes alors arrivé devant l'endroit. La maison. Je n'y ai pas trop prêté attention, sa main dans la mienne, c'était probablement la meilleure de toutes les sensations du monde. J'avais ce petit sourire au visage, j'étais heureux, et c'était ce que je préférais dans ma vie. Lorsque nous sommes entrés dans la maison, je n'ai rien remarqué des décors ou quoi que ce soit, j'ai tout de suite embrassé fougueusement Léonie, sentant son contact contre moi et faisant grimper ma température. Qu'allait-il arriver ? C'est l'une des nombreuses questions que je me posais, comment faire pour avouer à une fille combien tu l'aimes. C'est très difficile à expliquer. Mais je sentais encore ses lèvres contre les miennes, un de ces baisers difficile à oublier.

Lorsque nous entrâmes dans ma maison, je lui souris légèrement puis peine j'avais éteint mon sourire, il commença à m'embrasser fougueusement, un de ces baisers que l'on n'oublie jamais. Colin me plaqua légèrement sur le mur. Je laissai tomber mes clées, puis je passai mes mains sur sa nuque et dans ses cheveux. Le baiser prit fin plusieurs minutes plus tard. Je lui souris, le prit par la main et l'amenai dans le salon. Tout en me dirigeant vers la cuisine, je lui parlai. « Tu veux boire quelque chose ? » Au moment où j'allais ouvrir le frigidaire, mon portable sonna. C'était Lucifer. j'ignorai son appel, s'il avait quelque chose à me dire, qu'il le dise à mon répondeur. J'étais plutôt sévère avec lui mais j'avais l'impression d'être un simple sextoy quand j'étais avec lui. Mais quand j'étais avec Colin, je me sentais comme une princesse dans un de ces contes de fées. Je me sentais en sécurité et ses baisers me donnaient des ailes. J'éteignis ensuite mon portable et ouvris le frigidaire. J'en sortis deux bouteilles d'eau puis tout en galopant joyeusement, je retournai auprès de mon invité. Un homme qui ne demandait pas d'alcool ? J'avais besoin d'une claire explication !J'allai m'asseoir aux côtés de Colin, lui tendit sa bouteille d'eau et je déposai la mienne sur la table du salon. « Alors monsieur bouteille d'eau, tu ne bois pas d'alcool ? » Je lui tirai la langue et lui souris avec toutes mes dents. Sa présence me rendait heureuse, j'étais sur un petit nuage. Tout en attendant patiemment une réponse de sa part, j'éteignis la télévision qui jouait depuis le matin. Ensuite, je ne me suis guère gênée pour placer mes jambes sur ses cuisses, le regardant d'une façon tendre et passionnée.

À peine nous fûmes entrés à l'intérieur de la demeure que nos lèvres étaient déjà collées, nous étions un peu accoté sur le mur et j'entendis le bruit de clé tomber au sol. Juste à entendre le bruit, un léger sourire se dessina sur mes lèvres. Je sentis alors ses mains contre ma nuque et contre mes cheveux par la suite. Lorsque ce baiser se termina tournoyant se termina, elle se dirigea vers la cuisine, me laissant seul. J'ai donc décidé de m'asseoir sur un sofa très confortable, attendant son retour. Elle me proposa quelque chose à boire, je ne pouvais pas vraiment refuser, alors j'ai demandé une bouteille d'eau. Depuis notre dernière soirée ou nous avions bu, je ne peux pas vraiment dire que j'aimerais que cet épisode se répète, ce serait pas très bon pour ma réputation et j'aurais l'air d'un idiot. Attendant son retour, je regardai un peu la télévision, une émission plus qu'ennuyante était diffusée et je ne savais pas trop quoi faire, j'ai soudain eu un petit coup de fatigue en regardant la tête des deux personnes dans cette émission. Le téléphone de Léonie se mit alors à sonner, mais elle l'ignora, je ne savais pas trop qui c'était et je ne peux pas nier que l'envie de savoir me rongeait de l'intérieur. Elle revint quelques minutes plus tard avec les deux bouteilles d'eau, une qu'elle me donna et une autre qu'elle déposa sur la table. J'ouvris la mienne rapidement et en prit une gorgée, que je faillis recracher lorsqu'elle m'appela monsieur bouteille d'eau. Déposant la bouteille sur la table, je lui fais l'un de mes plus beau sourire jamais offert jusqu'à aujourd'hui. Lorsqu'elle mit ses jambes sur mes cuisses, je la rapprochai un peu plus de moi. Je lui donnai un léger baiser avant de lui donner ma réponse en faisant un grand sourire: «Disons que l'alcool n'aide pas à voir combien tu es belle hein ? Non pour vrai... Rappelles-toi de notre dernière soirée, ce n'était pas ce qu'il y avait de plus beau à voir...» Lui offrant encore mon plus beau sourire, je la regardait dans les yeux ou, plutôt, l'admirait. Je la regardai de la tête aux pieds, ses cheveux retombant sur ses épaules, ce petit sourire magnifique qui faisait chavirer mon coeur. J'ai alors remarqué la façon dont elle me regardait, ce regard passionné, je me sentit alors quelque peu intimidé. Je baissai le regard en faisant ce petit sourire timide avant de reposer mon regard sur elle.

