What the fuck ? ♦ Léonie ; Colin ; Vinnie

J'avais bien dormi ce soir, avec Léonie, oui encore. J'avais fait un rêve flou, assez étrange. Mon ex, Vinnie revenait. Ah ouais, vous ne la connaissez pas. Disons que c'est une de ces filles que l'on oublie difficilement, mais j'ai réussit, m'enfin bref. Je venais tout juste de me réveiller, Léonie dormait encore lorsque je sortis du lit. J'allai dans la douche, une bonne douche froide pour me réveiller était le remède le plus utile jusqu'à maintenant. En ressortant, je donnai un léger baiser sur les lèvres de ma tendre moitié, pour qu'elle se réveille, il était quand même tard alors il fallait bien qu'on se lève. Les nuits étaient... disons... agitées si je puis me permettre d'engager ce mot. Sortant de la chambre qu'en shirt, sans chandail, je me dirigeai vers la cuisine ou je me fis à manger. Bien sûr, je préparai le déjeuner à Léonie, je n'allais pas la laisser sans manger comme ça, c'est sûr. Je dis alors à ma moitié: «Je vais acheter un truc, je reviens, je vais arriver dans environ 30 minutes, alors t'inquiètes pas. Aurevoir mon amour, je t'aime !» Je sortis ensuite par la porte de l'avant et alla chercher la chose en question. Je respirais l'air frais et j'avais ce grand sourire étampé dans le visage. Je revins ensuite à la maison et m'étendis sur le sofa. Je ne savais pas vraiment ou était ma belle aimée, mais je ne l'avais pas croisée depuis que j'étais rentré. Soudain, quelqu'un sonna à la porte et je vis Léonie descendre au pas de course pour ouvrir. En voyant son visage, je me dirigeai vers la porte. Je mis mes bras autour de son corps et donnai un baiser dans son cou avant de relever la tête... NON ! Pourquoi non ? Bonne question hein ? Elle était là, sa tignasse blonde, ses yeux, son corps... C'était bien elle, je ne pouvais pas le nier. Je me détachai rapidement et fis quelques pas en arrière, je devins rouge et baissai la tête. Vinnie. Mon ex petite amie de la Russie. Je ne savais pas trop quoi dire si ce n'est que: «V... Vinnie ? Ça... hum... ça fait longtemps...»

