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 je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi.

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MessageSujet: je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi.   je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi. Icon_minitimeVen 5 Mar - 0:39

Je devenais fou. Il fallait que je le trouve, que je l'entoure de mes bras. J'étais dans ce grand appartement, celui que j'habitais. Bien trop grand pour quelqu'un de seul. J'aurais préféré qu'Alexi y vive avec moi. Oui, cet idiot. Mais c'était bien trop tôt. Je soupirai, assis sur mon canapé. Pourquoi est-ce que j'étais là ? Le visage entre les mains. Je n'avait eu aucun coup de fils. Aucun lettre ou aucun sms. Je devenais fou, oui, simplement fou. « Et merde, Jules, arrête de penser à lui. » J'avais beaucoup de mal à m'y résoudre. La soirée était déjà bien entamée. Je me laissais aller dans le canapé. Me tassant presque. Il n'était pas rare que je pense à lui, mais là, ça devenait presque un besoin. Une obsession. Si je ne le voyais pas, je risquais de criser. Et pourtant, je n'étais pas vraiment comme ça, habituellement. Je me souvins alors de notre dernière nuit. Chassant rapidement cette pensée de mes pensées, ne voulant pas me laisser aller à de telles choses. C'était plus que ça, avec lui. Ce n'était pas qu'une vulgaire histoire de cul. J'avais des sentiments. Oui, des sentiments sincères. Bien que discrets. J'aurais sans doute dû lui dire que je voulais que ça devienne officiel, mais je me voyais pas l'annoncer à mes parents. Je me voyais mal dire, entre deux bouchées lors d'un repas de famille « Maman, papa, je suis amoureux d'un homme. » Certes, à vingt-cinq ans, mes parents n'avaient plus grand chose à me dire. Mais je craignais aussi le regard des autres. Longtemps complexé, je supportais bien mal le regard de mes camarades, ensuite, j'étais devenu un homme plus sûr de lui. Bien sûr, j'avais encore un peu de mal, mais bon. Après plusieurs minutes, je choisis de me mettre en route pour le retrouver dans un bar Rue de Saint Denis. Je regrettais déjà. Pourquoi y aller ? Si jamais il ne voulait pas me voir. Et puis, je n'avais pas l'habitude de me rendre dans ce genre d'endroit. Ce n'est qu'une fois devant la porte d'un bar que je pris peur. Prenant mon courage à deux mains, je choisis de franchir les portes de cet endroit. C'est alors que je le vis. Doucement, je m'avançai vers lui. Le regard peu assuré. Une fois arrivé près de lui, je me permis de l'attraper discrètement par la main. L'ambiance était telle que personne ne ferait attention à ce geste. « Salut... » Je sentis mes joues rougir quelque peu. J'étais vraiment mal à l'aise. Peut être parce que je me sentais bête d'être venu jusqu'ici pour le voir, simplement pour le regarder et le voir me sourire. J'avais envie de me frapper la tête contre un mur pour me remettre les idées en place. « Je me suis permis de venir. Tu me manquais. » Personne ne pouvait rien entendre. Je m'étais penché et lui avais murmurré ces quelques mots à l'oreille. Attendant simplement une réponse, je me redressai et le regardais dans les yeux. Ces yeux que j'aimais tant.

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MessageSujet: Re: je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi.   je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi. Icon_minitimeVen 5 Mar - 16:10

Je souris tout en prenant une gorgée de ma boisson, passant une main dans mes cheveux tout en envoyant un regard charmeur à mon interlocuteur. J'étais certes fidèle, mais j'avais vraiment envie de voir que je pouvais encore séduire sans mal. Il était d'ailleurs agréable de flirter sans que le mec en face ne jette des regards méfiants aux alentours. Autant dire que je me sentais vexé chaque fois un peu plus quand Jules retirait sa main de la mienne, ou refusait de me laisser l'embrasser en public.
Mon visage s'assombrit alors que je me souvenais d'une des nombreuses fois où nous avions fini la nuit en silence, moi lui reprochant de ne pas assumer notre relation, lui de m'enfuir comme un voleur. Je savais que j'aurais du l'appeler pour lui demander comment cela allait, mais j'avais eu envie de prendre du recul en m'éloignant pendant quelques jours. Si je l'avais appelé nul doute que j'aurais fini par craquer et aller le retrouver. Dans ces moments-là, j'avais vraiment du mal à reconnaître l'insensible coureur dont j'avais la réputation. Je soupirais et mettais un terme à la conversation, préférant ne pas pousser plus loin le flirt, le cœur n'y était plus vraiment. Je discutais un peu avec tout le monde, m'arrêtant plus longtemps quand je rencontrais des amis. Alors que je saluais l'un d'eux, je sentis quelqu'un m'attraper par la main. Tout en sursautant, je me retournais pour tomber sur Jules. Je me figeais, surpris de le voir là. Autant dire que je ne m'attendais pas le moins du monde à le voir, surtout ici. Voir Jules dans ce bar paraissait vraiment étrange quand on le connaissait. Je me détendis et me permit un sourire amusé en le voyant rougir. Je n'arrivais pas à croire qu'il soit à ce point mal à l'aise alors qu'il me tenait juste la main. Cela le rendait vraiment attendrissant, mais me donnait aussi envie de l'étrangler. Je gardais le silence, écoutant ce qu'il avait à me dire. Bien que j'étais ravi de le voir, je ne l'avouerai pour rien au monde. Je n'avais pas envie de jouer les amoureux transis, j'avais tout de même ma fierté. Et puis, je lui en voulais toujours de ne pas assumer notre relation, bien que je reconnaisse qu'il avait fait un effort en venant me trouver. Alors que j'avais souri quelques minutes auparavant, je conservais maintenant un air neutre. Je dus cependant faire de grand effort pour ne pas sourire bêtement quand il me dit que je lui manquais. Je perdis finalement mon combat et lui fit un sourire éblouissant. Me sentant d'humeur taquine, je décidais de m'amuser un peu avec lui. Je l'amenais à moi tout en lâchant sa main, et entourait son cou de mes bras. « Je t'ai manqué ? » J'eus un sourire malicieux, alors que je me collais à lui, le fixant dans les yeux pour le mettre au défi. « Si c'est vrai, alors prouves-le ? » J'espérais qu'il m'embrasse, mais j'étais presque sûr qu'il n'oserait pas le faire. Sûr ce point là, Jules était bien trop prévisible ! J'appréciais cependant d'être collé à lui et j'en profitais pour laisser mes doigts courir sur sa nuque. J'en venais même à avoir envie de rompre mon éloignement. Je décidais alors que s'il m'embrassait, je passerais la nuit avec lui.
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MessageSujet: Re: je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi.   je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi. Icon_minitimeVen 5 Mar - 21:07