Je ne fis que lui sourire de plus belle. Il était tellement mignon quand il était gêné. Ce petit air qu'il prenait et ses joues qui devaient légèrement rouges. depuis longtemps je ne m'étais pas senti aussi bien. J'étais heureuse. Je le trouvais tellement parfait. Son corps, ses yeux, son sourire, ses paroles, sa voix, ses sentiments... Il me faisait craquer un peu plus à chaque seconde où j'étais à ses côtés. Je ne lui répondis même pas. Que vouliez-vous que je réponde à cela ? Je m'approchai de lui, doucement, puis je déposai mes lèvres sur les siennes. Ce sentiment de passion que chacun de ses baisers me donnaient, j'en étais aux anges. Puis je ne pus m'empêcher de m'approcher un peu plus. J'étais à présent à génoux, sur le canapé et ce, à quelques centimètres de lui à peine. Je continuai de l'embrassé toujours un peu plus sensuellement puis je finis par me mettre à genoux sur lui. Honnêtement, je ne croyais pas que j'allais me retrouver dans le même lit que lui ce soir-là. Lorsque je réussis à metrte fin au baiser, je m'empressai de retirer le t-shirt du jeune homme. Dès la seconde suivante, ses lèvres étaient à nouveaux collées sur les miennes pendant que je déboutonnais tranquillement ma chemise. Une fois déboutonnai, je la retirai d'un coup sec, prit la main de Colin et le tirai jusqu'à ce qu'on soit rendus dans ma chambre. Rendu dans ma chambre, je poussai Colin sur mon lit, tout en lui souriant coquinement. La minute qui suivait, nous étions déjà entrain de s'embrassé, à nouveau. « T'as... T'as un préservatif ? » Je le regardais droit dans els yeux. « Laisse, pas important. » Puis je commençai à l'embrassé fougueusement.

N'importe quel gars, qui qu'il soit se trouverait chanceux d'être amoureux à ce point, mais la plupart sont trop fier d'eux pour se l'avouer. Je ne savais pas trop quoi faire, elle me rendait mal à l'aise, mais je l'aimais tellement qu'elle était cette sorte de drogue dont on ne peut se passer. Comme les jeunes avec le ritalin aujourd'hui, si ils oublient une journée, ils ne savent plus quoi faire, ils ne sont plus eux-mêmes. Le simple baiser était devenu un baiser enflammé, passionné, un rêve quoi. Plus elle se rapprochait de moi, plus je voulais la sentir près de moi, sentir son souffle sur moi, la simple sensation qu'elle était près de moi me redonnait ce courage que je n'avais jamais eu avant. Elle était juste devant moi, à genoux devant moi, je tenais ses hanches et de ma main gauche son visage. Je me remis un peu plus droit et prit son visage entre mes deux mains lorsqu'elle fut totalement sur moi. Un sourire se dessina et nous reprîmes le rythme. Qui aurait pu croire que nous allions finir dans le même lit ce soir ? Même moi, je ne l'avais pas vu venir, même pas un petit doute. Elle était si sensible, juste à voir ses pleurs, son état avant que j'arrive, j'avais tout deviné dès le début, ses sentiments étaient si visibles. Et tout s'emballa, tout avança à un tel rythme que j'en avais le tournis. Mon chandail était au sol en quelques secondes à peine, je pouvais sentir son corps sur mon torse et elle enleva sa chemise. Un nouveau baiser encore plus enflammé et passionné, je l'attirai vers moi lorsque tout prit une pause. Elle m'attira vers sa chambre par ma main, même qu'en chemin je renversai ma bouteille d'eau qui, heureusement, était fermée. Quand nous sommes entrés dans sa chambre, je fermai la porte de mon pied juste avant qu'elle me pousse dans le lit. Sa réplique me fit rire, ce qui interrompit notre baiser durant quelques secondes et je profitai même du moment pour embarquer par-dessus elle. Et les baisers continuèrent ainsi jusqu'à ce que tout commença, jusqu'à ce que ça aille plus loin. Plus loin que j'aurais bien pu le penser.