La matinée de ce samedi matin annonçait une très belle journée en vue. Je m'étais réveillée par un doux baiser que mon amoureux me donna. D'ailleurs, il avait bien raison de me réveillé car il était déjà neuf heures et j'avais beaucoup de chose à faire ce jour-là. J'étais assise dans mon lit lorsque j'entendis mon chéri m'avertir qu'il sortait et qu'il allait être de retour d'ici une heure. Je souris légèrement et lui fit comprendre que je l'avais entendu. une fois bien éveillé, je pris une bonne douche chaude. C'est exactement ce qu'il me fallait pour un réveil en douceur et surtout un samedi matin. Lorsque ma douche fut terminé, je me permis, étant seule dans la maison, de sortir de la salle de bain sans serviette. D'ailleurs, je ne trouvais plus la mienne alors je devais, seule ou non, sortir de cette salle de bain sans serviette. Bref, j'enfilai rapidement des sous-vêtements noirs et je mis mes commodes complètement à l'envers pour trouver ce que j'allais porter aujourd'hui. Je finis par me déniché un décolté noir ainsi qu'un short en jeans. je venais tout juste de terminer de m'habiller lorsque j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir. C'était Colin, bien sûr. Mais malgré le fait qu'il était rentré, je voulais être un peu seule, dans ma bulle, dans mon univers. Depuis qu'il avait emménagé, je n'avais presque plus de moment à moi et je devais l'avouer, ça me manquait un peu. Alors je décidai de sortir ma boite à photos ainsi que mon iPod. Je plaçai les écouteurs dans mes oreilles et je choisi une de ses chansons qu'on pouvait écouter sans se lasser. J'ouvris la boìte et commençai à regarder toutes ces photos que j'avais vu il y avait bien longtemps. À chaque bon souvenir que me remémorait ces photos, je ne pouvais m'empêcher de sourire ou même de rire. Colin allait peut-être me prendre pour une folle dingue à lier qui rit toute seule, mais je m'en fichais un peu. À vrai dire, je retsais moi-même, quel que soit la situation. Mais malheureusement la vie ne m'avait pas très bien préparé à la catastrophe naturel qui allait arriver d'une minute à l'autre. Colin m'avait un peu parlé de son passé et d'une certaine Vinnie, si je me rappelle bien. Il m'avait avoué que sa rupture avec elle avait été fait sans qu'il n'est froid aux yeux. Il m'avait aussi avoué que depuis, il n'avait pas parlé avec cette Vinnie, qu'il ne savait pas si elle l'avait bien prit ou non. Malgré la musique qui résonnait dans mes oreilles, je pus entendre la sonnette qui retentit dans mes timpans. À toute vitesse, je me précipitai vers l'entrée. Colin fit de même et lorsque j'ouvris la porte, il était enlassé à moi et me donnait quelques bisous dans le cou. Mais lorsqu'il releva la tête et aperçu cette personne qui se tenait devant nous, il perdit son sourire et devint un tentinet pâle. Lorsque Colin prononça son nom, j'en eus des frissons. C'était elle. C'était Vinnie. Je reculai à mon tour et me cognai à la porte. « Ouach... Je veux dire... Entre ! » Je lui fis un de ces sourires forcés et une fois retourné, je grimaçai. les deux s'installèrent dans le salon, assient un à côté de l'autre, prêts à discuter de je-ne-sais-quoi. Depuis devant eux, je ne savais pas trop quoi dire. « Je... Je vais monter. J'vais peut-être revenir je sais pas mais bref, faîtes comme chez vous. Pas trop mais... bref, amusez-vous bien ! » Non mais qu'est-ce qui m'avais prise ? Avais-je vraiment dit amusez-vous bien ?!

Tout se déroula tellement vite ! Je me rappelai en quelques secondes à peine tous mes moments passés avec Vinnie. Tous les flashback me venaient en tête tellement rapidement, je ne contrôlais plus rien. Son sourire, nos baisers, nos soirées passées ensemble, le tournis me reprit lorsqu'enfin j'entendis la voix de Léonie qui me sortit de mes pensées. Elle invita Vinnie à rentrer, et meeeerde. Grosse boulette à vrai dire, je la regardai entrer dans la maison, toujours avec cette démarche élégante, je sentais cette lourde atmosphère peser sur mes épaules. Disons que l'ex petite amie et la petite amie actuelle, c'est tout sauf bon signe dans la maison. J'allai alors rejoindre mon ex sur le sofa, qui me rappela la petite expérience d'il n'y a pas très longtemps. Je vis alors mon chandail de l'autre jour au sol, je m'empressai de donner un coup de pied dessus pour qu'il aille sous le sofa. Je regardai dans les yeux Vinnie, elle était exactement comme avant, si ce n'est que quelques traits de maturité qui sont apparus dans son visage, ce qui lui allait très bien. Elle était toujours aussi charmante et belle qu'avant, mais je n'éprouvais plus rien pour elle. Je vis alors Léonie prendre un petit ton rouge et elle dit alors qu'elle allait monter en haut. Je me levai rapidement et me dirigea vers elle en faisant un signe à mon ex d'attendre. Je pris Léonie par les bras en déposant un léger baiser, en essayant de faire le moins de bruit possible pour pas que la petite russe pète un câble. Je la connaissais, elle était très jalouse. Je parlai alors tout bas à ma belle aimée: «Reste, s'il-te-plaît. Si je reste ici tout seul avec elle, j'crois que je vais paranoïer, allez, s'il-te-plaît.» Dis-je en faisant mon sourire charmeur. Je pris alors Léonie par la main et l'assis à côté de moi. Je regardai dans les yeux Vinnie, avec tout mon courage que je pouvais puiser de mon corps. Je fis un petit sourire et décida de tout déballer. Lâchant un énorme soupir, le plus gros que j'aie lâché de toute ma vie, je lâchai tout: « Vinnie... Hum... Comment je peux te dire ça. Commençons avec mon départ, je suis désolé d'être partit si vite. Il fallait que je parte de la Russie, tous ces souvenirs me donnaient ce mal de crâne, je n'arrivais plus à endurer. Si j'ai mit fin à notre relation, c'est pour la simple raison que je n'ai plus de sentiments pour toi. Maintenant, te connaissant. Je suis sûr que tu te demandes qui est cette blonde ? En fait... C'est... Hum... Ma petite amie...» Attention, la bombe était lâchée, la troisième guerre mondiale venait de commencer et mon visage devint si rouge qu'on aurait pu m'appeler la tomate.

