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 Une soirée entre amis ? Ouais, ou peut être pas. ♦ Emilie la jolie.

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Une soirée entre amis ? Ouais, ou peut être pas. ♦ Emilie la jolie. Empty
MessageSujet: Une soirée entre amis ? Ouais, ou peut être pas. ♦ Emilie la jolie.   Une soirée entre amis ? Ouais, ou peut être pas. ♦ Emilie la jolie. Icon_minitimeJeu 4 Mar - 19:28

Troisième arrondissement, 55 rue de Bretagne. Un appartement comme bien d'autre. Dans cet appartement, un jeune homme. Moi. Assis sur ce foutu tabouret depuis bientôt trois quart d'heure. Fumant cigarette sur cigarette. M'accordant parfois le droit de poser les yeux sur mon portable pour voir si je n'avais pas des nouvelles d'Alexi. Mais rien. C'était vraiment une journée pourri. De celle qu'on préférerais passer sous la couette. Mais non, j'avais besoin de peindre. Besoin d'extérioriser tous ces putains de sentiments qui me rendaient fou. Et cette putain de toile qui voulait pas m'inspirer. Je devenais fou, oui, fou à vouloir tout casser. Mais je restais là. Il n'était pas vraiment tôt. Sans aucun doute quatorze heure passé. Je choisis d'attraper mon téléphone, persuadé qu'Alexi serait en cours et qu'il ne répondrait pas. J'avais bien raison car je ne tardais pas à tomber sur sa messagerie, partagé entre l'envie de laisser un message et de raccrocher. Je choisis pourtant de parler. « Hey, c'est Jules. Rappelle moi, quand t'auras du temps à tuer, puisqu'apparemment je ne sers qu'à ça. Salut. » Je m'en voulus aussitôt. J'avais aussi mes état d'âmes et je n'étais pas dans un bon jour. Il ne m'en voudrait pas, de tout façon, ce n'était pas bien faux. Il venait quand bon lui semblait, sans doute pour me punir de ma réticence à révéler à la ville entière notre relation. Je soupirais, hésitant à recomposer le numéro pour m'excuser. Je finis par choisir de poser le téléphone. Je ressemblais parfois ces filles qui sont folles de leur petit ami. Je sentis alors ma lèvre inférieur se faire mordre. Bien sûr, j'étais gêné, je n'étais pas comme ça. Il n'avait pas le droit d'autant me changer. « Bordel de merde. » Je me levai, décidant d'abandonner toute tentative de faire quelque chose de bien. J'attrapai mon paquet de clopes et quittai les lieux. Cet appartement était affreusement vide. Je pris le métro, pour aller je ne sais où. Je me retrouvai rapidement non loin de l'Arc de Triomphe. Je soupirai, décidant de marcher un peu. Ce soir-là, j'avais rendez-vous chez Emilie. Ah, Emilie. En fait, je devais diner chez elle. Cette jeune femme absolument merveilleuse avait, il y a encore peu de temps, le droit de me tenir officiellement la main. En fait, nous nous sommes rencontrés, nous avons couchés ensemble et seulement après, nous avons tentés quelque chose de sérieux. Mais rien de bon n'en sortait. Nous n'étions pas fait pour être un couple. Mauvaise pioche. Restons amis ? On se téléphone plus tard ? On va prendre un café ? Tu viens chez moi ? J'arrive. Je serais toujours là pour toi. Et voilà, on devient amis. De bons amis, même.

Huitième arrondissement, 185 cours de l'élysée. Il m'était toujours aussi insupportable de me rendre ici. Parce que j'avais toujours peur de tomber sur mes parents. Sur un père qui ne cesserait sans doute pas de me faire la morale et qui me reprocherait mon indépendance. Alors je serais obligé de lui annoncer qu'à vingt cinq ans, il est normal qu'une personne soit indépendant. Une mère qui me poserait mille et une questions et qui ne cesserait de s'inquiéter, non, je préférais vraiment le calme de mon appartement. C'est un bouquet de fleur à la main, que je me dirigeai vers chez Emilie. J'avais hésité entre les fleurs et une bonne bouteille, j'aurais pu acheter les deux, mais je n'aurais pas su quoi choisir. Et puis, boire, c'est le mal. Je souris à cette pensée. C'est vrai que je ne buvais pas beaucoup, je sortais rarement en même temps. Une fois arrivée devant la porte de mon amie, je toquai prudemment. La porte s'ouvrit et je tendis mon bouquet vers mon amie. Une fois les mains débarrassées, je rentrai chez elle. J'avais l'habitude, mais chut. « Salut beauté. » Je souris, lui faisant un clin d'œil faussement discret. J'étais de bonne humeur, parce que je me savais en sécurité. Quoi que, je restais persuadé qu'elle pourrait sortir un fouet à n'importe quel moment et me sauter dessus pour me fouette jusqu'à ce que ma mort vienne. « Alors, tu cuisines, je fais la vaisselle. Ok ? » J'étais horrible en cuisine. Une vrai tâche, bien sûr, un grand ami inventa les produits surgelés. Depuis, c'est beaucoup plus simple pour nous, hommes, de cuisiner.

