« dangerous way. » ( L.R & V )

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´Moi, je ne joue pas pour gagner ou pour perdre. Je joue pour savoir si je vais gagner ou si je vais perdre.
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« i'mmmm starting with the maaaan-in-the-mirrooooor » hurla dans la chambre de Lucas. Le jeune homme, dans un sursaut, ouvrit les yeux et, se jetant sur son téléphone, désactiva la sonnerie. Un soupir, un profond soupir de lassitude ; il était déjà l'heure d'aller en cours. Machinalement, le jeune blond jeta la couette à ses pieds et, se relevant lentement, fini par s'étirer tout sauf discrètement. Un ou deux bâillements plus tard, le jeune homme était déjà debout ; il attrapa vaguement un sweat noir, le premier qui lui tomba sous la main, à vrai dire, et fini par dévaler l'escalier, en caleçon, bien entendu.

Arrivé dans la grande cuisine, le jeune homme trouva son bol habituel, et d'un geste machinal, il s'empara d'un paquet de Golden Grahams, toujours le même à vrai. Oui, il avait son petit rituel du matin qui consistait à prendre des Golden Grahams au petit-déjeuner. Quoi qu'il n'en prenait pas chaque semaine ; ça dépendait d'où il était, en fait. Quand il était chez son père, il prenait des Golden Grahams, et quand il était chez sa mère, il s'enfilait des Chocapic. En l'occurrence ce matin, il était chez son père. En allant s'installer au bar situé au bout de la cuisine, le jeune homme remarqua enfin un léger détail ; les volets n'étaient pas ouverts. Vaguement, il se demanda pourquoi, n'ayant toujours pas capté qu'il faisait complètement noir dans la pièce habituellement lumineuse. Mais rien ne dérangea le jeune homme qui, d'ailleurs, termina bien vite son bol et se dirigea vers sa propre salle de bains dans lequel il se lava les dents, bien sûr avant même d'aller s'habiller ; au moins, il était sûr d'avoir eu le temps de l'faire. Il se dirigea ensuite vers son immense penderie - comme quoi y'a pas qu'Hannah Montana qui en a une grande. Chopant un tee-shirt au hasard, un jean Diesel et un autre sweat pioché parmi une dizaine, le jeune homme retourna sur ses pas et fila en urgence s'habiller ; il était déjà à la bourre. Mais alors, à un moment donné, alors qu'il était encore concentré à mettre son pantalon du mieux possible - parce que le matin, à même pas sept heures, c'est jamais vraiment facile - le jeune homme se fit surprendre par une voix qui éclata, et finalement, un point qui frappa contre sa porte. « Luke ? T'es encore dans un état pas possible ? » Le jeune homme ouvrit de grands yeux, pas certains d'avoir bien compris le sens de la question de son père. Il fila alors en trombe - et surtout en caleçon - ouvrir la porte, et, une mine débitée, il questionna à son tour son père, avec de gros yeux. « Quoii ? » lança le jeune homme. Et c'est alors que son père lui expliqua tout. Oui, en effet, il lui raconta qu'on n'était pas lundi, ni jeudi ni même vendredi, mais plutôt samedi. Oui, en effet, le jeune homme venait de se lever à six heures, avait mangé, s'était lavé et comble du malheur, était habillé et motivé à aller en cours.. Un samedi. Le jeune homme lâcha un gros soupir ; putain, mais qu'est-ce qu'il pouvait être con !

