VINCE is wishing to be her lucky seven ♣

HASTINGS SEAN VINCE feat. Dieu

HASTINGS, SEAN VINCE • Sean Vince Hastings, un cliché dans la société pour être né d'un père riche qui s'est épris, le temps d'une nuit, d'une femme en qui il a vu la possibilité de prendre son pied et qui a finalement mis au monde son unique héritier, du moins c'était ce qu'il croyait jusqu'à ce qu'il mette les pieds en France et découvre qu'il y avait une fille et un autre garçon. Il a passé la plus longue période de sa vie à tenter de lutter contre l'alcoolisme de sa mère, vice qui l'a tué dernièrement alors qu'elle était internée dans une clinique. Il a pilé sur son égo en demandant l'aide de son père, qu'il ne connaissait pas, sans se douter ce que ça impliquerait, les responsabilités et le caractère digne d'un colonel de l'armée de son père. Il est né au coeur du mois de novembre, en pleine tempête de neige, à New-York. Sa mère est américaine et son père est à moitié français. Parce que son père est ambassadeur en France, il a obtenu la double-citoyenneté. Contrairement à ce que croient ses copains de lycée et de fac, Vince n'a pas eu une tonne de coups d'un soir ni de petites-amies. Ses parents l'ont même cru homosexuel pendant un moment, mais c'est que Vince se donne coeur et âme dans le sport et la musique. Cependant, il a eu l'occasion de prouver à quelques reprises qu'il est à 1oo% hétérosexuel. Il écoute chaque soir, dans le même ordre, une liste de chansons depuis ses dix-sept ans, utilise un rince-bouche pour enfants qui bleuit les dents quand il y a encore du tartre et est superstitieux. Il est à la fac et a réussi à faire croire que le marketing serait pour les affaires, alors qu'il compte ouvrir une boîte où il signerait des artistes et des groupes de musique, c'est sa dernière année, à 24 ans, c'est plus que le temps. Le jeune homme n'apprécie pas son demi-frère et sa demie-soeur, pourris gâtés jusqu'à la moelle, et s'enferme volontairement dans sa chambre pour ne pas avoir à croiser une armada de serviteurs à son sujet, chose qui le rend particulièrement mal à l'aise, quand on sait que Vince sait cuisiner, faire la vaisselle, le lavage et le séchage, a lui-même payer les factures parce que sa mère était trop ivre pour le faire, et ce, à partir de 11 ans et aussi laver et traîner sa mère jusqu'à son lit parce qu'elle ne pouvait pas le faire toute seule beaucoup trop souvent. Il ne veut pas admettre que ça l'a affecté, tout comme le suicide de sa mère, et ne compte pas l'admettre et en parler de sitôt.

PODCAST

« Pourquoi tu souris pas ? ». Je sais, ça peut vous paraître idiot vu de l'extérieur, mais il n'y a pas chose que j'aime plus au monde que le sourire de Britouille. Même le Nutella, les parties de hockey à la chaîne américaine - mon seul regret d'avoir quitté les States, en fait - et le surf à Honolulu ne parviendraient pas à compétitionner avec le plaisir que me procure la vue de la joie trépidante et débordante de Brittany Atwood, personnage désormais indispensable à mon existence. Je n'imaginais même plus ma vie sans elle qui s'étend à mes pieds en lisant les conneries de magazines que ma belle-mère rapportait chaque jeudi d'un stand de journaux de la ville. Je me suis toujours demandé ce qu'une fille comme Brittany pouvait retrouvé d'intéressant dans les potins, mais je ne suis pas assez prétentieux pour prétendre comprendre les femmes. J'écoutais mon iTouch d'une oreille, parce que je ne pouvais pas faire semblant d'être intéressé à la musique quand je savais que Britouille souffrait. Comment rester indifférent quand la femme que vous aimez semble complètement perdue et différente? Vous avez bien compris, je suis bel et bien amoureux de Brittany, mais absolument incapable de le lui avouer. Ça sert à quoi d'avoir tout ce que l'on est sensé vouloir quand la seule chose que l'on veut, on est incapable de se débrouiller pour l'avoir ?

