c. quitterie; je ne suis pas asocial, je ne suis juste pas orienté utilisateur.

Invité

CHANEL & CLEO QUITTERIE
feat. anna selezneva

CHANEL & CLEO QUITTERIE • « il y a 10 types de personnes dans le monde : celles qui comprennent le binaire, et celles qui ne le comprennent pas. » moi, c'est cléo quitterie chanel. mais on m'appelle quitterie, quasiment personne ne connaît mon autre prénom. tout simplement parce qu'il me vient de mon père, longue histoire. je suis née le treize décembre, il y a de ça dix-neuf ans. seulement ouais. je suis née à saint-petersbourg. t'as vu ? c'est la classe hein. et ouais, je suis russe. russe de mon père, française de ma mère. je n'ai pas le nom de mon père mais celui de ma mère pour une certaine raison. je suis mariée à mon ordinateur. officiellement à pikachu, mais officieusement à mon ordinateur. ah, et aussi à ma xbox, à mes jeux quoi. oui, car maman gagne pas mal d'argent avec son boulot de femme de grand patron. mon beau-papa ? si je l'aime ? pff. ouais ça peut aller. c'est lui qui m'a éduquer, enfin, si on peut dire ça comme ça. donc. je suis mariée à mon ordinateur, notamment à linux. mes années windaube sont ma pire honte. je sais compter en binaire. je lis beaucoup de vieux livres, enrichir mon vocabulaire me plaît. j'aime particulièrement utilisé des mots compliqués. la science, c'est mon truc et pas vraiment à la fois. j'ai bien fait une bac scientifique mais bon. d'ailleurs, j'ai eu mon bac à seize ans. hm. sinon, je danse. ouais. du moins, je dansais. avance de découvrir le monde appétissant d'internet. j'étais douée, il paraît. bref, changeons de sujet. je suis à présent capable de pirater n'importe quel réseau, ou presque. faudrait que j'essaye un jour la NASA. si quelqu'un l'a fait alors je peux hein. je bosse comme .. oh purée, je bosse même pas. je passe ma vie à jouer, à découvrir de nouveaux programmes. à programmer, à faire des jeux. un jour, je serais créatrice de jeux.

