VALENTINE ♦ forget me, hate me & kill me

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VALENTINE FLEUR MONTALEMBERT feat. hilarie burton

VALENTINE FLEUR MONTALEMBERT • Qui je suis ? A vous de me le dire, moi, je cherche encore. J'ai passé les vingt-quatre dernières années de mon existence à respirer dans un monde remplie de ratures. J'ai l'impression de n'être qu'un brouillon sur un bout de papier, une grande erreur du passé. Avoir une mère facile qui saute de lits en lits avant de tomber enceinte et de donner naissance à une tête blonde, c'est juste pas commun. Je me résouis donc à grandir dans un univers irréel, oû les contes de fées n'existent pas, oû les jolies chansons enfantines ne sonnent pas, oû les baisers du soir ne vivent pas, oû les discutions mères/filles finissent en une tempête infernales et oû mon coeur ne cesse de battre, là oû le sang dans mes veines tel un ruisseau désorienté. Se chercher soi-même chaque jours une identité est un réel défi que je combat au quotidien. Lutter contre les aiguilles du temps qui défilent tel un tourment fait partie intégralement de ma vie. Ma vie est irrévocablement, et impulsivement destiné aux ténèbres. Je regarde par la fenêtre d'une voiture, l'esprit vidé de toutes pensées mais remplie par une terrible souffrance indescriptible. Heureusement que mon intelligente sauve la partie ; j'ai gagné la manche - pour une fois - Si la vie n'était qu'un jeu, je pourrais y perdre milles fois sans ne ressentir aucune douleur. Hélas, chaque coups que vous inflige la vie est cent fois plus durs à accepter l'échec.

Etudiante en photographie, les vieilles images d'un souvenir passé est mon seule et unique moyen de me sortir de cet enfer. Dieu merci, j'ai réusit à payer mon loué. Dur dur de vivre, dur dur la vie ! Dur dur Paris ! Valentine, je déteste mon prénom; Etre née un quatorze février ne fait pas de moi une grande romantique. Loin de là ! Je déteste la Saint Valentin, parce que je n'aime pas l'amour. J'emmerde Cupidon, il ne sait pas viser. Il faudrait que Marie Sainte Nitouche lui paye des cours de tires à l'arc. Parce qu'avec moi, il rate tout ces coups ; je dois être maudite ou hantée par des fantômes errangés.
Alors qui suis-je ? Personne, voilà qui je suis.

Alors alors. Je me présente, je suis Brittany. Brit-Brit ou Brit tout court si vous préférez. Si vous avez lu le contexte & le réglement attentivement, vous allez peut-être remarquer que mon prénom est inscrit en bas de ces deux sujets. Pourquoi me suis-je inscrite ? Tout simplement parce que j'ai écrit le contexte, mais que je n'ai pas le temps de m'occuper de l'administration d'un forum puisque j'en est moi-même un (bcu) qui me prends pas mal de temps. J'ai accepté qu'on reprenne le contexte car je n'ai peut-être pas le temps de m'en occuper mais je pense qu'il méritait d'être connu. Inutile de dire que j'aime le contexte. J'aimerai quand même remercié les administrateurs de ce forum qui ont fait vivre mon contexte. J'espère que ce forum vivra longtemps. (pour le code, wait, wait wait. ).

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VALENTINE ♦ forget me, hate me & kill me 11shy86

PODCAST
« la vie est un long "je t'aime" que l'on doit écrire soi-même » [Jean-Louis Aubert]

