A. Jordan Becker
Messages : 10 Date d'inscription : 17/05/2010
| Sujet: Jordan ~ DONE Lun 17 Mai - 0:11 | |
| JORDAN BECKER
© Ashes Dust
I. STAY TRUE TO YOURSELF
JORDAN BECKER, c'est moi. Je suis né un vendredi 10 novembre, en 1986. A Dublin. J’y ai toujours vécu d’ailleurs. Jusqu'à maintenant. J’ai toujours aimé cette ville et mon île paradisiaque. Et je n’ai rien à reproché à mon enfance ou à mes parents. J’ai une petite sœur, Lola. Seulement une année nous sépare, on nous prend souvent pour des jumeaux. On s’entend comme chien et chat, on s’engueule souvent, mais on s’adore plus que tout en même temps. Je pense que, de s’avoir mutuellement, ça nous a pas mal aidé à garder les pieds sur terre, car nous ne sommes pas pauvres. Ni royalement riches, mais on peut facilement nous placer dans la classe aisée …
Si je n’ai pas eu une enfance catastrophique, je peux néanmoins dire que j’ai toujours eu un caractère à part. Je suis très mystérieux et secret, on se fie souvent aux apparences avec moi. Or, quand on me voit on pense tout de suite que je suis solitaire, dangereux, rebelle et voyou. Au fond, je suis un mec cool, gentil et même drôle. En ayant cette capacité à donner une image fausse de moi-même, je suis devenu barman. Ce n’était pas une vocation. Plus un défi. Gosse de riche, on pensait que je reprendrais la société de « papa ». J’ai prouvé que non. Et j’adore mon job. On voit pas le temps passé, on se marre, on chante, on danse, on drague, on crie … Que demander de plus?
Les filles, j'en ai toujours profité. Oui, je suis hétéro à 100% et j'aime les femmes. Je suis cependant honnête avec elles, je sais me montrer attentionné et galant et je ne joue jamais de double jeu. Récemment, y en a qu'une qui retient mon attention ...
Je suis arrivé à Paris avec Lola, il y a un an. Juste pour prouver à la famille qu'on est capable de s'en sortir. On s'en sort pas mal, je dois dire ...
II. EVERYBODY WANTS TO BE SOMEBODY
Quand on naît dans une famille aisée, avec pour père un grand PDG réputé et une mère styliste renommée, on doit s’attendre à pas mal de choses. Déjà, je suis l’aîné. Le premier miracle de cette famille. Pourquoi miracle? Parce qu’on leur avait annoncé qu’ils ne pourraient concevoir d’enfants, depuis le temps qu’ils essayaient. Et aussi parce que j’étais un garçon. Vous savez, parfois, ça compte. Pour mes parents, ça comptait beaucoup, car mon père avait déjà des projets pour moi …
C’était un vendredi du mois de novembre. Le 10, pour être exacte. Et nous étions en 1986. Je n’étais pas un bébé perturbateur. Au contraire, on m’a souvent répété que je ne faisais que dormir, manger et dormir. Sage, silencieux et déjà une part de mystère qui m’entourait. L’idée me plaisait. J’ai été entouré d’amour et d’attention, ça je ne peux pas le nier. Même si parfois, les histoires de famille ont éclaté sous notre toit. Je vous passerais des détails barbants. Je n’avais que quelques semaines quand ma mère a fait un retour de couche … un second miracle. Trop petit pour comprendre, c’était tout de même étonnant qu’un couple qui n’était pas sensé être parents un jour, le devienne en si peu de temps de deux gamins. Si j’avais été plus grand, j’ignore comment j’aurais réagis. Mais je ne regrette pas, car quand Livia est née, j’avais quelqu’un à emmerder.