© timewaslost LJ

PODCAST
dix février 2008 • « l'amour. ah. l'amour. je l'aime. je l'aime plus que tout. je l'aime plus que mon ordinateur, plus que linux, plus que maître yoda, plus que star wars même, plus que mes peluches, plus que mon bac, plus que le piratage. il est tout. absolument tout. vraiment tout. et beaucoup trop tout. je dépends de lui à présent. il est pire que tout. je le déteste de me charmer. je le déteste d'avoir réussit à m'avoir. moi. cléo quitterie chanel, fille de .. mince, on s'en fiche. je l'aime, je l'aime, je l'aime. je veux tout lui raconter. tout lui dire, tout lui confier, tout lui faire. qu'il m'apprenne la vie puisque dans ses bras, je ne suis qu'une enfant. je donnerais n'importe quoi pour lui. voilà. je m'appelle quitterie, j'ai dix-sept ans, et j'aime pour la première fois de ma vie. pour la première fois de ma vie, mon statut facebook de " mariée à yoshi. " deviendra " en couple avec nathan. " oh purée. j'en suis folle. je veux finir mes jours dans ses bras. enfin .. s'il accepte. »
• après avoir noté ces mots dans un petit carnet noir tout simple, quitterie le cacha sous son matelas. sa cachette. l'endroit où elle enfermait ses codes les plus secrets, ses bonbons, et surtout ses secrets hein. son vieux petit carnet noir ressemblait à un bout de chiffon possédant une histoire particulière. il était rafistolé de tout les côtés, il était collé à d'autres carnets noirs. il semblait chiffon et soie à la fois. il avait cette douce odeur d'enfance. quitterie se redressa, se remettant de ces mots. de ses propres mots. à la recherche d'un quelconque sens. son cœur accéléra, il était temps. temps qu'elle parte. temps qu'elle gagne le skate park où elle était sûre d'y retrouver son skateur préféré. nathan. son nathan. enfin, pas encore. elle se passa un coup de brosse dans les cheveux, elle mit ses lunettes noires. sa veste en cuir démodée et ses vieilles chaussures noires. malgré sa fortune, du moins celle de ses parents, elle ne portait que très peu d'affaire de marque. puisqu'elle portait beaucoup de jogging, de jean tout simple ou encore de vieux vêtements mis à sa sauce. elle tira la poignée de sa chambre, elle prit soin de fermer doucement. si sa mère l'entendait sortir. si elle la questionnait ? elle qui était incapable de mentir. elle sortit à pas de loup. le trajet fut long, long, long. pourtant, elle y arriva sans renoncer. il était là. entouré de ses amis. quitterie fit mine de ne pas l'avoir vu et alla s'installer sur le rebord d'un espèce de tremplin. « tu viens pas m'dire salut. malpolie. » une main sur son épaule, un visage éclairé d'un magnifique sourire, un voix envoûtante. timide, quitterie s'empourpra, elle esquissa un maigre sourire malgré le feu qui lui brûlait les joues. « qu'est-ce que tu me racontes cléo ? » il était le seul, l'unique à l'appeler cléo. le seul à qui elle ne dirait pas " moi c'est quitterie, cléo on s'en fiche. ". le seul qu'elle acceptait. « je t'aime nathan. » sans quitter du regard le visage du jeune homme, sans quitter son sourire, sans quitter son rouges aux joues. voilà, elle l'avait dit. nathan se laissa tomber sur le derrière, il était accroupi auparavant, la bouche légèrement entrouverte. « je ne l'ai pas dit correctement c'est ça ? » nouvelle virée au rouge. quitterie baissa les yeux. tout semblait fichu. son rêve d'idylle venait de chavirer. pourtant, des doigts vinrent remonter son menton, elle n'osa pas ouvrir les yeux de peur d'affronter le regard de nathan. un contact doux et appétissant se fit. ses lèvres, celles de nathan sur celles de quitterie. elle n'y crut pas. elle rouvrit les yeux, grands, étonnées de ce geste.
vingt-cinq mars 2009 • « fuck. fuck, fuck, fuck. je le hais. plus que tout. je le hais, je le hais. je le hais de me laisser. je le hais de s'en aller. je le hais parce qu'il est beau et qu'il trouvera mieux que moi. je le hais parce qu'il m'a apprit la vie. je le hais parce que j'ai grandit. je le hais, je le hais, je le hais. plus jamais je ne veux le revoir. plus jamais. je le hais parce que j'ai besoin de lui. je le hais parce que je l'aime. je me hais, moi, de l'aimer. je le hais parce qu'il m'a semblé tellement gentil quand il me l'a dit. parce qu'il m'a touché la joue, parce qu'il m'a embrassé. je me hais de l'avoir laissé faire. je le hais. il part. loin. très loin. trop loin. assez pour me laisser seule, me dire qu'on ne se reverra plus jamais. qu'il m'a aimé, qu'il m'aime et qu'il m'aimera. il part et me dit de l'oublier. comment ? comment, comment ? oublier mon seul amour. mon idylle, mon bonheur. ma joie de vivre. celui qui avait remplacé toute l'importance du virtuel. ma relation. mon premier baiser, ma première fois, mes premiers " je t'aime ". mon premier. mon dernier. plus jamais. jamais. toute les bonnes choses ont une fin. malheureusement. »
• un mois que c'est finit. un mois que nathan est partit en australie. un mois que quitterie a passé à retrouver son bon vieil ami l'ordinateur. de neuf heures du matin jusqu'à plus de minuit. visionnant les star wars ou encore de vieilles séries en version originale sous-titré. pourtant, ce jour-là, c'est une envie soudaine de voir le monde hostile de l'extérieur qui l'a attiré. mais elle n'écouta pas son envie et resta cloatrée devant la machine. de temps en temps, elle faisait une pause pour mélanger les couleurs de rubicubes et puis le refaire. « faudrait peut-être que tu ailles te faire des amies ma chérie. tu sais, c'est pas parce que tu as ton bac que c'est bon, sortir ne sert plus à rien. trouve-toi un métier ma jolie. » pff. les mères. la jeune blonde releva le nez de son écran pour fixer sa mère qui était habillée d'une manière pour sortir. « habille toi, je t'emmène faire du shopping. » quand la mère disait ça, il fallait l'écouter. quitterie s'exécuta en bronchant. une fois dehors, elle croisa un tas de gens auquel sa mère faisait la bise. aussi bien dans les boutiques que dans la rue. quelle honte. madame chanel laissa sa fille seule le temps de se refaire une beauté. seule,perdue dans un café. cléo quitterie s'installa sur une banquette. une jeune femme, brune, vint l'aborder. elle l'avait déjà vu quelque part. quand elle était petite. à la danse peut-être. « cléo quitterie chanel. oh mon dieu. si je pensais te recroiser un jour. » la brune sourit de toutes ses dents. la danse ouais. « pourquoi t'as arrêté la danse ? du jour au lendemain on ne t'a plus vu. » sacré raison. pourtant, la jeune blonde mourait d'envie de lui raconter. de lui dire que son père les avait abandonné elle et sa mère, dans le but de suivre une troupe. il avait choisit la danse plutôt que sa fille. lui qui l'avait si tendrement appelé cléo, la raison pour laquelle elle détestait ce prénom. elle le détestait. depuis longtemps, depuis qu'il était partit. de jour au lendemain, comme elle l'avait fait avec la danse. elle mourrait d'envie de fondre en larmes. pourtant, elle se leva et se mit à courir le plus vite possible. sortant du café, courant dans les rues de paris. quitte à s'y perdre. l'endroit où elle tomba ? une salle de danse pour ne pas finir dans les coïncidences fictives. les filles qui dansaient au rythme de la musique. du mozart peut-être. ou autre chose. de la belle musique, du piano. doux et entraînant. les mouvements esquissés étaient beaux. mais sûrement pas assez pour refaire plonger mademoiselle cléo quitterie chanel. pas assez.
dix mars 2010 • « c'est aujourd'hui la fin. la fin de notre histoire petit carnet noir. la fin d'une grande histoire. bon, aurevoir. »

dagbadudu. tu connais texas joke ? non ? et bien, maintenant oui. c'est moi * haha * avant c'était cowca, parce que c'était mon surnom, mais bon, j'ai opté pour texas joke, parce que .. j'aimais bien en faite. ah petit curieux, tu veux connaître mon prénom ? héhé. c'est ... chihuahua * sbaaff * sur la plus part des forums, je prétends avoir 2010 ans. mais bon, c'est faux. je ne suis pas aussi jeune :s (a) un beau jour, je me baladais sur mon ami pub rpg design quand je suis tombée sur \" PARIS ME VOICI \" et là, j'me suis dit .. \" woaaaw \". et voilà. me voilà. j'vous plains franchement. j'habite dans pas vraiment le sud. mais dans une région paumée que tu connais sûrement pas alors osef. avant, quand j'avais six ans (a), j'vivais à paris et j'peux vous dire, la vie parisienne ? quel galère ! métro et stress ouais. bon, j'vais pas vous écrire un roman. au faite, bonne chance pour me supporter ;)