Lorsqu'il passa ses bras autour de mon cou, tout mon corps se tendit. Pas parce que je n'aimais pas ça. Au contraire. J'hésitai un instant, je voulais le serrer dans mes bras. Enlacer sa taille entre mes bras. Je me retenais cependant. « Je t'ai manqué ? » Il me regardait dans les yeux. Je ne détournai pas les yeux, parce que j'adorais le regarder. C'était horrible. Horrible de voir le pouvoir qu'il avait sur moi, inconsciemment sans doute. Je sentis son corps se coller au mien, chose dont j'avais horreur à l'extérieur. J'étais parfois vexé par son comportement. C'était comme s'il ne pouvait pas comprendre. Pas comprendre que je n'avais pas envie que tout le monde soit au courant de ce qui se passait entre nous. Mais je n'en dis rien. « Si c'est vrai, alors prouves-le ? » J'étais surpris. Bien que c'était tout lui ça. Qu'attendait-il ? Que je me jette sur ses lèvres ? Bien sûr, j'en avais envie, mais pas là. « Alexi... » Soufflai-je, laissant comprendre à ce jeune homme qu'il ne fallait rien attendre de moi. Je jetai un bref coup d'oeil autour de nous. Vérifiant que personne ne regardait. Tout le monde avait l'air occupé à ses affaires. J'aurais pu, oui, je n'avais qu'à m'approcher un peu à déposer mes lèvres contre les siennes. Un simple baiser. Mais ce n'était pas le cas. C'était comme un blocage psychologique. Je savais bien que je risquais de le perdre si j'agissais ainsi. Qu'il finirait par en avoir marre et qu'il irait voir ailleurs. D'ailleurs, j'avais toujours cette petite peur, enfouit au fond de moi. Dans un geste hésitant, je posais l'une de mes mains sur ses hanches. Me mordant la lèvre. Je devais ressembler à l'une de ces vierges, qui vont embrasser quelqu'un pour la première fois. De ces filles qui veulent que tout soit parfait. Pourtant, ce n'était rien de plus qu'un baiser. Mais c'était définitivement difficile pour moi. Lorsqu'il y avait du monde seulement, puisque lorsque nous étions seuls, je ne me lassais pas de ses lèvres. « Ce n'est pas l'envie qui me manque et tu le sais bien. » Et oui, ma main sur sa hanche était déjà beaucoup. Ma main était surtout là pour l'empêcher de s'éloigner. Je le voulais encore et toujours contre moi. Quand on est amoureux, c'est horrible. Je ne lui aurais pardonné de m'abandonner. J'étais comme un gamin qui ne voulait pas quitter son doudou. Un gamin de vingt-cinq ans quoi. Et voilà que je commençais à m'en vouloir. Parce que je l'aimais ce con, je l'aimais de toutes mes tripes, mais je n'arrivais pas à surmonter cette foutu peur du regard des autres, cette putain de pudeur. Le doute devait se lire dans mes yeux. J'étais partagé entre l'envie de lui faire plaisir et de rester sur mes positions. Courage Jules, ce n'est pas ça qui va te tuer. Pensai-je. D'un geste rapide, mes lèvres rencontrèrent les siennes pour un bref baiser. A ma grande surprise, c'était presque agréable. Agréable parce que ce connard de mec arrêtait de regarder Alexi. Peut être que je me faisais des idées, mais il y avait un mec qui le dévorait presque des yeux. C'était une façon de marquer l'appartenance de l'autre. « je vais finir par croire que tu veux me pousser à bout. » Ce n'était pas méchant, non, loin de là. C'était juste qu'il me poussait à faire des choses dont j'avais toujours eu... quoi d'ailleurs ? Honte ? Non, je n'avais pas honte d'être fou de lui. Peur ? Oui, sans doute. Je ne regardais pas au tour, ne voulant croiser des regards. C'était peut être un peu bête, de penser ainsi que nous étions le centre du monde. Mais je le vivais comme ça. Comme si tout le monde allait nous regarder ou nous montrer du doigts. Je me dégageai doucement de ses bras. En souriant, bien sûr, je ne voulais pas qu'il pense que je n'aimais pas ça. Je pensais avoir fait assez d'efforts pour ce soir. Une étreinte, un baiser, bon très bref d'accord, mais je faisais de mon mieux. « Je t'offre un verre ? » Oui, j'avais l'intention de rester avec lui. Aussi choquant que cela puisse paraître, être dans un bar ne me dérangeais pas. C'est juste que j'étais plus solitaire que la moyenne, mon côté d'artiste torturé, sans doute. Je tentai de ne pas laisser mon regard vagabonder. Mais ce fut trop dur. Il y avait pas mal de monde. Pas mal de couples, là plupart entrain de s'embrasser à pleine bouche. Sans retenu. Je n'avais absolument rien contre l'amour aussi voyant, mais je me voyais mal embrasser ainsi Alexi. Sans doute parce que nous étions deux hommes. Rah, et puis merde, si seulement j'avais pu ne pas être attiré par lui. Par ses beaux yeux et son arrogance. Par tout ce qui faisait de lui un être si exceptionnel à mes yeux. Chassant tout cela de ma tête, je continuai à regarder discrètement autour de nous. Quelques personnes étaient seuls. Je dois avouer que je ne voyais pas l'intérêt d'être ici, seul. Oh bien sûr, si on vient dans l'objectif de trouver quelqu'un, pourquoi pas. Mais je me voyais mal attendre patiemment que le temps passe, assis à un bar en vidant verre après verre. Déjà parce que je ne tenais pas si bien l'alcool. Pas autant que je l'aurais souhaité en tout cas. Je concentrai à nouveau mon attention sur le jeune homme que j'accompagnerais ce soir. Toujours en lui souriant tendrement.
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MessageSujet: Re: je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi.   je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi. Icon_minitimeSam 6 Mar - 0:02