Mais qu'est-ce qui m'avais prise de l'invité à entré dans MA maison ? Qu'est-ce qui m'avais bien prise ?! Et bien même moi je ne savais pas la réponse à cette question ! J'allais monter à l'étage, tranquillement pour m'enfermer dans ma chambre et prié qu'il ne l'embrasse pas. Mais qu'est-ce que je racontais ?! Colin n'était pas ce genre de mec. Alors j'allais monter à l'étage lorsque je sentis une douce main ce poser sur mon avant-bras. C'était celle de Colin. Je me retournai, tout en essayant de sourire avec le meilleur des faux sourires. Il me glissa à l'oreille que sans moi, il ne pourrait y arriver. L'aimant plus que tout, je décidai de le supproter dans cette épreuve autant difficle pour lui que pour moi car je ne savais pas ce qui pourrait m'arriver après que nous lui ayons annoncé la nouvelle. Colin se lança. Ça avait été les trente secondes les plus stressantes de ma vie jusqu'à maintenant. Elle ouvrit la bouche et ce fut plus fort que moi. Je me levai mais alors que j'allais quitter le salon, elle prononça des paroles qui ne blessèrent pas nécessairement mais qui ne me plaisaient pas plus que ça. « Pardon ? Je crois que j'ai pas très bien entendu chère poufiasse qui a un popotin plus gros que celui d'un éléphant qui pèse deux cent livres ! » J'étais en colère et pas seulement mes mots le démontraient. Mais mon ton de voix ainsi que mon comportement le démontraient aussi bien. « T'as pas le droit de te pointer chez quelqu'un que tu ne connais même pas et dire des choses aussi horribles et en plus croire qu'en un claquement de doigt, tu auras ce que tu veux. » Wow. Je ne m'étais jamais autant emporté avant et surtout pas pour un mec. Je regardai Colin, mon sourire s'excusait mille fois.