Après bah... Je ne crois pas que j'ai besoin de vous racontez la suite, vous pouvez très bien vous l'imaginez. C'est aux petites heures du matin que je réussi à fermer l'oeil, épuisé par les évènements précédents. Ce sont les rayons du soleil qui me réveillèrent et à ma plus grande surprise, lorsque j'ouvris les yeux et posai ma main à côté de moi, la place était vide. Ma première pensée fut que Colin avait prit fuite, encore une fois. Je me levai légèrement mais me relaissai tomber à peine quelques secondes plus tard. Mais les bruits que j'entendis par la suite me rassurèrent. Il n'était peut-être pas parti, mais ce qu'il était entrain de faire m'intriguais assez. Je m'assiai dans mon lit, enfilai une camisole et un short et pour finir, je glissai mes pieds dans mes grosses pantoufles bleus en minou. Une fois debout, je m'étirai légèrement, tout en passant une main dans mes cheveux. Alors que j'allais sortir de ma chambre, je suis tombée nez-à-nez avec Colin. Je riai doucement, posai une main sur son torse et l'embrassai tendrement. L'avoir à mes côtés à chaque matin serait le bonheur absolument. « Alors beau brun, tu as bien dormi ? » Je lui tirai la langue et en avançant vers la cuisine, je ne pus m'empêcher de lui donné une petite mais toute petite tape aux fesses. Lorsque j'arrivai dans la cuisine, je fus très surprise. ce que mes yeux étaient entrain de voir devait être un simple rêve. Mon homme m'avait préparé le petit déjeuner. Je restai complètement figé tout près du comptoir. J'avais toujours rêvé d'avoir ce genre d'homme qui prenait bien soin de moi. Et aujourd'hui, j'étais sûre et certaine d'avoir trouvé le bon. J'étais toujours figé lorsque je sentis la chaleur de son halaine parcourir mon cou. Puis Colin me parsema de baisers. Commençant par mes épaules et terminant sur ma bouche.

Ma plus belle nuit depuis que je suis à Paris, je ne peux pas vraiment quelque chose de plus. J'ai pensé à elle toute la soirée, je ne suis même pas arrivé à dormir. Mes yeux sont restés ouverts toute la nuit, je l'ai admiré pendant toute la nuit et vers les petites lueurs de soleil, je suis sortit du lit en donnant un léger baiser sur le front de ma belle aimée. Quittant la pièce le plus silencieusement possible, je n'avais même plus cette envie de partir et être loin d'elle, c'était un véritable supplice. J'ai allumé la télé et j'ai mit une petite musique douce, pas très forte pour ne pas la réveiller puis j'ai vérifier ce qu'il y avait dans le frigidaire. Il y avait de quoi faire un bon déjeuner, mais comme je ne savais pas vraiment ce qu'elle aimait, j'ai tenté ma chance. J'ai cuisiné pendant environ deux ou trois heures, je ne sais plus trop lorsque j'eus enfin terminé. Je montai alors en haut pour aller réveiller Léonie, je n'ai pas entendu ses pas alors lorsque je suis venu pour entrer dans la chambre, je tombai nez à nez avec elle. Malgré les premiers signes du réveil dans son visage, je la trouvais très belle. Elle me demanda si j'avais bien dormit, à vrai dire, ne pas dormir signifiait parfaitement mon état, je n'y suis pas arrivé, alors je l'ai regardé dans les yeux en faisant un grand sourire: «À vrai dire, je ne suis pas arrivé à dormir, je t'ai admiré en train de dormir. Je n'ai pas fermé l'oeil...» Alors que nous nous dirigions vers la cuisine, je sentis qu'elle m'avait donné une petite tape sur les fesses. Je me retournai vivement et me mis à rire, je ne savais pas trop quoi faire si ce n'était que rire de la situation. Je la laissai alors avancer devant moi, pour qu'elle puisse découvrir la surprise que je lui offrais. Mettant mes bras autour de son corps, je commençai à lui donner des baisers sur les épaules, remontant lentement vers sa bouche. Je la pris alors par la main et l'invita à s'assoir. Je pris alors deux assiettes dans lesquelles je mis ce qui était au menu. Je lui donnai son assiette et m'assis devant elle. La petite musique était sympathique à écouter et j'espérais que cette surprise lui rendrait le sourire: «J'espère que tu aimes. J'ai passé presque deux heures à cuisiner, pour toi. Sinon, comment vas-tu ? T'as bien dormit ?»