De l'amour dans ma haine ▬ Noah.

Je sais que ma lettre ne soit pas la meilleure chose que tu attentes. Je tenais tout d'abord à m'excuser de mes actes, je n'ai pas réfléchi, je ne pensais pas que cela se terminerais ainsi. Je sais que je t'ai fait du mal. A toi, mais aussi à ta mère qui malheureusement n'est plus là pour lire ces lignes. J'aurais tant aimé être à tes côtés pour pouvoir t'aider, te voir grandir et te voir évoluer dans ta vie. Je ne demande pas le pardon, ce que j'ai fais est impardonnable. Seulement, je veux juste te dire que je n'y suis pour rien. Je ne l'avais pas vu arriver et je n'ai pas fait attention. Je sais, tu dois te dire que l'on doit toujours faire attention lorsque nous sommes sur la route et pourtant toutes les choses peuvent arriver et à n'importe qui. Je suis désolé de ne pas pouvoir te soutenir en ce moment, de te laisser seul dans ta vie et face à la vie seul. Seulement, je ne peux pas faire autrement. La justice à décider pour moi. Le destin certainement. Je ne te demande pas t'accepter ce geste, juste de le comprendre. Bien, que je ne le comprenne pas moi-même. J'ai longtemps hésiter à t'écrire mais, tu es le seul fils que j'ai, la seule personne qui me reste dans ce monde. Je ne sais pas si cette lettre te parviendra et que tu y réponds. J'espère juste que tu la lises la lire.





Tu dois bien te douter que j'ai eu ta lettre, car j'ai finalement décidé d'y répondre après longue hésitation. Certes, ce que tu as fait est une chose que je ne te pardonnerais pas, ou du moins je n'y suis pas prêt. Pas maintenant. Du temps. Oui, il me faudra certainement du temps pour accepter. Enfin accepter, non ! Comprendre peut-être ce que tu as fait. Je veux bien concevoir que tu ne l'as pas fait exprès. Surtout elle. Tu le savais qu'elle comptait énormément à mes yeux. Ne soit pas étonné, si je n'arrive pas à accepter. Elle puis maintenant maman. Je ne comprends rien. Je ne comprends plus. Tu regrettes de ne pas être là et je pense sans vouloir vraiment te blesser que c'est bien mieux ainsi. Franchement, je ne te pensais pas d'une chose comme tels. Tu la laisser comme ça, seule après cet accident si l'on peu appelés cela ainsi. Je suis désolé, Djordan ou papa comme tu veux mais, je t'en veux et tu le sais bien. Excuse-moi mais, je n'arrive pas à passer à coter de cet évènement qui a désormais bouleversé ma vie, notre vie.



« OH MON DIEU ! Qu'est-ce que tu as fait Djordan ?! » « Je ne sais pas, je sais plus, je te promets que je l'ai pas vu, je n'ai pas fait attention. Pardonne-moi ! » A cet instant, il était minuit et quarante-cinq minutes. A partir de cet instant, ma vie et celle de mon entourage changea totalement. Allonger dans mon lit, j'écoutais sagement les paroles de mes parents. Que se passer-t-il au rez-de-chaussée pour que cela cause un tel vacarme entre eux. Eux, qui habituellement attendait le jour afin de régler leur histoire de couple. Il s'était passé quelque chose de grave. J'en étais persuadé, à en entendre la voix de ma mère qui semblait être étouffé par les larmes et la panique. Malgré la peur de ce que j'allais découvrir, je pris la décision de descendre, le besoin de savoir. Arriver en bas, je pensais être dans un cauchemar. Alors, tout s'enchaîna. Ma mère et moi avons suivis mon père, Djordan jusqu'au lieu dit. Le lieu où il eut cet accident, celui qui me bouleversa de A à Z. Il avait renversé violemment une personne. Cette personne était la personne à qui je tenais le plus. Ma meilleure amie. Leina. A partir de ce moment, la haine comme l'amour que je portais à mon père changea, ce n'était plus pareil. Le tribunal. Le procès. Le verdict. Homicide involontaire. 10 ans de prison. Le mérite d'un acte comme celui-ci.

« Prend-soin de toi, Noah ! Je t'en prie » . Après mon père, c'était elle qui s'effacer de ma vie. Elle s'éloignait elle aussi. Elle, ma mère, je ne lui en voulais absolument pas. L'absence de mon père l'avait profondément touché. Je la voyais se dégrader de jour en jour. Puis, le pire arriva, elle tomba malade. Maladie incurable. Ces jours étaient comptés et je refusais de la voir ainsi. J'essayais tant bien que mal de la soutenir, de la motivé à se battre et pourtant, rien n'y fessait. Elle semblait avoir fait son choix. Je ne pouvais donc que le respecter malgré le mal que cela me créer. J'avais mal. Ma mère, Hélèna était une femme magnifique, la joie incarnée et j'adorais la voir sourire, l'entendre rire. Tout cela aller s'effacer, cela je ne le verrais plus, je ne l'entendrais plus. Qui allait s'occuper de moi ? J'avais tout juste quinze ans. La famille ? Je ne les connaissais pas. Je ne connaissais personne sauf mes amis et mes parents. Les gens aux belles soirées mondaine ne comptait pas. Il s'adresser juste à moi par simple respect et juste parce que la plupart du temps ont étaient obligés de s'accorder quelques mots. Tout cela me répugnais.


« Noah ?! Tu m'écoutes un peu quand je te parle ? » Le sourire. Un simple signe. Signe de joie. La joie ? Un simple mot qui pourtant fait beaucoup à notre entourage comme à nous-mêmes. Ma vie n'était plus aussi morose qu'elle l'avait été. Certes, elle était mon passer mais, j'avançais de l'avant à présent. J'avais de nouveau une famille avec une soeur qui était parfois insupportable, mais que j'adorais. Enfin, c'était ma soeur adoptive mais, je l'adorais plus que tout bien que parfois je me montrais un peu trop protecteur avec elle. Quel frère ne l'ai pas ? Dites-moi ? Les études ? C'est fini pour moi. Le travail à présent même si j'avoue ne pas en avoir vraiment besoin mais, l'ennuie n'est pas une chose dont je suis fan. Mais dites-moi, la fin de mon histoire n'est-elle pas ce que l'on appelle un happy-end ? La suite ? C'est à voir prochainement...