Je ne bougeais pas, me contentant de le fixer en attente d'une réaction. Je me moquais des gens autour de nous, il n'y avait que Jules qui m'intéressait. Et puis, il n'y avait vraiment que lui pour s'inquiéter de ce que nous faisions. Et puis en ce qui concernait mes amis, ils étaient tous au courant de mon penchant pour les hommes et donc de ma relation avec Jules. Je tentais de ne pas me sentir vexé en sentant qu'il était tendu comme un arc, incertain face à l'attitude à tenir. « Alexi... » J'adorais quand il disait mon prénom, mais là le ton qu'il avait pris me déplaisait. Il semblait me lancer une supplique, me demandant de ne pas lui en demander autant. Je me mordis la lèvre pour retenir des paroles qui pourraient être blessantes, je n'avais pas envie de me disputer avec lui.
Je mourrais pourtant d'envie de lui faire de nouveaux reproches, mais une fois de plus cela ne mènerait à rien. J'allais pour une fois laisser de côté mon comportement de gamin immature. Même si, je savais d'avance que s'il ne faisait rien ce soir, je pourrais difficilement l'accepter. Je soupirais à nouveau en le voyant jeter des regards furtifs autour de nous. Il me donnait vraiment l'impression qu'on faisait quelque chose de mal ! Moi qui me moquait de ce qu'on pouvait penser de mes agissement ; j'avais beaucoup de mal à comprendre ce qui le gênait tant. Je n'avais jamais eu la moindre honte à m'afficher avec mes conquêtes. Il était étrange de se dire que pour une fois que je tenais à l'un de mes amants, je ne pouvais pas m'afficher avec lui en toute tranquillité. Cela m'aurait pourtant était si facile de choisir n'importe quel mec de ce bar et de finir la nuit avec lui. Cependant, je n'arrivais même pas à imaginer ce que ce serait de partir avec un autre que lui. Je devenais vraiment mièvre depuis que je l'avais rencontré. Je frissonnais lorsqu'il posa sa main sur ma hanche. C'était loin d'être suffisant et pourtant je dus me forcer au calme pour ne pas l'embrasser. Je le regardais se mordre la lèvre, voulant poser mes lèvres sur les siennes. « Ce n'est pas l'envie qui me manque et tu le sais bien. » Je ne pus retenir un sourire en coin, alors que je songeais à nos nombreux baisers. Heureusement qu'il était plus libéré quand nous étions seuls, car sinon la frustration aurait eu raison de moi. Je songeais à notre dernière nuit, mais me retins au présent pour ne pas me laisser entraîner vers des pensées coquines.
J'étais partagé entre amusement et colère, mais quand je vis son incertitude la tendresse me rattrapa. J'étais prêt à lui dire de laisser tomber. Mais, sans que je n'ai pu faire le moindre geste, il avait déjà posé ses lèvres sur les miennes. Je le fixais avec incrédulité, je n'arrivais pas à croire qu'il avait osé le faire. J'aurais juré avoir rêvé, si je ne sentais pas encore la chaleur et la douceur de ses lèvres. Cela n'avait été qu'un baiser rapide, presque un effleurement, mais cela signifiait beaucoup. Je savais que je ne devais pas prendre à la légère ce baiser. Je tentais de reprendre mes esprits après cette attaque éclair, savourant avec bonheur ce pas en avant. Je me doutais bien qu'il n'allait pas assumer tout de suite, mais au moins cela me laissait l'espoir qu'il pourrait un jour. « je vais finir par croire que tu veux me pousser à bout. » N'était-ce pas toujours ce que je faisais ? Quand, je voulais quelque chose, j'étais prêt à beaucoup de ruse pour l'obtenir. J'étais suffisamment tenace pour na pas perdre courage. Je lui envoyais un sourire charmeur tout en répondant. « Je te veux juste toi. Et tu m'oblige à déployer mon imagination pour avoir ce que je veux... Je suis un véritable emmerdeur quand je considère que quelque chose vaut la peine que je m'accroche ! » J'avais parlé suffisamment bas pour que lui seul m'entende, ne voulant pas le mettre mal à l'aise par mes paroles. J'avais tendance à peu m'enflammer quand il s'agissait de lui, retenant la plupart des choses que j'avais sur le cœur. Je le laissais se détacher de moi avec regret, retrouvant le sourire quand il m'invita à boire un verre. « Avec plaisir ! » Autant dire que je ne comptais pas rater une occasion de passer la soirée avec lui. J'appréciais toujours nos moments ensemble, même s'ils n'étaient pas toujours aussi parfaits que je l'aurais souhaité. Je secouais la tête en le voyant balayer la pièce du regard, s'attardant sur les couples qui s'embrassaient. Je l'attrapais pour l'entraîner à l'écart du bar, je venais suffisamment ici pour être un client privilégié ainsi je pouvais aller dans un coin plus calme. Nous allions vers un box ; je n'y allais pas souvent, mais je pensais que Jules s'y sentirait plus à l'aise. Je commandais un simple verre de coca, n'étant pas d'humeur à me soûler. Je voulais passer ce moment avec lui et surtout me réveiller sans une migraine atroce le lendemain vu que j'avais déjà prévu de passer ma journée avec lui. Je pris mon sourire le plus craquant, cherchant à cacher ma gêne par mon assurance habituelle. « As-tu des projets pour ce soir ? » Ce fut à mon tour de paraître incertain, car je voulais moi aussi faire un effort. Je ne savais donc pas comment lui dire que je voulais passer la nuit avec lui et que cette fois je ne comptais pas partir avant le matin. Je passais une main dans mes cheveux, n'osant pas vraiment le regarder en face.
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MessageSujet: Re: je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi.   je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi. Icon_minitimeSam 6 Mar - 18:55

« Je te veux juste toi. Et tu m'oblige à déployer mon imagination pour avoir ce que je veux... Je suis un véritable emmerdeur quand je considère que quelque chose vaut la peine que je m'accroche ! » Il me voulait moi. Juste moi. Pas n'importe quel homme, il me voulait. J'étais heureux, incroyablement heureux. Il pensait donc que je valais la peine qu'il s'accroche. J'aurais bien hurlé de joie, mais je n'en aurais été que plus mal à l'aise par la suite. Il m'entraina vers un coin plus tranquille. C'était beaucoup mieux. Il m'était plus facile d'être détendu. Je souris, je n'y pouvais rien, il me faisait sourire. Dieu merci ce n'était pas un de ces sourire niais. J'étais simplement heureux d'être avec lui. Le bruit, le monde, rien ne pouvait m'empêcher d'être heureux. Il commanda un simple coca, j'en fus surpris. Non pas qu'il soit du genre alcoolique, mais je savais qu'il aimait le milieu de la nuit, je pensais donc qu'il aimait boire. J'en fis autant. Après tout, sans alcool la fête est plus folle. Il m'offrit son plus beau sourire et alors que j'allais sombrer dans la folie à cause de lui, il prit la parole. « As-tu des projets pour ce soir ? » Je me permis un petit sourire plus prononcé. Il passa sa main dans les cheveux et je pestai intérieurement. Pourquoi fallait-il qu'il soit si beau ? Pourquoi n'était-il pas tout aussi banal que moi ? Je veux dire par là qu'il aurait pu trouver bien mieux, mais que non, c'était moi qu'il avait choisi. Sans aucun doute le fruit d'un de ses caprices mais je bénissais le ciel de l'avoir mis sur ma route. Nos cocas furent apportés rapidement. Je me doutais bien que nous avions le droit d'être là parce qu'Alexi était un client régulier. Mais d'un certain côté, je ne voulais pas trop en savoir, je me retins donc de lui poser la question. Je ne voulais pas savoir combien d'hommes avaient eu l'occasion de poser leurs mains sur lui, non, ça m'aurait plus rendu fou qu'autre chose. Je n'oubliais pas sa question et j'ordonnais à mon cerveau de réfléchir à une grande vitesse pour trouver une réponse. Je me doutais bien qu'il avait envie de venir. Enfin, non, je ne me doutais pas. Je me disais juste qu'il ne demandait pas ça pour rien. Ça paraissait logique en même temps. « Pour l'instant, je reste avec toi. » Je n'avais pas parlé bien fort, mais ma phrase était remplis de sous-entendus. Il y allait avoir quelque chose après. Le pire dans tout ça résidait sans doute dans le fait que ce n'était pas voulu du tout. Mais j'avais envie de l'embêter. Je voulais le rendre jaloux. N'était-ce pas la meilleure façon de se rendre compte que l'autre nous veut uniquement pour lui ? Je me surpris à lui offrir un sourire en coin, comme il le faisait si bien. Mes yeux devaient briller d'une toute autre façon. Je me surpris à devenir joueur. « Et puis après, j'ai un ami qui doit passer chez moi... Il ne va pas bien alors je vais voir ce que je peux faire pour lui remonter le moral... » Une fois encore, ma voix était emplis de sous-entendus. Ah ! Finalement, j'adorais ça ! Je voulais qu'il me croit. Je plongeai donc mon regard dans le sien, tentant d'être le plus persuasif possible. Ce n'était pas dans mes habitudes de jouer ainsi. J'étais des plus francs et sincère, mais je voulais qu'il me prouve encore qu'il tenait à moi. Je voulais me sentir heureux et je voulais sentir qu'il éprouvait les mêmes sentiments que moi. J'ignorai comment il allait réagir. J'étais partagé entre l'envie qu'il me prenne au sérieux pour voir sa réaction et entre l'envie qu'il comprenne que c'était de l'humour pour qu'il ne le prenne pas mal ou quoi. Cela dit, je ne pus m'empêcher de rajouter « Tu peux toujours te joindre à nous si tu veux. » Un nouveau sourire et j'attrapai mon verre pour en boire une gorgée. La soirée s'annonçait longue tout d'un coup.