J'étais assise sur ce sofa, attendant des réponses aux questions que je n'avais pas encore posés, mais que je comptais posé. La fille venait de commencer à partir après avoir prévenu, avec une phrase qui m'avait donné envie de rire, mais je m'étais retenue. Trop de gens savent que je suis un peu tarée alors rire pour une phrase, les deux m'auraient regardés bizarrement, enfin surtout la blonde puisqu'elle, c'est la première fois qu'elle me voit. Je vois Colin se levait me faisant signe d'attendre, pour l'embrasser et lui dire un truc que je n'avais pas entendu, mais faisait penser qu'il lui avait dit de rester puisque Colin lui prit la main et la posa à côté de lui. Il se tourna vers moi en me regardant dans les yeux, sourire, auquel je ne répondis pas attendant avec impatience des explications, cette fille je lui lançai un regard noir. Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais que je n'allais pas l'aimer. Colin soupira et se mit à parler. Il m'expliqua pourquoi il était parti de Russie aussi vite, pourquoi il m'avait quitté comme ça et le truc qu'il n'aurait vraiment pas dû me dire maintenant, que la blondasse était sa petite amie. Je lançais un nouveau regard noir à la blonde, que j'avais envie d'égorger à ce moment précis. Je me retenais, Colin n'aurait pas été content sinon. « Et bah dis donc, c'est que t'es hyper rapide toi pour avoir une petite amie. » dis-je en tuant Colin du regard. Non c'est définitif je détestais cette blondasse. D'ailleurs elle commença à partir, mon copain le rancunier et mon ami l'orgueil débarquèrent en même temps. « Ouais c'est ça, c'est clair que c'est plus facile de se barrer dans sa chambre pour éviter une conversation à laquelle tu serais méchamment concernée. » dis-je alors qu'elle se retourna en colère. Elle commença à me traiter de pouffiasse et mon cul t'emmerde blondasse. Je me levais du sofa tout en commençant à parler. « Non justement, tu as très bien compris, pétasse. Et à ta place, j'éviterais d'insulter les fesses des autres quand les tiennes sont plus grosses. » dis-je en colère à mon tour. Elle continua en me disant que je n'avais pas le droit de me pointer chez les gens comme ça, de dire des choses horribles et de penser que j'aurai ce que je veux en un claquement de doigt. « Écoute Barbie, si tu penses que c'est toi qui va me faire peur, tu rêves éveillé. Ensuite j'ai toujours ce que je veux. Tu t'en rendras bien vite compte. » dis-je en étant vraiment en colère, mais plus calmement que tout à l'heure. J'ai déjà une ennemie à Paris, c'est du rapide, elle lança un regard désolé à Colin. Ce que je ne fis pas, il me connaissait, il savait très bien que j'avais un caractère pourrie.

Et voilà, la guerre avait sonnée. Je ne savais pas ce que je devais faire, je savais juste que je devais tout faire au plus vite. Deux blondes qui se chamaillent pour moi, n'importe qui aurait aimé ça mais je ne suis pas ce n'importe qui. Et puis Vinnie lança cette remarque, c'était tout à fait elle, sa jalousie commençait à prendre surface et je ne pouvais pas vraiment chialer contre cela. Car elle avait tout de même raison, j'aurais réagit de la même façon. Lâchant un petit rire en la regardant je dis alors: « Au moins je ne reste pas célibataire, et au moins je ne suis pas jaloux à ce point-là. Mais bon, changeons de sujet veux-tu ? » Elle me lança alors l'un de ses regards meurtriers, elle n'avait que très peu changée mentalement et elle connaissait toujours ces répliques assassines. Elles commencèrent alors à se lancer des pics et moi, pauvre de moi, j'étais coincé entre ces deux jeunes femmes au caractère extrêmement différent. Léonie lança une très bonne remarque que Vinnie s'empressa de répondre aussi rapidement. Tout commença à se chambouler, Vinnie qui traita ma petite amie de Barbie, une expression qu'elle adorait donner aux petites blondes qui la faisait royalement pomper. J'eus alors un sourire qui voulait dire qu'elle s'excusait de la part de Léonie, mais de mon ex, un regard assassin. Mes nerfs commencèrent à pomper, me levant d'un bond et me plaçant devant Léonie. Je dévisageai Vinnie d'une telle sorte que je ne l'avais jamais fait. Prenant mon ton le plus dur et autoritaire je lançai: « Tu as toujours d'aussi bonnes remarques idiotes hein ? Si tu crois que tu peux te faire une place dans cette maison, tu te trompes sur toute la ligne. Et moi, si je serais, je me fermerais la grande chose qui te sers de bouche ah non, de gueule. Alors ferme-la Vinnie. Ou en plus simple, ferme ta gueule bordel ! » J'avais toujours été du genre respectueux avec la gente féminine, mais insulter ma petite amie ? Jamais je n'accepterai cela.

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