A

u creux d'une plume, sur un bout de papier, j'écris ma vie, ma maudite existence. Au delà du réel, je réalise que je suis loin de ses jeunes françaises heureuses d'être en vie. Car moi, j'aurais tout fait pour ne pas faire parti de ce monde. J'ai souffert, trop souvent apprenant au fur et à mesure que la vie ne m'avait offert aucun cadeau. Seule ma liberté pouvait me sauver de cette cruauté. Sans orgueil, j'observe sur ces quelques lignes de papiers l'histoire de ma vie, ce que j'ai vécu et ce que je ne vivrais jamais. Ce que je laisse à Dieu et ce que je prends pour survivre. Je me suis trompé quelques fois, j'ai échoué également. Mais j'ai toujours réussi à me relever. J'ai connu l'échec, jamais la victoire, c'est ainsi que je dois planter mes racines. Dans une terre qui me rejette à chaque instants, et sur qui je peine à m'intégrer. Je ne suis pas comme les autres, je suis différente. Cette putain de différence qui fou toute la merde. Je n'existe pas. Je ne respire pas. Je crois en rien. Car j'ai appris à ne compter que sur moi-même. Cette sensation est irrévocable ; je serais cette intru à vie. C'est inscrit dans mes veines depuis toujours. Ce le sera jusqu'à ma mort. J'ai une déchirure sur le coeur, né à l'envers brisé par une foudre destructrice. Les larmes coulent sur mes jours, tombant parfois sur mon papier créant ainsi une violente mélancolie. Mes doigts tremblent. L'encre est mon seul refuge. Écrire m'a sauvé la vie, l'âme que je peine à trouver. J'y arriverai un jour. C'est ce que je me dis toujours. Mais j'ai peur qu'une méchante fée vienne s'abattre sur moi, me jetant un mauvais sort pour me condamner à jamais. Je me cherche toujours. Je ne sais pas qui je suis, ni qui je devrais être ou ne pas être. Aussi difficilement que possible, des images défilent ; un ruban dans mes boucles d'or, ma robe abricot que je portais pour la fête de l'école à mes six ans, mon livre de français que je collais toujours contre ma poitrine comme pour me rassurer qu'il ne me glissera pas des mains. Ces flashs qui viennent et partent, errent quelque part dans mon esprit mais je refuse d'y prêter attention. Je maudis le passé, je souffre du présent, et que j'abandonne déjà l'avenir. Un, deux, trois, quatre, cinq, et puis six années à vivre dans l'ignorance, des nuits entières à crier pour que le cauchemar s'arrête. Je ressens ce besoin indécent d'être là oû je ne devrais pas être, car l'interdit est devenu mon réconfort. Lorsque l'on me demande mes qualités et mes défauts, je suis incapable de répondre ; voyez-vous, je ne sais moi-même pas qui je suis.

Et parfois, je me pose des tas de questions qui restent sans réponse. Ais-je déjà un jour mérité de vivre, de respirer le bonheur des gens, de profiter des aléas de la vie ? Je n'en suis pas certaine. J'ignore si un jour je pourrais être heureuse, dans ce monde qui s'évertue jour et nuit vers un univers plus cruel. Je hais ces gens qui dépensent leurs argents dans des limousines pour des millions de dollars alors que d'autres comme moi, souffrent en silence sous leurs yeux pourtant remplis d'innocence. La nuit où je suis venue au monde, je pressentais déjà que Dieu ne m'aimait pas. Un quatorze février, peut-être. Mais Cupidon n'a pas frappé à la bonne porte ce jour-là. La lune était certes magnifique, éclatante d'une lumière éblouissante tel une voile enneigé. Sur un coup de folie obscure, j'avais poussé mon premier cri sous les regards repoussants de ma mère. J'étais venue empoissonné sa vie, qui avait pourtant si bien commencé. Une jeune serveuse dans un bar parisien à qui tout pouvait sourire ; un joli appartement dans le arrondissement, des amants chaque soirs qu'elle choisissait au hasard, une belle voiture tout droit arrivé de Milan et pour finir une licence dans le droit. Elle était remplit de bonheur jusqu'au jour oû j'ai tout gâché arrivant à l'improviste avec deux semaines d'avance. J'ai toujours détestait les dates précises, sans doute parce que la précision n'est pas mon truc. Je tire à côté à chaque fois que j'essaye de taper dans le mille, pauvre moi. Je me souviens que lorsque j'étais enfant, ma mère prenait très peu attention à moi. C'est pour dire si j'existais vraiment. Elle ne me parlait jamais de mon père ; j'apprenais plus tard qu'elle ne savait même pas son nom. Grandir sans une véritable identité est un perte abominable. J'ai du subir de nombreuses crises étant enfant ; problèmes de santé, fragilité psychologique. Je ne suis pas faîtes pour un être humain forte de sa conscience. Au contraire, j'ai toujours été plus nulle que les autres. A l'école, je ne faisais jamais de sport car je me cassais toujours quelque chose ; un bras, un jambe. Bref, ma maladresse m'amenait régulièrement dans des centres hospitaliers au grand désespoir de ma mère. Depuis mon arrivée, elle n'avait pas trouvé de travail, trop occuper par ses histoires d'un soir. Sa vie rimait à ceci ; drogue, alcool, sexe et soirée. Je n'étais pas dans son quotidien. Rejeté depuis toujours de ses bras, j'ai mis du temps avant de tirer un trait sur tous ces bons moments que j'aurais pu vivre avec elle. Tans pis. Ainsi va la vie ! N'y a t-il pas de mère assez forte pour pouvoir m'accepter dans ce monde envahit par les malheurs ? Je persiste à croire que non ! »

A suivre ....

Dernière édition par Valentine Montalembert le Dim 7 Mar - 13:07, édité 4 fois