Pardon, j'avais les idées mais pas le temps, c'est pas super.
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MessageSujet: Re: je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi.   je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi. Icon_minitimeSam 6 Mar - 23:51

J'étais vraiment mal à l'aise, je n'avais pas l'habitude de rester chez mes amants. Même avec lui, je n'avais jamais réussi à dépasser mon blocage, j'avais l'impression que ce serait montré une faiblesse. Car, si je restais, cela n'était-il pas l'équivalent d'un "je t'aime" ? De mon point de vue, rester signifiait montrer à l'autre qu'il comptait, que c'était sérieux. Hé bien que je me refuse à prononcer les mots qui mettraient fin à mon déni, je tenais tout de même à lui montrer qu'il était différent. Pour lui, j'étais prêt à faire des efforts, j'avais envie...de lui faire plaisir. J'aimais savoir que je le rendais heureux ! N'étant définitivement pas doué pour ce genre de chose, je me fiais à mon instinct. Bien que je sois un emmerdeur qui aimait accaparer toute l'attention, je savais écouter quand les gens comptaient pour moi et je savais donc qu'il aurait voulu que je ne m'enfuis comme un voleur après que nous ayons fait l'amour. Je voulais donc rester toute la nuit et me réveiller à ses côtés. Cela ne pourrait de toute façon qu'être agréable que son visage soit la première chose que je verrais en ouvrant les yeux !
Mon sourire s'accentua en même temps que le sien. Je ne le quittais pas des yeux, alors que l'envie de l'embrasser à nouveau me démanger. Cela me surprenait toujours quand je l'entendais se dénigrer, disant qu'il se trouvait banale. A mes yeux, il n'avait vraiment rien d'ordinaire, bien au contraire. Dès que j'avais posé mes yeux sur lui je l'avais trouvé beau, en lui parlant je l'avais trouvé attendrissant et quand nous faisions l'amour je le trouvais magnifique. Cela me dépassait qu'il ne se rende pas compte à quel point, il était attirant. Cependant, ce que je savais de lui m'avait vite éclairé sur son manque de confiance en lui. Peut-être était-ce pour cela que j'aimais tant lui dire à quel point, il se sous-estimait. Je trouvais toujours très amusant de le voir rougir, c'était presque devenu mon passe-temps préféré. Surtout que sous le couvert de la taquinerie, je pensais tout ce que je disais.
Alors que je pensais qu'il allait me répondre que je pouvais venir, je me figeais face à sa réponse. Je fronçais les sourcils face à sa phrase. Comment cela pour l'instant ? Je le fixais encore plus intensément qu'auparavant, tentant de saisir ce que ses paroles impliquaient. L'incertitude remplaça mon assurance, je ne savais plus vraiment quoi penser. Il est vrai que j'avais tendance à être bien trop présomptueux, mais il était extrêmement rare que les choses ne se passent pas comme je l'avais décidé. Et puis, il est vrai que j'avais cru que puisque je lui avais manqué, il serait lui aussi ravi que l'on passe du temps ensemble. Je tentais de le sonder, voulant voir s'il était réellement sérieux ou s'il plaisantait. « Et puis après, j'ai un ami qui doit passer chez moi... Il ne va pas bien alors je vais voir ce que je peux faire pour lui remonter le moral... » D'accord, si j'avais cru rêver les sous-entendus de sa première phrase, là je ne pouvais plus avoir de doute. Je serrais les dents alors qu'il plongeait son regard dans le mien. Je m'enjoignis au calme et baissais les yeux sur mon verre tout en commençant à jouer avec. Je laissais mon doigt courir sur le bord, produisant ainsi un son aiguë. Cela me permettait de contenir la vague de jalousie que je sentis affluer. Autant dire que je ne souriais plus, me demandant comment j'étais censé prendre ses paroles. Je relevais la tête, incapable de rester indifférent. « Un ami, vraiment ? Et comment comptes-tu lui remonter le moral ? » J'avais tenté de paraître neutre, mais je me rendais moi-même compte de la colère contenu dans mes paroles. Il aurait été difficile de ne pas comprendre que j'étais jaloux. Même moi, je devais reconnaître que l'idée qu'une autre personne puisse poser ses mains sur lui me rendait complètement fou. Nul doute que si jamais un jour, il se faisait draguer sous mon nez, je serais prêt à déclencher une bagarre. Je bus une gorgée et m'étouffais presque avec en entendant la suite. « Tu peux toujours te joindre à nous si tu veux. » Je le fixais incrédule. J'en étais presque à me demander si c'est bien un coca que j'avais pris. Ce genre de paroles ne lui ressemblait pas du tout. Je lui lançais un regard incrédule, tentant de déterminer si je devais le prendre au sérieux. Lui jetant un coup d'œil suspicieux, je compris à son sourire que lui aussi avait envie de jouer. S'il croyait pouvoir dépasser le maître, il rêvait. Il n'en était encore qu'au stade d'amateur. « Pourquoi pas... Je pourrais même inviter un ami ! » Je tournais la tête vers celui avec qui j'avais discuté plus tôt, lui faisant un clin d'œil tout en levant mon verre vers lui. Si Jules voulait jouer, il allait devoir faire mieux. Je reportais mon attention vers lui en prenant une mine boudeuse. « Moi qui voulais passer ma nuit et ma matinée avec toi. Crois-tu que je devrais aller lui demander de te remplacer ? » J'avais pris mon ton le plus innocent, m'amusant beaucoup de la situation.