Pardon, c'est pitoyable. Je me rattrape au prochain, promis.
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Une soirée entre amis ? Ouais, ou peut être pas. ♦ Emilie la jolie. Empty
MessageSujet: Re: Une soirée entre amis ? Ouais, ou peut être pas. ♦ Emilie la jolie.   Une soirée entre amis ? Ouais, ou peut être pas. ♦ Emilie la jolie. Icon_minitimeVen 5 Mar - 17:53

    Saletés de voisins. S'ils ne voulaient pas dormir, ça les regardaient, pas la peine de réveiller tout le voisinage. D'habitude, cela n'arrivait pas vraiment dans le quartier, mais il devait probablement s'agir d'une fête d'étudiants, et qu'en sais-je. Le résultat, en tout cas, était là : Emilie était réveillée. Alors qu'elle comptait se réveiller un peu plus tard, peut-être une ou deux heures plus tard. Enfin, de toute façon, elle devait se réveiller, son travail l'attendant. Et oui, la vie d'une Parisienne se résumait à cela. Dodo et boulot. Plus sa fille dans le cas de notre blondinette. Sa petite Lizéa, qui comptait énormément. D'ailleurs, elle l'entendait qui pleurait, signe qu'elle était réveillée. Pourquoi est-ce qu'elle ne dormait pas comme les autres bébés ? Soupirant, Emilie pointa le nez hors de sa couverture, vérifia l'heure, avant de se rendre dans la chambre de la petite princesse, qui avait déjà les yeux grands ouverts, prête pour cette journée. Il faudrait vraiment qu'elle lui donne son secret. L'embrassant tendrement sur le front, Emilie s'occupa rapidement d'elle, avant d'aller voir à la porte. Hourra, la baby-sitter était arrivée. D'ailleurs, Marie faisait très bien son travail, et Lizéa l'aimait vraiment. Une vraie complicité était née entre elle, ce qui facilitait bien des choses. Saluant la jeune fille, elle l'encouragea à faire comme chez elle, comme à chaque fois, avant de se précipiter dans sa salle de bains, afin de se préparer. Elle n'était pas vraiment en avance, et était assez lente le matin. Après sa douche rapide, elle s'attaqua à sa garde-robe. Dans son métier, l'apparence était genre vitale. Les clients avaient plus confiance en une avocate bien vêtue, qu'en celle qui s'habillait comme un sac poubelle. Soyons réalistes. C'est donc en tailleur, pas très strict, que notre chère Emilie quitta son appartement, en souriant à sa Lizéa dans les bras de Marie.


    17h30. Elle pouvait enfin souffler. Après avoir écouté toute la journée des gens se plaindre et avoir besoin d'elle, il était temps de prendre du temps justement, pour sa seule et unique personne. Emilie aimait aider les gens, mais au bout du compte, elle saturait. Entre les couples qui se séparaient, elle y trouvait sa place. Encore et toujours cette histoire qui arrivait sur le tapis. Il était ensuite difficile pour elle d'agir avec discernement, étant elle-même dans ce cas. Qu'importe, elle rentrait maintenant chez elle. Posant ses clés à l'entrée, elle se mit à crier qu'elle était de retour, et remercia Marie de s'être déplacée, encore une fois. Enfin, elle s'approcha de sa petite Lizéa qui se trouvait dans son parc, et la prit dans ses bras, l'embrassant de partout. Ce qui fit rire notre joli bébé. Dieu qu'Emilie était heureuse d'être maman. Une vraie petite fille qui jouait avec sa poupée. Une magnifique poupée. Croisant l'horloge des Simpsons qui se trouvait non loin d'elle, notre jeune maman se rappela d'une chose : son dîner de ce soir. Et oui, son très cher Jules devait venir, et partager un repas avec elle. Vous savez, ces deux-là, c'est une grande et belle histoire. Ils se sont connus il n'y a pas si longtemps que cela, et on tenté le coup. Et oui, tentés d'être ensemble, de construire quelque chose après la rupture de Mimi, mais rien à faire, ce n'était pas pour eux. Ils décidèrent donc de rester amis, avec une certaine complicité, un peu particulière, que peu de gens ont. Je vous passe les détails, vous les connaîtrez d'ici peu. La jeune femme alla donc se changer, et eut juste le temps de le faire, avant d'entendre quelqu'un frapper à la porte d'entrée. Il devait être là. Magnifique dans sa petite robe préférée, Emilie descendit les marches, et ouvrit la fameuse porte. Jules, avec des fleurs. Le rêve. Souriant de toutes ses dents, la jeune femme le remercia pour le geste, et le laissa entrer, avant de dire, « Salut mon beau brun. », et par la suite, d'aller placer les fleurs dans un vase. Tout en les ajustant, elle lui répondit, dos à lui. « C'est parfait, j'avais pensé à la même chose en plus. » Puis, elle se retourna, et lui sourit, tranquillement. Emilie faisait partie de ces femmes, qui restaient naturelles, et ne se prenaient pas la tête, à paraître belles ou pas. Elle, était comme elle était, et point final. Ce qui ne semblait pas déplaire à notre cher Jules. « Alors, dis-moi tout, tu préfères mon célèbre plat de pâtes à la bolognaise, ou mes lasagnes adorés ? (...) Ou encore aucun des deux ? » Et oui, il fallait toujours avoir de l'humour, en toute circonstance. Elle put voir Jules sourire légèrement, et hésiter un moment. Le rigolo. Il voulait simplement voir la tête qu'elle ferait en le voyant hésiter, et choisit ensuite. Une fois le tout fait, Emilie s'attela à son travail, et entendit Lizéa chahuter dans son parc. « Dis-moi, tu peux aller me prendre Lizéa et la placer dans sa chaise haute s'il te plait ? Sinon elle va nous plomber la soirée, je la connais. » Elle entendit ensuite Jules répondre positivement, et répondit. « Merci beaucoup, tu es un amour. » Jules était l'un des rares hommes qu'elle connaissait, et qui aimaient les enfants. Un gros plus.

    Oh, le tien était génial, je t'assure ♥ . Le mien était pourri, pardon, pardon. Pareillement, je me rattrape au prochain.
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