Notre « non-différence » d’âge fut bénéfique pour nous. Au fil du temps, on a créé une relation unique et à part. Solidaires, on se soudait les coudes quoi qu’il arrive. Si l’un faisait une méga connerie, l’autre tombait aussi. Si l’un avait des ennuis, l’autre était là pour prêter main forte (souvent moi, d’ailleurs …) Et comme tous les frères et sœurs qui puissent exister, on se chamaillait 24 heures sur 24. Insultes, reproches, batailles d’oreillers, chantages … ouais, je crois qu’on leur a tout fait. Mais si 99% du temps on a l’impression qu’on ne s’entend pas, qu’on ne peut pas se blairer … Ça reste notre manière à nous de nous aimer.
Bien que nous ayons donc grandi dans un milieu plutôt « aisé », qu’on n’a jamais manqué de rien, ça serait mentir que de dire le contraire, nous n’avons jamais été ce que l’on appelle « enfants pourris gâtés ». Vous savez, ces gosses qui on tout ce qu’ils veulent et en demandent toujours plus … capricieux et emmerdants. Non. Bon, emmerdants, on l’était sûrement, hein. Mais jamais on ne s’est permis de faire une crise pour obtenir quelque chose. Quand on voulait, on prouvait qu’on méritait. Et je dois avouer que j’ai toujours eu un don particulier, surtout avec ma mère … suffit de faire les yeux doux, charmeur et attendrissant … Lola avait plus de mal, parce qu’elle s’emporte vite. Je l’ai toujours taquiné là-dessus, quand j’obtenais ce que je voulais et elle non. Que voulez-vous, le talent on l’a ou on ne l’a pas …
A mon adolescence, j’ai commencé à « changer ». J’étais toujours énervant avec Lola et nos chamailleries continuaient, mais je l’étais beaucoup moins qu’avant. Les filles devenaient intéressantes à mes yeux, les potes étaient ma priorité, je me suis mis à fumer en cachette d’abord, puis à l’imposer à me parents … une petite crise typique quoi. Ça a créé quelques tension avec mon père, je dois l’avouer. Il tentait de me faire la morale, et moi je lui argumentais le contraire … ça l’agaçait. J’utilisais l’humour non stop, le sarcasme surtout, me foutant de tout … Clope au bec, chapeau sur la tête, le look baba cool, on me prenait pour un de ces rebelles dangereux qui sortaient de la cité … Jamais on n’aurait pu penser que j’étais le fils d’un des hommes le plus respectés de Dublin, si ce n’est pas de l’Italie entière.
A cette même époque, j’étais hyper protecteur avec ma sœur. Autant je l’emmerdais à la maison, comme d’habitude, autant quand on l’approchait de trop près, quand on lui faisait du mal d’une quelconque manière, je fonçais. J’étais assez malin pour cacher ce côté de ma personnalité, mais j’observais de loin. Je la voyais grandir et changer aussi, ça ne me plaisait guère, mais c’était un passage obligatoire. Je crois bien que j’ai dû en foutre sur la gueule à plusieurs sans qu’elle ne le sache … Elle me crierait sûrement dessus en m’ordonnant de m’occuper de mes affaires si elle le savait … ce qui me ferait plus rire qu’autre chose. Mais inutile de l’énerver pour si peu …
Je suis loin d’être le genre de mec qui se vante à longueur de journée, qui sait qu’il est beau et qui se regarde dans un miroir tous les matins … au contraire, moi je me lève, je m’allume une clope, je déjeune, je m’habille et je pars … Cheveux en bataille, l’air débraillé et mal rasé. Mais je sais aussi que je peux plaire … on y voit à la liste de mes conquêtes. Oh, ça va, je sais … Tout de suite, on se dit, quel enfoiré, quel coureur de jupons, quel bourreau des cœurs … Je vous arrête tout de suite. Je suis tout ce qu’il y a de plus honnête. Franc. Les filles, elles savent toutes à qui elles ont à faire … je ne joue pas. Si elles foncent tout de même, ce n’est pas ma faute ...