Il est très bien ton post Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi.   je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi. Icon_minitimeDim 7 Mar - 0:31

« Pourquoi pas... Je pourrais même inviter un ami ! » J'étais idiot. Oui, un idiot de première. De ces idiots qui ne savent pas jouer avec le feu sans se brûler. Ainsi donc, j'avais voulu le rendre jaloux et j'étais là, à deux doigts d'aller voir cet inconnu à qui Alexi faisait allusion. Mon regard n'était même plus porté sur Alexi, j'étais ivre d'un sentiment que j'haïssais. La jalousie. Bien sûr, je ne dis rien. Me contentant de sourire faussement. J'entrai dans un cercle vicieux là, et lui avec moi, allions-nous donc nous rendre fous de jalousie mutuellement jusqu'à n'en plus pouvoir et jusqu'à aller se faire l'amour violemment après ? De façon à marquer son territoire. Je m'en fichais. Il était hors de question que je me laisse aller et que je laisse parler ma jalousie. « Une personne de plus ou une de moins. » J'adoptai un ton faussement désinvolte. Ça ne me ressemblait pas, mais je m'en fichais. Je concentrai mon regard sur mon verre, ne voulant pas croiser les yeux de mon amant, au risque d'en devenir que plus fou. J'aurais dû craquer, lui dire que je plaisantais et que je ne faisais rien après. « Moi qui voulais passer ma nuit et ma matinée avec toi. Crois-tu que je devrais aller lui demander de te remplacer ? » Je dû me retenir pour ne pas sursauter. Je n'en croyais pas mes oreilles ! Il voulait rester. Oui, rester après notre étreinte. J'étais persuadé que mes yeux trahissaient ma surprise mais je ne dis rien. Je ne devais pas céder. J'en avais envie, oh ça oui, j'aurais tué pour qu'il reste avec moi toute une nuit. Mais je ne voulais pas laisser entrevoir ma jalousie, surtout dans un lieu public. J'haussai les épaules, la désinvolture même. Comme si, au final, ça m'était égal. Tout en moi criait pourtant que non, que ça ne m'était pas égal et que je voulais qu'il ne passe cette avec moi et uniquement avec moi ! C'était un privilégie qui me revenait de droit. Quoi que non, rien ne me revenait de droit. Nous n'étions pas un vrai couple, nous n'étions rien de plus que deux amants et deux amoureux qui se cachent pour se toucher et s'aimer. Nous étions, aux yeux des autres sans doute, seulement deux amis. Deux hommes parmi tant d'autres. Je n'avais rien à exiger de lui. Qu'il passe ses nuits autre part s'il en avait envie, je n'avais pas à m'imposer. Cette révélation me fit l'effet d'une gifle. J'étais sans doute idiot de penser ainsi, mais je ne pouvais m'empêcher de croire que c'était en parti de ma faute. Nous aurions pu être un couple si j'assumais davantage et si lui, il en avait envie. « Si c'est ce que tu veux. Je suis sûr qu'il ne refusera pas. Mais ne t'attends pas à pouvoir passer une nouvelle fois la porte de mon appartement. » Vous avez dit petit ? Oui, malgré tout, je lui donnais l'occasion de comprendre que j'étais jaloux. Ce n'était pas tant le fait qu'il couche avec un autre qui me faisait réagir ainsi mais plutôt le fait qu'il reste avec cet homme après l'amour. Il pouvait coucher avec qu'il voulait, je crois que je ne lui en aurais pas tenu rigueur. Mais s'il restait avec l'un de ces gigolos plutôt qu'avec moi, il était simplement hors de question qu'il espère me revoir un jour. C'était peut être idiot de lui balancer ça comme ça, mais j'étais énervé, pris à mon propre piège. J'avais été fou de croire qu'il aurait pu interpréter ça autrement que comme un appel au jeu. Je lui offrais une chance de me montrer qu'il tenait à moi et qu'il ne voulait guère me partager, mais c'était bel et bien d'Alexi qu'on parlait. « Alors, qu'est-ce que tu attends ? Il a l'air fou d'impatience. » Ma voix était incroyablement sèche. J'étais des plus sérieux et mon sourire s'était évanoui. C'était comme si ces conneries arrivaient à faire sortir un mauvais côté de ma personne. Un homme que je n'avais pas l'habitude de côtoyer, possessif et jaloux. Impulsif et même violent. Je l'aurais été pour lui. Même s'il choisissait d'aller le voir, cet inconnu posait une seul main sur mon Alexi qu'il aurait le droit de venir s'expliquer avec moi. Je me détendis, essayant de paraitre moins... Moins quoi ? Moins idiot, sans doute. Je jetai un regard vers mon amant, attendant qu'il fasse son choix même si j'étais certain qu'il ruserait encore. D'un certain côté, c'était comme ça que je l'aimais. Je bus une autre gorgée de mon coca, me maudissant intérieurement d'être parfois aussi con.
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MessageSujet: Re: je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi.   je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi. Icon_minitimeDim 7 Mar - 2:37