Après s'être traité une bonne dizaine de fois de boulet, le jeune homme avait fini par sortir en ville ; puisqu'il était réveillé, autant en profiter pour faire une balade de santé.. Et après cinq petites minutes passées à marcher dans Paris, le jeune homme revint vers le seizième ; il remonta à son appartement, et finalement, se changea complètement ; il venait de décider qu'il ferait un footing, ce matin. Ça allait faire déjà moins un peu suspect et au moins, il n'aurait pas besoin de se justifier quand on lui demanderait pourquoi il était levé si tôt, lui qui habituellement ne sortait pas du lit avant une heure, voir parfois plus. Le jeune homme couru donc une bonne heure entière et finalement, il arriva exténué dans le quartier Saint-Germain-des-Prés, quartier qui, bien-sûr, lui donna une idée. Le café de Flore, bien entendu. Alors, un léger sourire en coin, le jeune homme entra dans le café, s'installant rapidement au comptoir, à sa place habituelle. Il espérait y voir la jolie demoiselle si compliquée dont, au final, il ne connaissait même pas le nom. A ses souvenirs, le blondinet n'était jamais venu un samedi ; non, c'était pas possible, simplement parce que soit il dormait le samedi, soit il était dans un état.. Woahw. Mais voilà que très rapidement, une jolie tête brune vint le sortir de ses pensés et d'une façon on n'peut plus claire..

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LUCAS & VICTOIRE & LILY ROSE - DANGEROUS WAY .

« We'll shouldn't see each other »

Oh mon dieu Lily ! Lucas mon voisin dont je te parle depuis mes quatorze ans est là ! je suis trop contente tu vas enfin pouvoir voir à quoi il ressemble. Quelle horreur pourquoi ça m'arrive à moi ? Tu as vu ma tête sérieux ? Bon alors il est là bas, au comptoir le blondinet trop sexy tu vois ?

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Dangerous Way
ft. Lucas&Victoire&Lilly-Rose