Pendant toute mon adolescence, ça a été : potes, clopes, alcool, fêtes, sexe … Une débauche? Certes, mais tellement bon à vivre. Je ne prenais pas tellement au sérieux les cours, malgré mes capacités plus qu’excellentes. Mon père me rabâchais son espoir de me voir reprendre un jour les rennes de la société … seulement, je ne le voulais pas. Ce n’était pas mon souhait ni mon rêve. Et bien qu’il soit « sévère » ou « strict », il ne m’a pas renié pour autant. A mes 18 ans, j’ai défié toutes les logiques qu’on attendait de moi. J’ai aussi choqué pas mal de monde. Avec Lola, on a décidé de partir ... de prouver aux autres la famille surtout, qu'on pouvait s'en sortir sans eux. Alors on a carrément choisi de changer de pays. France. Paris. Et on s'est vite adapté en fait. J’ai trouvé un job de barman. Mais que vont dire les gens? Fils du réputé Charles Becker, barman? Non, impossible. Pourtant, si, c’est vrai. Et j’aime ça. Une ambiance comme on n’en trouve nulle part ailleurs. On chante, on danse, on rigole, on rencontre des gens de différentes nationalités, on drague, on oublie, on s’amuse … que demander de plus?
Bien sûr, ça apporte son lot d’inconvénients aussi. Il y a des personnes qui devraient s’abstenir de venir dans mon bar. Ça m’éviterait de faire la une du journal. Entre les femmes que je drague, qui se laissent charmer par mon sourire et passent la nuit avec moi et les mecs qui viennent me chercher des noises … je suis servi. C’est comme ça que la rumeur, comme quoi j’aurais mis enceinte la fille d'un grand homme d'affaire, est née. Mais bon, faut savoir être tolérant quand on vit ce genre de vie … Et je me complaisais bien avec la mienne.
Jusqu’à ce qu’elle débarque. Qu’elle chamboule tout sur son passage. Oh, elle l’ignore, et tout le monde l’ignore en fait. Parce que je sais très bien cacher la vérité. Je me la cache à moi-même aussi. Elle s’appelle Lou. Elle a 22 ans. Et elle vient d’arriver, il y a à peine quelques mois, en ville. On s’est rencontré dans la rue, elle ne regardait pas où elle allait, comme souvent, et BAM … elle m’a percuté. Galamment, je l’ai aidé à ramassé ses affaires et sous le charme, je l’ai invité à boire un verre. Au début, ça s’est passé comme ça se passe toujours. Un verre, des blagues, on rigole, on discute et ça se finit au lit. Jusque là rien d’anormal. Puis, c’est devenu une habitude. On se crois de temps en temps et on recommence. C’est toujours elle qui part, qui me dit « à un ces quatre » … nous sommes donc sur la même longueur d’ondes, non? Pourtant, de plus en plus, elle m’intrigue. J’ignore ce qu’elle fait dans la vie. J‘ignore tout d’elle, à part son nom et son âge. Et je me surprends à vouloir plus. Elle me manque quand elle n’est pas là. Je n’en ai pas assez quand on est ensemble. C‘est passionnel et fusionnel. On ne peut pas s’empêcher de s’appeler et de continuer. On se dispute, violemment des fois, et ça se finit toujours sous les draps. Mais jusqu’à quand allons-nous continuer? Vais-je craquer? Seul l’avenir nous le dira ...
| III. YOU CAN'T CHANGE WHO YOU ARE
Je m'appelle LONELY_ANGEL, j'ai 23 ans et j'ai connu le forum par PRD:), Je suis française, je vis à Lyon et je rêve de voyages ... j'ai pris Channing parce que je ne savais pas qui prendre et que ça change ^^ le code du règlement, si je ne me trompe est : vie parisienne ?, quel galère ! et enfin, ma présence est normalement de tous les jours ...
Dernière édition par A. Jordan Becker le Lun 17 Mai - 0:38, édité 4 fois | |
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