Je souriais, attendant de voir comment aller tourner les choses. Je ne pensais pas qu'il prendrait mes paroles au sérieux, il verrait que je plaisantais, que je répondais à sa provocation. Sa phrase claqua pourtant dans l'air, résonnant dans mon esprit. « Une personne de plus ou une de moins. » Je sursautais comme s'il m'avait giflé. J'étais parfaitement conscient de ma réputation. J'étais un coureur, mais qu'il le dise de la sorte me peinait bien plus que je n'aurais pu le croire. Cela me faisait mal parce que cela venait de lui. Si c'était ce qu'il pensait vraiment de moi, je me demandais alors pourquoi il était avec moi. Je ne répondis pas, affichant sans doute un air blessé face à cette remarque que je trouvais injustifiée. Ne m'étais-je pas bien conduit depuis qu'on était ensemble ? Je ne me souvenais pas d'une seule fois où je lui aurais laissé croire qu'il n'était pas le seul qui comptait. Je le fixais totalement désappointé par de telles paroles. J'avais été ravi de le voir venir à moi et l'entendre me dire que je lui avais manqué. J'avais cru que l'on pourrait passé une soirée agréable ensemble et voilà que cela se transformait en tragédie. On était bien loin de l'ambiance légère que j'avais espéré. Est-ce que pour une fois les choses ne pouvaient pas être simples entre nous ?! J'avais beau être totalement charmé, il y avait des moments où j'en venais à me demander pourquoi je faisais tant d'efforts. Il aurait été si simple de partir avec le type avec qui j'avais flirté. Même maintenant, je sentais son regard sur moi, je savais qu'il attendait le départ de Jules pour retenter sa chance. Malgré le baiser, il devait penser qu'il avait toute ses chances, et au vue de l'ambiance actuelle je voyais mal comment le contredire. Jules pouvait en apparence avoir l'air adorable ; cependant il était loin de l'être tout le temps. Il me faisait penser à un adorable petit chat qui sortirait les griffes sans prévenir. Dès que l'on faisait un pas en avant, on reculait de deux autres. Cela commençait vraiment à me fatiguer de devoir me battre ainsi. J'avais beau être fou de ce mec, dans ces moments-là, je n'avais qu'une envie, celle de lui faire mal. Pourquoi Jules devait-il rendre les choses si difficile ? Je soupirais, serrant mon verre pour ne pas faire quelque chose que je regretterais amèrement par la suite. Merde ! Je n'arrivais pas à croire que je m'étais embarqué comme un con dans cette situation. Je devais vraiment être maso pour continuer à le voir. Moi qui me foutait de faire du mal aux autres, je me retrouvais incapable de lui faire du mal à lui. Et alors que je croyais qu'il prendrait mes paroles pour une plaisanterie, voilà qu'il me parlait avec dureté. Dire que j'avais voulu lui faire plaisir. A l'avenir, je tâcherais de m'en souvenir avant de retenter l'expérience. « Si c'est ce que tu veux. Je suis sûr qu'il ne refusera pas. Mais ne t'attends pas à pouvoir passer une nouvelle fois la porte de mon appartement. » Je retins mon souffle alors qu'il me menaçait clairement de ne plus me voir si je poursuivais sur ce chemin. Je n'arrivais pas à saisir le fonctionnement de l'esprit de Jules. N'était-ce pas lui qui avait initié ce jeu ? Parce que je ne comprenais pourquoi il semblait m'en vouloir alors que je n'avais fait que répondre à son défi. C'était bien lui qui avait commencé en cherchant à éveiller ma jalousie. Pourquoi donc me retrouvais-je dans la position du coupable alors que je n'avais strictement rien fait ?! « Alors, qu'est-ce que tu attends ? Il a l'air fou d'impatience. » Alors qu'il me fixait enfin, je le dévisageais avec déception. Je poussais mon coca, prêt à payer et à partir. Cette dispute sans aucun queue ni tête commençait vraiment à m'énerver et je préférais repartir seul plutôt que de continuer à me prendre la tête avec lui. Au point où on en était, j'avais l'impression que cela ne pourrait qu'empirer. Mieux valait que je n'en rajoute pas. Je payais donc mon verre, ignorant les regards interrogateurs du barman. « Je vais rentrer, mais ce sera seul ! Je croyais pouvoir passer un agréable moment avec toi, mais il semblerait que j'ai eu tort. » J'attrapais ma veste, prêt à partir pour ne pas laisser voir ma lassitude et ma déception. Je me penchais néanmoins pour l'embrasser sur la joue, ne voulant pas partir sur une note trop négative.
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MessageSujet: Re: je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi.   je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi. Icon_minitimeDim 7 Mar - 16:14

Je me maudissais. Oui, je détestais être aussi con. Mais je n'y pouvais rien. C'était presque automatique, je me braquais quand je sentais que la situation me glissait entre les doigts. Mais là, de voir comment cet inconnu le regardait, n'attendant que mon départ pour se jeter sur lui, ça me rendait tout bonnement fou. Je ne comprenais que rarement comment je fonctionnais. J'étais l'égal d'un chat et habituellement je le vivais bien, sauf qu'à cet instant je n'avais envie que d'une seule chose, remonter le temps. Je m'en voulais, beaucoup. Et croiser son regard emplis de déception me fit mal. Il poussa alors son coca, je le regardais faire. Allez Jules, réfléchit ! Dis quelque chose ! Mais non, je restais là, ne comprenant pas tout de suite ce que ça voulait dire. Je le vis payer son verre et c'est là que je commençai à comprendre. Il allait partir. M'abandonner, là, dans ce bar que je détestais lorsqu'il n'était pas là. Je l'avais mérité, oui, mais je refusais qu'il s'en aille comme ça. Je voulais qu'il reste, je me serais sans doute trainé à genoux pour lui demander d'excuser ma stupidité et ma jalousie mal contrôlé. « Je vais rentrer, mais ce sera seul ! Je croyais pouvoir passer un agréable moment avec toi, mais il semblerait que j'ai eu tort. » J'ouvris grand les yeux. J'étais vraiment bête. Oui, c'est moi qui avait lancé les hostilités, j'étais un idiot fini. Si bien que j'eus envie d'aller me cogner la tête contre le mur. Peut être que ça remettrait mes idées en place. Je ne dis rien, en fait, je ne savais pas quoi dire. Il avait raison, j'avais tout foutu en l'air. Nous aurions pu passer un bon moment ensemble. Nous aurions pu passer la nuit chez moi et nous réveiller l'un à côté de l'autre. Il était prêt à faire des efforts. Et pourquoi je n'avais pas tout compris ? Ah oui, parce que j'étais bête. Je le vis attraper sa veste, alors il partait vraiment. Je me mordis la lèvre, me retenant de parler. J'avais peur de dire quelque chose qui l'énerverait davantage. J'avais souvent l'impression d'être l'enfant avec lui. Celui qui ne sait pas comment se comporter avec l'autre. Lui, il semblait tout le temps à l'aise. C'en était presque frustrant. Mais je me plaisais ainsi. Je ne saurais expliquer ce qu'il m'avait pris. De vouloir jouer alors que je ne savais pas le faire. Il se pencha tout de même, pour embrasser ma joue. Automatiquement, comme si mon corps avait été programmé pour ça, j'attrapai son poignet. Non, je ne pouvais pas le laisser partir. Je ne voulais pas qu'on se quitte ainsi. Je me redressai, sur mes deux jambes, ne lâchant pas ma prise autour de son poignet, comme si j'avais peur qu'il parte en courant. « Je suis bête, oui, voilà. Je suis bête. Pardonne-moi. Tu fais des efforts et je gâche tout. Je ne suis pas doué et tu le sais. C'était maladroit de ma part, je n'aurais pas dû commencer. Mais ce connard te regarde d'une telle manière qu'il m'a rendu fou. » Voilà que j'en venais à m'excuser, c'était logique, j'avais fauté, je le reconnaissais. Je lançais un bref regard vers l'inconnu avant de concentrer mon attention sur mon amant. « Reste avec moi, s'il te plait. Je serais sage, je ne ferais rien de mal. On passera un bon moment. Je te le promets. » Je me foutais pas mal d'être pitoyable. En fait, je voulais seulement qu'il comprenne ma sincérité, mon regard le prouvait, du moins j'espérais. Je redevenais l'adolescent complexé et qui manque de confiance. Celui qui paniquait dés qu'il parlait à une fille qui lui plaisait. Et lui, dans ces moments là, où j'avais terriblement peur de le perdre, même à vingt-cinq ans, me faisait le même effet. Je lâchai doucement son poignet, attrapant ses doigts. D'un geste peur assuré je me penchais, prêt à lui ravir ses lèvres. Mais je me stoppais à quelques centimètres de ses lèvres. C'était à lui de choisir s'il voulait oui ou non me donner ce baiser. Je ne le faisais pas pour lui montrer que je faisais des efforts, je le faisais parce que je le voulais.
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MessageSujet: Re: je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi.   je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi. Icon_minitimeDim 7 Mar - 21:01

