CHAPTER ONE:
CARTUNECOMPRENDSPASQUETUDETRUISUNEBELLEHISTOIRE
« EDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIE » Un cri strident. Mais plein de chaleur. De l’amour. Plein d’amour. Peut être trop. Mais peu importait aujourd’hui. Elle le revoyait. Son papa. Le meilleur du monde. Armée de ses santiags et de ses grandes lunettes de soleil, elle cachait la fatigue. La jeune fille était parti en grande précipitation, ne voulant pas voir sa mère pleurer. D’ailleurs, aurait-elle versé une larme? Edie se questionnait car avant qu’elle décide de s’en aller, elles s’étaient disputées. Les mots avaient dépassés les pensées et puis, Ariane, sa génitrice avait décidé de ne rien dire de plus. Juste parce que Edie avait osé avoué qu’elle était sexuellement active.
Elle détestait ce mot. Sexuellement active. Et puis d’ailleurs ça voulait dire quoi, pour de vrai? Que ça y est, maintenant qu’elle l’avait fait, c’était parti pour le grand huit? Elle ne le voyait pas comme ça. Surtout maintenant qu’elle était partie. Plus de X; l'homme de sa vie. Plus de maman. Et même plus de Josh, son petit ami officiel. Juste un papa très heureux de la voir et Paris. Mais malgré tout cet amour qui commençait à l’envelopper elle avait envie de pleurer. Vous a-t-elle déjà avouer que son cinquième prénom était contradiction? Elle aurait voulu se sentir chez elle, cette sensation qu’elle n‘avait qu’à Manchester. Ici, elle n’avait que de simples connaissances, ou son père et sa petite amie et Bidule: son chat. Pour empêcher le déluge, elle repensa à sa réserve de chocolat faite au fond de sa valise et se dit très fort: ‘ Allez Edie. Tout va bien. Tu es dans l’une des plus belle vile du monde. Papa est là. Bidule aussi. Ici aussi il y a du chocolat et tu as tes santiags aux pieds. Tout ne peut que bien aller.’ Pendant un instant elle se dit que si elle le pensait très fort et assez longtemps cela deviendrait peut être vrai.
Elle avança prit dans ses bras son père, appréciant cette odeur familière. Au moins une chose qu’il ne la faisait pas se sentir totalement étrangère.
CHAPTER TWO:
TUN'ESQU'UNLOOO,TUN'ESQU'UNLOOSER!
Trop c'est trop. Edie allait exploser. Et il ne valait mieux pas être dans le coin quand ça allait se passer. Elle regrettait d'être venu à Paris. Entre sa belle mère, croisement entre une Bree Vamp de Kamp française et , son père, incapable de dire 'non' à cette Belle-mère détestable, et sa désillusion sur une vie qu'elle avait imaginée plus agréable, elle allait vraiment péter une durite. Et puis maintenant, il était là. En face d'elle. les cheveux en bataille, des cernes violacées sous deux grands yeux plus noirs que leur vert habituel. Edie bouillonnait. Elle était comme une bombe a retardement prête à exploser.
« Que fais tu ici?! » rugit-elle, au bord de l'explosion. Elle n'avait quasiment pas dormi, en plus on l'avait réveillé, et maintenant, il était arrivé là, devant elle comme une fleur. Quel culot, pensa t-elle rageuse. Elle croisa les bras sur sa poitrine, et fit sa moue boudeuse. Cela aurait pu être une mine plutôt engageante pour tous garçons, mais les eux d'Edie lançaient des éclairs. Si X avait été un peu plus intelligent il aurait reculé. Mais tel un abruti fini il s'élança, mais comprit vite qu'il devrait arrêté: il venait de se prendre le mur en béton armé qu'Edie avait édifié. Mais x ne désespérait pas et continuait ses assauts.
« Edie je... Je sais que là, tout de suite tu dois me détester pour t'avoir fait tourner en bourrique, pour avoir fait chier ton petit-ami osh -qui au passage ressemblait à un mec tout droit sorti d'un boy'Z'band- enfin bref je venais pour... » Ca y est la bombe avait explosée et un doigt en avant, Edie martela sur le torse de X les mots suivants:
« C'EST. FINI. POINT. A. LA. LIGNE! » Le jeune homme tira une tête de dix mètres de long, mais ça n'arrêta pas la demoiselle pour autant.
« Tu as voulu qu'on soit ami. On a été ami. Tu voulais m'embrasser comme ça, tout en étant ami. J'ai dit OK. Mais tu as détruis mon couple avec Josh, tu as détruis mon cœur en le prenant pour ta putain de Gameboy et maintenant c'est fini X. Finit! J'arrête les frais parce que j'en ai marre de toi et de ton sale comportement, de tes humeurs de merde et de ton caractère. Alors maintenant barre toi. » X tourna les talons pendant que Edie fulminait et baragouinait on se sait quoi dans sa barbe.
Elle pensait qu'il était bien parti. Sauf que, ce qu'elle ignorait, c'est qu'on ne se débarrassait pas de X comme ça. Et que finalement, il avait décidé de rester à Paris, reine du hasard. Le premier endroit, où il avait dit à Edie:
« Edie je suis amoureux de toi. » Et sans doute le seul endroit où il avait pas tout fait foiré.