« Parce que j'en ai pas envie... ». Je n'aurais jamais cru possible qu'elle me dise ça, un jour. J'aurais aimé la blottir contre moi, la serrer dans mes bras jusqu'à ce qu'elle s'en extirpe, comme à la cérémonie en l'honneur de sa soeur, aujourd'hui disparue. Elle qui m'harcelait pour que je lui adresse un sourire, même faux, parce qu'elle disait que ça me rendait plus mignon que lorsque je semblais bouder. Je me redresse, m'appuyant sur mes coudes, l'observant à la dérobée. Atwood a le don de me faire sentir bien, et ça, c'est plutôt rare. Je vis dans un palace, je n'aurais qu'à claquer des doigts pour obtenir le dernier bolide sur le marcher, mais je ne suis pas heureux. Je ne l'ai jamais été, d'aussi longtemps que je me souvienne. J'aurais bien volontier échanger tout le blé à ma disposition pour des soirées à écouter la télévision tous ensemble, ou à dîner ensemble pour Thanksgiving ou encore que ma mère soit venu, ne serait-ce qu'une fois, à mes matches de hockey. Mais non. Ma mère se trouvait jusqu'à tout récemment dans un centre de désintoxication, en proie à un combat contre l'alcoolisme, qui finalement avait eu le dessus sur elle et l'avait emporté. J'ai alors cru que ce serait différent, en France, avec papa, mais non. Pour lui, ce qui compte, c'est que je lui succède et que je fasse fructuer ses avoirs. Il trouve toujours un truc pour me critiquer, pour me rabaisser, comme si le fait d'avoir grandi loin de lui faisait de moi un cas désespéré, c'est vachement chiant. Rien à foutre de son pognon, et je n'ai pas l'intention de me lancer en affaires ou en politique. Ce que je veux, moi, c'est de produire de la musique, découvrir des artistes.

Je secoue la tête, revenant à la réalité « Depuis quand ? ». Poser une question aussi stupide dont je connais déjà la réponse, c'est moi tout craché. La réponse ne se fait pas attendre : « Depuis que ma sœur est morte ». J'avale péniblement ma salive. Je la regarde fixer du regard les revues, mais je vendrais mon âme au diable qu'elle fait semblant. Brittany a beaucoup changé depuis la disparition de sa soeur, je sais qu'elles étaient très proches, mais c'est tout. Je suis enfant unique, alors je peux pas comprendre ce que c'est de perdre un membre de sa famille, surtout que même si mes parents venaient à mourir, je ne perdrais qu'une pâle imitation d'un « parent ». Je passe la main dans mes cheveux, m'assoyant pour lui faire à peu près face « Britt... Je sais qu'elle te manque, mais ce n'est pas une raison pour le plus vivre ta vie. Tu passes toute tes journées ici, couchée à côté de moi à lire mes vieux livres et écouter mon iPod. Puis lorsque minuit sonne, tu me demandes si tu peux rester ici pour la nuit ». Je ne critique pas du tout ces moments, au contraire, je bénis chaque moment que je passe avec Brittany, mais je n'ai pas l'impression que c'est digne d'elle, ce que l'on fait. D'ailleurs, je préférerais la savoir rentrer chez elle heureuse que d'être incapable de supporter de la savoir triste, même à mes côtés. Ça fait de moi quelqu'un de bien, mais je me dis que non, puisqu'après tout ce que la blonde a fait pour moi, je suis incapable de lui rendre la pareille « Si ça te dérange je peux rentrer chez moi et te laisser tranquille ». Elle se lève, mais je suis assez rapide pour l'attraper par le bras. Je ne veux pas qu'elle parte, ni qu'elle croit que ça me dérange, au contraire, je ne demande que ça, de passer du temps avec elle.

Je me redresse, replaçant une mèche de ses cheveux. Si seulement, si seulement je pouvais lui dire que je l'aimais, peut-être que ça lui ferait du bien, peut-être même qu'elle ressent la même chose. Peut-être, c'est ça qui m'effraie, car je crains plus de la perdre que tout autre truc « Non c'est pas ça... J'aime passer du temps avec toi et tout, mais j'aime pas de voir aussi triste ». J'essaie de voir ce que mes paroles suscitent en elle, mais je suis trop empoté pour savoir capter le langage corporel, encore un truc qui manque à mon éducation, entre autre lacune. Je lui fais signe de perdre place sur le lit, alors que j'attrape un magazine du bout des doigts « J'ai perdue ma soeur, tu t'attends à quoi ? » . Je me mords la lèvre, et puis je meurs d'envie de la prendre dans mes bras et de lui dire que ça va, que ça ira, parce que je ne la laisserai jamais tomber et que je vais tout faire pour qu'elle recommence à vivre et, surtout, à sourire. Malgré ma promesse silencieuse, je me contente de soupirer « À rien Brittany... À rien ». Je lui tends le magazine, retourne de mon côté du lit, elle se ré-étend à mes pieds, et je mets mes écouteurs, les yeux rivés sur le plafond, me répétant à quel point je pouvais être con.

Bienvenue et encore une fois merci d'avoir pris le rôle . Bonne chance pour le reste de ta présentation.

bienvenue et bonne continuation pour ta fiche (:

OH JENSEN
Je te demande même pas un lien... JE L'EXIGE
Bref, bienvenue et merci de ton inscription (:
Jensen t'es réservé pour une semaine
Bonne continuation pour ta fiche (:

bienvenue et bonne continuation pour ta fiche :)

Et bien c'est parfait (:
Tu es validé, bon jeu