Il m'avait regardé faire, ne semblant pas tout de suite comprendre qu'elles étaient mes intentions. Pour moi, il était pourtant clair que la seule chose que je voulais était de me retrouver seul, loin de cette dispute ridicule. Je ne savais pas moi-même à quoi je m'étais attendu, mais en tout cas, pas à ce que les choses tournent ainsi. J'en venais à me demander pourquoi j'étais rentré dans son jeu. Si je ne l'avais pas fait, peut-être que les choses auraient pu ne pas devenir totalement incontrôlable. Je lui en voulais, mais je m'en voulais aussi. Je m'en voulais pour beaucoup de chose. La plus évidente était la façon dont les choses s'étaient passées, mais je m'en voulais d'être à ce point fou de lui. Je ne me reconnaissais parfois plus. Je détestais peu de personne, la plupart m'indifférait, mais lui, il me poussait parfois à le haïr avec une force impressionnante. Je le détestais souvent ; autant que je tenais avec lui. Autant dire que notre relation était loin d'être de tout repos. Il révélait parfois un côté possessif et colérique surprenant. La première fois qu'il avait agit, j'en étais resté stupéfié. Lui qui paraissait si calme le reste du temps, pouvait parfois se déchaîner. Ce soir, j'en avais fait à nouveau l'expérience sans avoir chercher à le provoquer. Il est vrai qu'il m'était arrivé de jouer avec lui, pour voir jusqu'où il irait, mais là, je n'avais pas pensé que ce qui m'avait paru être un jeu sans importance pourrait à ce point le mettre en colère. Là seule chose dont j'étais satisfait, était que mes agissements accaparaient toute son attention, ne le laissant pas enchaîner sur une autre bêtise. J'avais voulu agir en adulte, lui montrer qu'il comptait pour moi et voilà comment cela se finissait. J'avais l'impression d'avoir traversé une tempête violente, sans savoir d'où elle pouvait venir et comment m'en protéger. Si cela continuait ainsi Jules finirait par avoir ma peau. J'aurais aimé pouvoir dire que ce qui c'était passé ne me faisait rien, mais j'avais le cœur à l'envers et l'étrange sensation que j'allais pleurer. Je devenais vraiment mièvre depuis qu'on était ensemble.
Alors que je laissais mes lèvres traînaient un peu plus longtemps que prévu sur sa joue, je le sentis attraper mon poignet. Je lui jetais un regard interrogateur, me demandant ce qu'il avait. Je me reculais surpris alors qu'il se levait, se plaçant face à moi. Je l'écoutais parler, levant les yeux au ciel quand il me parla à nouveau du mec avec qui j'avais flirté. Jules ne voulait vraiment pas comprendre qu'il n'y avait que lui, et que je ne m'intéressais à personne d'autre. « Je suis bête, oui, voilà. Je suis bête. Pardonne-moi. Tu fais des efforts et je gâche tout. Je ne suis pas doué et tu le sais. C'était maladroit de ma part, je n'aurais pas dû commencer. Mais ce connard te regarde d'une telle manière qu'il m'a rendu fou. » Je me mordis la lèvre, alors que je cherchais comment j'étais censé lui dire qu'il était le seul que je regardais, que j'embrassais et avec qui je voulais me réveiller le matin. « Reste avec moi, s'il te plait. Je serais sage, je ne ferais rien de mal. On passera un bon moment. Je te le promets. » Je le regardais lancer un coup d'œil rapide derrière moi. J'avais l'impression de prêcher dans le vide à chaque fois que je lui répétais que j'étais bien avec lui, que les autres ne comptaient pas. Je plongeais mon regard dans le sien, me sentant craquer face à son regard de chiot abandonné. J'avais l'impression de fondre comme une guimauve devant son visage d'ange. Mon côté rancunier aurait été tenté de laisser là en plan et de partir sans me retourner, mais j'avais déjà pris ma décision. J'allais rester là et essayer de passer un moment avec lui. Je sentis mon cœur bondir quand il attrapa mes doigts. Je savais qu'il n'était pas à l'aise avec ce genre de geste quand nous étions en public, et cela me faisait plaisir qu'il le fasse pour me retenir. Mais, je crus que mes jambes allaient lâcher quand il se pencha vers moi. Était-il en train de me proposer de l'embrasser ? Je le fixais incertain, cherchant une confirmation. Souriant, je lâchais ses mains les posant sur ses joues. Je caressais son visage du bout des doigts, appréciant qu'il ose me laisser faire une telle chose. « Tu es un idiot ! Je me fous de ce mec et de tous les autres. Il n'y a que toi. Je n'ai pas pensé une seule minute à partir avec lui. Tout ce temps où il nous fixait, je ne pensais qu'à toi et à ce que ce serait de voir ton visage dès que j'ouvrirais les yeux. » Je le fixais avec sérieux, tentant de faire entrer mes paroles dans son esprit de parano. Je continuais à tenir son visage entre mes mains comme s'il s'agissait de quelque chose d'extrêmement précieux, me penchant pour murmurer contre ses lèvres. « Tu es le seul que je veux ! Malgré que tu sois parfois complètement dérangé, tu es le seul qui compte ! » Je posais mes lèvres sur les siennes, l'entraînant dans un baiser exigeant et possessif. Je voulais lui montrer que je le désirais, lui et seulement lui. Je voulais lui faire perdre la tête comme il me la faisait perdre. Je me serais écouté, j'aurais été capable de lui faire l'amour sur le champ pour que mon besoin de lui ne fasse plus de doute dans son esprit. Je me serais écouté, je lui aurait hurlé que je l'aimais.
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MessageSujet: Re: je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi.   je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi. Icon_minitimeLun 8 Mar - 0:02

