ANNALYNNE M. because we're not choosing our family

BEAUJOLI-HASTINGS, CHARLÈNE (négociable) feat. Annalynne McCord

CHARLÈNE ALYSSA BEAUJOLI-HASTINGS • Elle est française et a toujours vécu à Paris. Elle a vingt-deux ans, comme son frère jumeau, Christophe. Elle étudiait en stylisme, mais songerait à se recycler en parapsychologie une fois les problèmes derrière elle, afin de comprendre la nature humaine. Ne veut pas laisser voir qu'elle surpasse d'au moins 30 points le QI des filles avec qui elle passe son temps, fait la fête comme une dingue en s'autoproclamant « Reine de la Nuit ». La mort de son petit-ami, qu'elle aimait sincèrement - elle peut être sincère, surprenant - l'a grandement affectée, et trouvera sans doute un support là où elle ne s'y attend le moins... CARACTÈRE • Intense - Névrosée - Hypocrite - Fêtarde - Imprévisible - Susceptible - Troublée - Menteuse chronique - Dépressive ces derniers temps - Instable - Fragile - Imposante - Chiante - Impossible HISTOIRE • Charlène a toujours connu la grande vie, son père - qui est aussi celui de Vince - est ambassadeur d'Amérique en France et sa mère (profession au choix) est une française influente. Plus ou moins désintéressée de l'école, elle s'y rendait jusqu'à tout récemment que pour le prestige et le côté social. Elle était en couple avec ce garçon, It Boy de l'école, jusqu'à ce qu'il meurt d'une overdose, tout récemment. Ça l'a fait réfléchir sur son rythme de vie effrené - les boîtes à peu près à tous les soirs, une paquet de demi de clopes saveur menthe rose chaque jour, tâtonnant un peu n'importe quoi pour l'adrénaline que ça procure - et cherche à se calmer. Problème en vue, car tout ceux qu'elle connait sont pareils à elle. Vers qui on se tourne, dans ces cas-là ? Le demi-frère paumé et absolument asocial, après tout, il vit bien chez elle, non? Truc encore plus imprévisible, c'est qu'elle pourrait bien finir par l'apprécier, son demi-frère un peu nerd, si elle passe du temps avec lui, et ça pourrait ne pas être bon pour son image, ça, même s'il est mignon. Parfois, il faut savoir choisir ses priorités, mademoiselle Hastings! AVATAR(S) & PRÉCISION(S) • J'ai pensé à Annalynne, mais c'est tout de même négociable si elle ne vous correspond pas. Un bon niveau, pour moi, c'est surtout être présent relativement souvent...

VINCE HASTINGS

« PUTAIN DE MERDE ! » « Salut Charlène ». Ma demie-soeur, c'est la grâce incarnée. Je peux pas croire que j'me fais chier à me taper des réunions ça et là avec mon père parce qu'il veut faire de moi un type respectable que ma demie-soeur jure comme un chartier et rendre complètement déchirée chaque soir après une beuverie super-intense « Me regarde pas comme ça, toi ». J'hausse un sourcil, je suis sensé la regarder comment, au juste? Ses cheveux sont n'importe comment, les noirs glissent sur ses pommettes ultra-saillantes et les prunelles grosses comme des têtes d'épingles « Moi aussi ça me fait plaisir de tomber sur tout au petit matin ». J'ai appris à l'ignorer, ça vaut mieux pour moi, même si j'suis plus âgé qu'elle, justement, je sais que les ennuis, je les évite à ne pas me préoccuper de ses crises de petite princesse. Je me dirige vers le frigo, passant la main dans mes cheveux. Elle déboule dans sa chambre, j'entends ses talons crisser dans l'escalier et je peux pas m'empêcher de grimacer. Elle est impossible, carrément, on se demande pourquoi après les mecs préfèrent le sport à tenter de comprendre les filles! DEUX JOURS PLUS TARD Des bruits de pas. J'étends le bras pour savoir si c'est Britanny qui s'est réveillé durant la nuit, mais non, elle est là où elle est toujours, de l'autre côté de mon lit. Incompréhensible que je suis capable de partager mon lit avec elle et que je suis pourtant trop idiot pour pouvoir lui avouer que je suis amoureux d'elle. Je commence à me rendormir, pensant que j'ai tout imaginé, que j'entends un sanglot. Intrigué, je me redresse, regardant Britouille, mais elle parait paisible, pour une fois. C'est en me retournant que j'entends une petite voix qui s'adresse à moi « Sean ? ». Je reconnais sa voix, même sans le pic d'agressivité et la pointe de supériorité. Je la remarque, appuyée contre la porte, ne semblant carrément pas bien. L'idée de l'envoyer bouler me traverse, mais j'suis pas comme ça, alors j'me lève et j'me dirige vers la porte. Putain, elle a pas l'air bien du tout « Qu'est-ce que tu fais là ? » que je lui demande doucement. Elle ouvre la bouche, mais aucun son n'en sort. Je l'attrape par l'épaule, et je l'amène dans le couloir « Qu'est-ce qui se passe ? ». Elle croise mon regard, les larmes inondent ses yeux, je n'aurais jamais cru voir ça de ma vie « C'est... c'est... ». Le torrent qui suit. Ce sera pour plus tard, les explications, pour l'instant, je l'entoure de mes bras et attend qu'elle se calme, abasourdi et endormi, croyant vainement que ça ne peut tout simplement pas être vrai que Charlène, pro du cynisme et du sarcasme, sanglote contre moi...