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Quelle belle journée en perspective. La jeune brunette avait rendez-vous aujourd'hui avec sa cousine Victoire pour une journée entre fille. Journée entre fille signifie : potins, rire, shopping et café. Son réveil sonna au son de Jay Sean "Do You Remember". Étant une lève-tard, elle l'avait mis par précaution, ne voulant pas arriver en retard. Elle se leva de son lit, tout en chantant la chanson de son réveil. Lilly-Rose regarda par la fenêtre. Le ciel était avec elle. Il y avait un beau soleil, mais un petit vent frais était surement là, les arbres se basculaient un peu. Elle revint vers son portable pour éteindre la sonnerie. Puis elle entra dans la cuisine, pour sortir son pot de nutella qui était caché dans un des placards en haut. Elle pris du pain de mie et se tartina ses tartines. La jeune femme alluma la télévision, et tomba sur la dis-sept, virgin 17 donc. La chanson qu'il passait était la nouvelle chanson de Rihanna. Elle se mit à tournoyer et danser autour de la table, tout en chantant l'air, étant donné qu'elle avait un morceau de sa tartine dans la bouche. Et cela était comme ça jusqu'à ce qu'elle eut finit son petit-déjeuner. Elle était de bonne humeur, excitée de revoir sa cousine adorée. Elle augmenta le volume de la télé, temps pis pour les voisins. Elle se dirigea dans sa chambre et ouvrit son armoire. Des vêtements de toutes les couleurs s'offraient à elle. Elle se choisit un jean bleu clair et un haut à manche longue blanc cassé à rayures bleus. Pour les chaussures, elle avait pensé à des bottines à talons marrons. Elle prit son tas d'habits et partit se réfugier dans la salle de bain. Elle posait ses vêtements sur une chaise qui avait été installée pour ça. Elle se déshabilla et pris sa douche. Un fois terminé, la brunette se brossa les dents et se sécha les cheveux. Elle décida de les laisser comme cela. Pas besoin de brushing. Elle enfila ensuite ses habits et se maquilla légèrement. Mascara, eye-liner, gloss et blush lui suffisait. La voila enfin prête pour cette journée qu'elle avait attendue avec temps d'impatience. Elle éteignit la télévision, pris son sac et mit ses chaussures, et en avant pour l'aventure ! Elle appela un taxi, pour se rendre au café. C'était un peu un comble pour elle, d'y aller un jour où elle ne travaillait pas. Mais bon, elle allait voir Victoire, alors cela ne l'a dérangeait pas de trop. Pendant le trajet, elle avait sortit son portable et ses écouteurs, n'en mettant que dans une seule oreille, on ne sait jamais si le conducteur lui parle. Elle arriva enfin à destination. Elle paya le chauffeur puis rentra dans le café. Elle rentrait dans ce café, qu'elle connaissait si bien. Elle fit la bise à ses collègues puis s'installa au bar. Elle attendait sa cousine, elle regardait les minutes passées, mais rien. Quand soudain, son portable sonna. C'était Vicky pour la prévenir qu'elle allait arriver en retard. Puis Lucas arriva. Elle ne pouvait le supporter, depuis ce qu'il lui avait fait. Elle l'avait toujours en travers de la gorge. Et le pire, c'est qu'aujourd'hui, il vient la draguer. Et il a visiblement oublié ce qu'il s'était passé. Ce fut au tour de sa cousine d'arriver. Elles se firent la bise, puis Victoire lui parla. « Oh mon dieu Lily ! Lucas mon voisin dont je te parle depuis mes quatorze ans est là ! je suis trop contente tu vas enfin pouvoir voir à quoi il ressemble. Quelle horreur pourquoi ça m'arrive à moi ? Tu as vu ma tête sérieux ? Bon alors il est là bas, au comptoir le blondinet trop sexy tu vois ? » Elle s'avança vers lui. Elle ne savais pas pas trop pourquoi. « Salut ! » lui lança t-elle d'un air un peu froid. Elle faisait un effort pour sa cousine. Elle voulait qu'elle lui présente, mais elle ne savait pas pourquoi ses pieds lui avait dit d'avancer. Elle ne lui avait même pas demander si elles pouvaient aller lui parler. Puis elle s'adressa à sa cousine. « Je le connais, il vient souvent ici. Bref, tu veux un café ? » Elle s'assit prêt du garçon, mais en laissant une place de libre entre eux. Soit Victoire la prenait et tentait de parler avec lui, soit elle s'assoirait de l'autre côté. Lilly-Rose espérait qu'elle allait s'asseoir entre eux deux. Elle ne voulait pas trop voir sa tête, même s'il fallait avouer qu'il n'était pas mal du tout ! Et dire qu'elle était sortit avec. Elle ne voulait pas qu'il fasse du mal à sa cousine comme il lui en avait fait. Mais elle n'osait pas raconter ça à Vicky de peur de la blesser. La jeune brunette voyait que la blondinette n'était pas très à l'aise. C'est vrai qu'elle avait fait fort ... Pour une fois ! En plus, parler à celui qu'on aime n'est pas super facile. Elle était un peu dans la même situation, avec Tristan. Mais si ils sont supers copains, se qu'elle ressentait à son égard la troublait. Lorsqu'ils se parlaient, son cœur cognait contre sa poitrine à toute vitesse. Sa cousine devait surement ressentir ça en ce moment.

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Posé au comptoir, le jeune homme attendait patiemment sa victime, celle qu'il aimait tant emmerder, et celle qui, à coup sûr, l'envoyait chier. C'est qu'il aimait ça, le Lucas, s'en prendre dans la gueule, parce qu'elles n'étaient pas beaucoup à oser lui tenir tête et à lui refuser quelque chose. Mais elle, cette fameuse brune dont il ne connaissait ni le nom ni rien d'autre d'ailleurs, elle était différente. Elle le détestait, et lui, même sans savoir pourquoi, il adorait ça. Il lui semblait donc naturel qu'il veuille s'en saisir au plus vite, qu'il veuille l'attirer vers lui, parce qu'à ses yeux, elle résistait aujourd'hui mais tomberait demain dans son lit, comme toutes les autres. Ou presque.

Il attendit quelques minutes, et à sa plus grande satisfaction, ne tarda pas à venir lui adresser la parole, sans même qu'il n'ait remarqué qu'elle était là. Il lui lança un sourire fier en la voyant, se tourna vaguement vers elle et l'observa de haut en bas comme il savait si bien faire, simplement parce qu'il savait qu'elle détestait ça, se faire mater de la sorte. Et lui, en éternel boulet, ça le faisait marrer.

under.co
la suite ce soir. ;D