Il posa alors ses mains sur mes joues, les caressant du bout des doigts. Je sentis mon coeur entrer dans une danse folle. Comme à chaque fois qu'il me touchait, d'ailleurs. L'amour parait-il. Je le laissais faire, ne voulant pas le contrarier. Et puis, j'aimais sentir ses doigts sur moi. « Tu es un idiot ! Je me fous de ce mec et de tous les autres. Il n'y a que toi. Je n'ai pas pensé une seule minute à partir avec lui. Tout ce temps où il nous fixait, je ne pensais qu'à toi et à ce que ce serait de voir ton visage dès que j'ouvrirais les yeux. » Je me sentais idiot, plus encore. Il ne pensait qu'à moi, j'en étais plus qu'heureux. Il pensait aussi à ce que ce serait de voir mon visage dés qu'il ouvrirait les yeux. J'aurais pu crier de joie, mais une fois encore, je serais passé pour un bel idiot. Son regard ne pouvait que me prouver sa sincérité et je devais me retenir pour ne pas l'embrasser tout de suite. Cela dit, je me devais d'attendre. Il ne lâcha pas mon visage et se pencha pour murmurer contre mes lèvres, chose que j'adorais. « Tu es le seul que je veux ! Malgré que tu sois parfois complètement dérangé, tu es le seul qui compte ! » Je souris. J'étais le seul, il fallait que je m'y fasse. J'avais bien sûr confiance en lui, mais je n'avais pas confiance en tous ces hommes. Il posa ses lèvres sur les miennes et c'en était fini. Ma raison se faisait la malle. Laissant libre cours à mon désir. Je répondis à son baiser. Laissant à mes mains le loisir d'aller trouver le bas de son dos pour le rapprocher un peu plus contre moi. Savourant cet instant, oubliant tous les gens autour de moi, tout autour de nous. Lorsque nos lèvres se séparèrent, je ne pus m'empêcher de lui sourire. Je ne voulais pas bouger. Même si nous étions là, l'un contre l'autre, je me sentais bien. Doucement, mon visage partit trouver refuge dans son cou. Déposant quelques petits baisers. Je restais là, tranquillement. J'étais vraiment bien contre lui. Je me sentais à ma place. Même s'il y avait sans doute quelqu'un qui nous regardait quelque part, je m'en fichais. C'était assez spécial quand même, de voir comment en un baiser, il m'avait donné envie de ne plus le lâcher. « Au fait, tu penses vraiment que je suis dérangé ? » Je souris contre son cou. C'était sans doute le cas oui, un mec dérangé, mais bon, je le vivais bien. Souvent, pas tout le temps d'accord. Je me surpris alors à penser avoir déjà vu cette scène. Je me torturais l'esprit rapidement pour savoir où mais rien ne vint. Alors que j'allais me résoudre à oublier, je me souvins avoir fait un rêve. Un peu dans ce style là. Lui et moi dans un bar. Seulement nous étions moins habillés et plus occupés. Je me redressai, les joues sans doute un peu rosies. « Alors, tu veux toujours rester avec moi cette nuit ? » Nouveau sourire. Oui, il fallait bien que je tente ma chance. Je passai une main dans mes cheveux, un peu gêné. Oui, mon sourire cachait bien ma gêne. Ce n'était pas quelque chose que nous avions l'habitude de nous demander, ça se faisait plutôt naturellement. C'était comme inévitable. Je regardais mon amant, me mordant discrètement l'intérieur de la lèvre. C'est que j'avais encore envie de l'embrasser, mais je ne me laissais pas tenter une nouvelle fois. Retrouvant une certaine pudeur au final.
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MessageSujet: Re: je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi.   je t'aime. bordel, je t'aime. ♣ Alexi. Icon_minitimeLun 8 Mar - 20:39

Je perdis totalement pied dans notre baiser. J'avais l'impression que mon cœur allait exploser tant il battait vite. Je n'arrivais pas à croire que je ressentais cela juste par un baiser. Pourtant, ses baisers étaient comme une drogue, ils lui ressemblaient. Dès qu'on y goûtait, on ne pouvait pas ce que contentait que de cela, on en voulait toujours plus. J'aurais voulu rester ainsi pour toujours. Rien en me semblait plus approprié que ma bouche contre la sienne, mon corps contre le sien et mes mains sur ses joues. La dernière chose que j'avais vu avant notre baiser était son sourire, son sourire que j'avais capturé entre mes lèvres. C'est dans des moments comme celui-là, que je me promettais que si un jour il devait partir, je ne le laisserais pas partir sans combattre. Il avait beau être compliqué, il me rendait dingue. Je ne voyais pas comment je pourrais un jour me passer de lui.
Je me retins à grand peine de gémir en le sentant répondre à mon baiser sans aucune gêne, je souriais contre ses lèvre alors qu'il me rapprochait de lui. S'il continuait ainsi nous allions être arrêter pour attentat à la pudeur ! Je me félicitais moi-même de ma force d'esprit pour ne pas l'avoir traîné jusqu'à chez moi pour faire bien plus que l'embrasser. J'avais vraiment un self-control impressionnant pour me contenter de gentiment l'embrasser.
Je restais un moment sonné après notre baiser, le seul mot qui me venait à l'esprit était époustouflant. Restant sagement à ma place, alors que j'aurais souhaité pouvoir l'embrasser à nouveau. Je le regardais sourire, ravi de la tournure qu'avaient pris les évènements. Je frissonnais quand il posa des baisers dans mon cou. Alors que quelques secondes auparavant, j'avais eu envie de l'étrangler, je le trouvais maintenant vraiment adorable. Je refermais mes bras autour de lui ; le sentant sourire contre mon cou je pris un air méfiant. Mais, je ne pus que rire quand j'entendis ce qu'il me demandait. « Au fait, tu penses vraiment que je suis dérangé ? » Je n'arrivais pas à croire qu'il me demandait ça. Bien sûr qu'il était dérangé, on l'était tous deux c'est pour ça qu'on s'entendait si bien. Il fallait vraiment être deux cinglés comme nous pour ne pas vouloir mettre fin à notre relation, alors que tout y concourait. Il fallait vraiment qu'il soit dérangé pour arriver à me supporter ! « Je pense en effet que tu es complètement dérangé. On est tout les deux totalement dérangés. Mais, bon c'est comme que je t' ... » J'avalais la fin de ma phrase, prenant une expression choquée alors que je réalisais ce que j'avais presque dit et que j'avais pensé avec force. Avais-je vraiment failli dire que je l'aimais ?! Je me rattrapais comme je le pouvais, tentant de dissimuler mon trouble. « C'est pour ça que je tiens à toi » Je toussotais, mal à l'aise ; ne sachant pas trop comment enchaîner sans que cela paraisse suspect. J'ignorais s'il capterait mon hésitation et s'il la comprendrait. A vrai dire, je ne savais pas vraiment si je voulais qu'il le remarque ou pas ? Je le laissais échapper à mon étreinte, souriant en voyant une légère rougeur sur ses joues. J'étais très curieux de savoir à quoi il pensait et j'espérais grandement que cela m'incluait. Je le dévorais du regard, profitant de ce moment de complicité. J'étais vraiment amusé par la gêne qu'il tentait de cacher. Quand il me demanda si je voulais toujours passer la nuit avec lui, je compris une partie de sa gêne. « Hé bien, si tu crois pouvoir me supporter ! » Je lui souriais à nouveau tout en attrapant sa main. Pour ma part ma décision était prise. Je voulais passer la nuit avec lui, toute la nuit. Je pris un air sérieux. « J'aimerais vraiment me réveiller avec toi. » Je tenais à lui montrer ma sincérité. Je n'avais pas changé d'avis malgré notre querelle précédente. J'avais envie de voir ce que ce serait de me réveiller dans ses bras.
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